le JOURNAL de MONTRÉAL : « GRENOBLE EST L’EXEMPLE DE CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE »

  Eric Piolle a la poisse et porte la poisse. Tribunaux, journaux, ça tombe comme à Gravelotte. Son séjour à Montréal passé inaperçu a quand même laissé une trace. Le "Journal de Montréal" a en a profité pour se pencher sur la gestion grenobloise mais en s'alimentant à plusieurs sources. C'est même l'Institut Economique de Montréal qui produit l'analyse signée de Jasmin Guénette. Sa conclusion est simple : "Grenoble est un bon exemple pour Montréal, mais de ce qu'il ne faut pas faire". E.PIOLLE PRODUIT du GRENOBLE-BASHING  Et patatrac. C'est le Maire lui-même qui produit du Grenoble-Bashing. On attend les remontrances du Président de Label Ville, Christian Hoffmann.  Car ajoutés au guet-apens des CRS, aux contournements bloqués, aux messages anxiogènes sur la pollution, à la répression des voitures et aux travaux mal conduits qui s'éternisent, personne ne peut sérieusement affirmer que cette municipalité aime Grenoble. DES BAISSES DE FRÉQUENTATION  Le "Journal de Montréal" décrit les objectifs de la municipalité résumant sa vision binaire : "le centre-ville ne devrait être réservé qu’aux piétons et aux cyclistes. Pour cela, il faut faire tout ce que l’on peut pour forcer les citoyens à se déplacer de ces manières" Dans la culture anglo-saxonne le journal s'étonne au passage que "la ville organise même des opérations publicitaires avec l’argent du contribuable pour inviter les citoyens à faire du vélo !" . Mais il note  que "les travaux d’aménagements suscitent déjà les craintes des commerçants en raison de la baisse des fréquentations." LE RÉAMÉNAGEMENT et L'ABAISSEMENT de la VITESSE "ONT COMPLÈTEMENT RATÉ LEUR CIBLE" Et le journal de poursuivre:  " Le réaménagement du centre-ville et l’abaissement de la vitesse de circulation des voitures à 30 km/h ont complètement raté leur cible. Ces mesures ont empiré la situation des automobilistes : Grenoble est passée de la 10e à la 6eplace au palmarès des villes françaises les plus congestionnées. À 450 000 habitants, elle se compare à Laval ou à Québec. Pourtant, les automobilistes y passent 8 % de leur temps dans les embouteillages et, en période de pointe, il faut parfois jusqu’à 1 h 45 minutes pour traverser la ville en voiture! ILS ONT "ACCENTUÉ LE GRAVE PROBLÈME de POLLUTION de GRENOBLE"  "Ce problème d’accès des voitures au centre-ville a ralenti l’activité économique et accentué le grave problème de pollution de Grenoble. Un an seulement après la mise en place de ce vaste projet de réaménagement urbain, Grenoble reste l’une des villes françaises les plus polluées, malgré sa taille relativement modeste. La pollution sonore a aussi beaucoup augmenté dans certains quartiers où se concentrent les embouteillages. UN CHIFFRE D'AFFAIRES EN BAISSE  "En bloquant l’accès de la ville à des milliers d’automobilistes, la Ville a contribué à faire baisser la fréquentation des commerces de centre-ville. Un an après le lancement de l’opération, de nombreux commerçants évoquent un chiffre d’affaires en baisse et le témoignage de leurs clients qui ne veulent plus se rendre en ville en raison des embouteillages." "ÉLOIGNER LES FAMILLES DU CENTRE VILLE N'EST PAS LE MEILLEUR MOYEN de REDYNAMISER" Et le journal de Montréal de conclure : "bref, les projets de réaménagement de Grenoble ont coûté cher aux contribuables (15 millions $), ont rendu difficile l’accès à la ville, n’ont pas fait diminuer la pollution (au contraire), et ont affecté négativement l’activité des commerçants du centre-ville.Eloigner du centre-ville les familles qui utilisent leur automobile n’est pas le meilleur moyen de le redynamiser ni d’aider les commerçants locaux. En fait, quand on y repense, Grenoble est un bon exemple pour Montréal, mais de ce qu’il ne faut surtout pas faire." E.PIOLLE N'A JAMAIS ÉTÉ INVITÉ D'UNE GRANDE ÉMISSION POLITIQUE NATIONALE  Du pathétique "appel de Montgenèvre"  à la visite en cravate ( !) des rues de Constantine, Eric Piolle accumule les fours. C'est pourtant lui qui parle "d'exposition nationale" dans...  Inter Média Hebdo (!) ajoutant " il se trouve que notre singularité politique intrigue. Nous sommes donc plus sollicités". A notre connaissance le seul Maire d'une ville de plus de 100 000 habitants de cette tendance n'a encore jamais été invité d'une grande émission politique nationale afin de faire entendre son analyse. Grenoble a disparu des radars sauf pour l'insécurité et des messages de fermeture qui plombent  la ville. La "tournée internationale des seconds couteaux"  entreprise par Eric Piolle ne va pas rehausser l'image de la capitale des Alpes.  
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