ESPLANADE : 5 RECOURS CONTRE LES DÉCISIONS d’E.PIOLLE
Posted On 12 mars 2018
La bétonisation est engagée et aucune promesse n’est tenue , ni même celle de voir le soleil et les montagnes dans les nouvelles constructions. Tous les permis ont été déposés par M.Boileau (Verts/Ades)
Près de 140 platanes doivent disparaitre pour la poursuite de la
bétonisation alors qu’Eric Piolle s’était engagé dans son programme à conserver la ceinture d’arbres
« Le projet fait l’objet de cinq recours gracieux déposés par les deux associations qui s’activent depuis le début : l’Association des habitants du quartier de l’Esplanade (AHQE) et l’Union des commerçants et des professionnels de l’Esplanade (UCPE). « Nous dénonçons tout simplement une supercherie », avait dit au micro Yves Delahaye, président de l’Union des commerçants. Ajoutant plus tard : « Le traitement de la circulation est le point le plus sombre et le plus contestable du projet, car cela va entraîner un engorgement permanent de l’entrée de ville. Avec le millier de foyers vivant sur le quartier, le flux de véhicules sera considérable. » (DL du 9/3/18)
PRÉS de 900 LOGEMENTS DONT 50 % de SOCIAUX
Même si Saléria Benarbia du Dauphiné fait la part belle à la sémantique municipale dans son article, publie l’image flatteuse de la propagande municipale d’une esplanade verte alors que se construisent près de 900 logements (!), près de 140 platanes sont menacés, même si elle note que l’Union des commerçants rassemble «une vingtaine de personnes « -alors qu’il n’y en a pas beaucoup plus dans le secteur- il est difficile d’éviter d’évoquer le fort mécontentement de la population du quartier.
LE RÉQUISITOIRE de « VIVRE à GRENOBLE »
Il a été exprimé par tous les habitants et les professionnels et il n’était pas indispensable de préciser que Yves Delahaye, président de l’Union des commerçants serait un « élu de droite à Saint-Martin-le-Vinoux « pour tenter de l’affaiblir. L’unanimité est totale sur ce qui a été qualifié « d’escroquerie « en matière de fausse co-construction. De la part de L’Union de Quartier et de l’Union des Commerçants mais également de « Vivre à Grenoble » dont Bruno de Lescure le Président ne peut pas être vraiment qualifié de suppôt de la droite. Le réquisitoire de l’association qui avait réuni le plus grand nombre de pétitionnaires contre le projet Destot et grandement contribué à l’élection d’Eric Piolle a été le plus sévère sur le fond et la forme de la décision d’Eric Piolle.
HDZ EST LE PERROQUET RÉMUNÉRÉ de Vincent FRISTOT (Verts/Ades)
Mais à lire le Dauphiné on s’y croirait dans l’univers décrit par HDZ dont les moyens financiers d’imposer une lecture ne manquent évidemment pas. L’éthique dont se prévaut l’agence parisienne dans sa présentation professionnelle saute au premier chèque. Elle se fait sans état d’âme le perroquet de Vincent Fristot le dogmatique élu (Verts/Ades) à l’urbanisme, piétinant tous les principes de respect des populations. « Un plan-guide vient clore vingt mois de travail de co-construction, » ose même déclarer dans une langue de béton municipale Erwan Mahé, architecte chez HDZ
Toujours du verts, du propre, de la sécurité et de la joie… sur les plans. Vivre à Grenoble fait remarquer ( à gauche) que la nouvelle voie de circulation sur la grande esplanade est camouflée
140 PLATANES SERAIENT ABATTUS A L’ESPLANADE
Ainsi écrit aussi le Dauphiné « celle qui a failli disparaître sous Destot, la grande esplanade est finalement préservée par la municipalité actuelle ». Mais la voie de circulation qui la bordera n’est pas évoquée. Ni le nombre réel à savoir l’abattage des 140 platanes de la petite esplanade pour réaliser près de 900 logements dont 50 % de sociaux. Ni la densité encore supérieure au projet Destot qui voulait en construire 1000 sur 6 hectares, tandis que E.Piolle passe à près de 900 logements sur 3,3 hectares.
le programme de la liste Piolle piétiné aussi
Saléria Benarbia rappelle tout de même que Bruno de Lescure a dénoncé ce nombre, comme la proportion trop élevée de HLM. Mais on le sait ce bétonnage intensif et cette part de logement sociaux qui menace la valeur des biens et l’équilibre des quartiers résultent d’une tactique politicienne : créer des réserves électorales avec des quartiers en difficultés.
LE STATIONNEMENT des RIVERAINS et des GRENOBLOIS IMPOSSIBLE
Bien entendu plus personne n’évoque le stationnement puisque la voiture est bannie. Mais le stationnement des futurs habitants est sous évalué et celui de tous les travailleurs modestes du centre ville qui utilisaient l’esplanade est supprimé. Ils n’ont pas droit à un mot de compassion. Mais il est aussi exact qu’avec l’asphyxie et la dégradation du centre ville ces emplois disparaissent à un rythme soutenu.
UN NOUVEAU "CITOYEN" REMPLACE LE MEMBRE DU COMITÉ de SOUTIEN
Le "citoyen" qui avait créé un collectif pour soutenir le projet municipal, Modan Benyoub, découvert comme membre du comité de soutien d’Eric Piolle, a semble t il été remplacé par Frédéric Kazak qui, toujours selon le Dauphiné, a très envie que son quartier change dans le sens de la municipalité : « envie de se balader, de boire un verre, de voir des jeunes… ». ça ressemble à du Gre’Mag.
PERSONNE NE SAIT SI L’ÉCOLE RÉPONDRA AUX BESOINS
Bien entendu les futurs éléves emprunteront une passerelle sur l’Isère qui ne figure sur aucun budget de la ville pour se rendre dans une école -Simone Lagrange- qui vient d’ouvrir, dont personne ne sait si elle a la capacité de les accueillir et alors que la municipalité veut fermer l’école Claude Bernard encore plus proche.
LES BESOINS SCOLAIRES EXPLOSENT du FAIT de la BÉTONISATION
Comme à leur habitude les élus Verts/Ades sacrifient l’école en tenant un discours opposé : ils ont densifié le quartier de Bonne et la rue Hoche (1200 logements !) et sont contraints maintenant pour faire face aux besoins non anticipés de construire en catastrophe une école en réduisant encore le parc Hoche. Dans toute la ville on le sait les besoins scolaires explosent du fait de cette bétonisation et ils ne sont pas satisfaits.
L’HEURE EST AU MORATOIRE et à L’ANALYSE DES BESOINS
Les propositions les plus raisonnables émanent d’Alain Carignon et des collectifs de citoyens qui travaillent avec lui : dans une ville qui est à moins de 12 M2 d’espaces verts par habitant contre 48 M2 à la moyenne des grandes villes selon le dernier classement UNEP, dont les retards en équipements scolaires, de loisirs, sportifs sont reconnus, ou la tension dans les quartiers est considérable , l’heure est au moratoire et à l’analyse complète, transparente et contradictoire des besoins. Pas à la fuite en avant.
Où est l’étude d’impact concernant la suppression de la circulation sur une ville de 150000 habitants ?