P.LÉVY Président de l’UNIVERSITÉ : « CE TERRITOIRE EST EN DIFFICULTÉS » Posted On 5 février 2018 Patrick Lévy Président de l’université tire aussi la sonnette d’alarme sur la dégradation de l’image de l’agglomération Grenobloise qui n’attire plus : 19 ans d’endormissement Destot et 3 ans de Piolle aboutissent à ce résultat "Ce territoire est en difficulté. Je ne mets pas en cause mon ami Christophe Ferrari (président de la Métro) et la métropole elle-même fait cetteanalyse. Il y a une difficulté d’image, je crois. L’image qu’ont les habitants de leur métropole n’est pas assez positive à cause de l’insécurité, des bouchons, de la saleté de la ville aussi, quand même… Plus fondamentalement, le triptyque université-recherche-entreprise est fragile, il faut le savoir ! Bien sûr, Grenoble est un écosystème unique […] mais il est fragile parce qu’il nécessite de l’attractivité. Si vous n’attirez plus des ingénieurs, des enseignants-chercheurs, des techniciens… vous courrez le risque que les industriels s’interrogent sur le maintien de leur activité. " Patrick LÉVY MET DOUBLEMENT LES PIEDS DANS LE PLAT Patrick Lévy, le Président élu de L'université Grenoble Alpes (UGA) a mis les pieds dans le plat lors de son interview au DL (21.1/18) recueillie par Célia Amphoux. Alors qu'il appartient sans conteste à la mouvance de la gauche, engagé, il est lucide sur l'environnement défavorable auquel l'université doit faire face. Mais en reconnaissant que "son ami Christophe Ferrari" et la Métro font la même analyse que lui Patrick Lévy met doublement les pieds dans le plat ; D'abord comment "son ami" Christophe Ferrari Vice Président aux Finances de la Métro sous Baïetto puis marionnette présidente de Piolle ne serait pour rien sur tous ces sujets qui dépendent de la Métro? Ensuite les propos qu'il rapporte démentent la parole publique car, jusque là, officiellement la Métro va de l'avant, l'agglomération est la plus moderne, a une longueur d'avance grâce à la transition (!) conduite par le Grand Timonier Grenoblois observé par la planète entière. LE GRAND TIMONIER POURSUIT SON DISCOURS SUR L'ENTRÉE DANS "LE NOUVEAU MONDE"Un Grand Timonier qui répétait encore béatement cette antienne lors de ses voeux du 31 janvier au Palais des Sports puisque selon lui il était en train de relever « les défis des transitions » énergétique, écologique, économique.. assurant faire entrer la ville dans « le nouveau monde » (!) (DL du 1/2/18) Ces propos triomphants, ces communiqués répétitifs sont démentis par Patrick Lévy qui appartient au sérail. Sa parole porte d'autant plus. Elle rejoint celle des Unions de Quartiers, les analyses conjoncturelles de l'activité commerciale de la CCI, le point de vue du Président du Medef38 qui rappelait que sous les municipalités Carignon, Grenoble était plus attractive que Lyon. P.LEVY SOULIGNE LE RISQUE ÉCONOMIQUE GRAVE QUE COURT L'AGGLOMÉRATION Elle rejoint les classements qui montrent tous que Grenoble a disparu des tableaux des villes ou l'on aimerait vivre. Mais Patric Lévy fait le lien entre cette perte d'attractivité et ses conséquences économiques, donc à l'emploi menacé. "vous courrez le risque que les industriels s’interrogent sur le maintien de leur activité " dit il en effet, sous forme de litote, puisque d'ores et déjà on sait que Grenoble n'attire plus. DEPUIS SGS THOMSON OBTENU par A.CARIGNON, QUELLE GRANDE IMPLANTATION INDUSTRIELLE ? Patrick Lévy ne peut que se féliciter que les anciens tiennent le coup : "Schneider inaugure des centres importants sur la Presqu’île" et "STMicroelec voit ses commandes stabilisées". Mais depuis la victoire d'Alain Carignon face à l'Italie qui a permis l'implantation de ST Micro à Crolles combien de géants industriels ont ils été attirés ? D'ailleurs Patrick Lévy est clair : "il ne faudrait pas que ces éléments cachent une vraie difficulté. Il y a des signes objectifs qui le disent" Il rejoint l'inquiétude des chefs d'entreprises. Après avoir remporté la victoire du Synchrotron face à Strasbourg Alain Carignon , Président du Département et Maire de Grenoble gagne face à l’Italie l’implantation de SGS Thomson à Crolles. La filière aux dizaines de milliers d’emplois était créée . Et depuis ? POUR P.LÉVY LA CHUTE DE LA VALEUR des BIENS EST UN SIGNE IMPORTANT De façon objective il relie également la catastrophique chute de la valeur des biens qui n'est évidemment pas un bon signe de santé de l'agglomération : "Quand la valeur immobilière baisse de 15 % à Grenoble, c’est un signe important" ajoute t il. Coup de pied au brave et discipliné Adjoint aux Finances, Hakim Sabri (Verts/Ades) qui avait tenté, au dernier conseil municipal, de démentir cette triste évolution appauvrissant les Grenoblois. LE CLAN AVRILLIER/COMPARAT (Verts/Ades) TENTE de le DISQUALIFIER ... Le diagnostic partagé du Président de l'Université s'ajoute à tous les autres. Il a donné lieu à une attaque en dessous de la ceinture du site des élus Verts/Ades dirigé par Laurence Comparat Adjointe au Maire et ex (ou actuelle ?) chargée de mission au développement durable (!) de l'Université Sendhal. Pour Raymond Avrillier et Vincent Comparat il s'agit toujours de disqualifier celui qui est classé "adversaire" à la minute ou il ne répète pas la ridicule propagande municipale. Ainsi pour eux "Il est étonnant qu’un scientifique s’abaisse au niveau des discussions de café du commerce." ... ET de LUI FAIRE LA LEÇON Les thémes et les faits qu'aborde le Président de l'Université, lequel ressent très clairement le déclassement de l'agglomération, sont du niveau du "café du commerce" selon eux. Et de lui faire, selon leur tradition, la leçon : "Il serait aussi souhaitable que l’université s’ouvre beaucoup plus sur la ville et apporte ses expertises et réflexions sur de nombreuses politiques publiques qui en ont bien besoin quand on voit comment elles sont mises à mal par les politiques gouvernementales successives. Il serait plus intéressant pour tout le monde que le nouveau Président s’intéresse à ce partenariat collectivités-université" ( site des Verts/Ades du 26/1/18) UNE INCAPACITÉ IDÉOLOGIQUE à GÉRER UNE VILLE et UNE AGGLOMÉRATION La pauvreté de la réponse - et les menaces implicites - en dit long sur l'état de la municipalité et du clan qui la dirige. En demeurant dans leurs dogmes, refusant de se coltiner avec la réalité, ils s'isolent de plus en plus dans une bulle virtuelle. Ils démontrent leur incapacité idéologique à gérer correctement une ville et une agglomération qui exige à la fois une vision, un cap et un pragmatisme à toute épreuve. LA CONTRADICTION de L'ATTELAGE BRINQUEBALANT de la MÉTRO La contradiction de l'attelage brinquebalant d'intérêts personnels constitué par Eric Piolle et Christophe Ferrari à la Métro s'aggrave au fur et à mesure que le mandat va vers sa fin. Il est impossible que l'un - actionnaire à Singapour- prône la décroissance tandis que l'autre -inaudible- poursuive un discours en faveur du développement en donnant des gages au premier dans chaque phrase. UNE AGGLOMÉRATION PARALYSÉE, SANS MESSAGE NI PORTE PAROLE, ENGLUÉE dans la BUREAUCRATIE Il en résulte une agglomération paralysée, sans message ni porte parole, dont la bureaucratie a pris le pouvoir avec la complicité de Claire Kirkyacharian Première Vice Présidente (Verts/Ades). Inapte à traiter les sujets de base dont elle a pris la compétence et concernant pourtant la vie quotidienne des grenoblois. Le fait que l'un des acteurs majeurs de la gauche grenobloise, à la tête de l'Université, porte ce jugement met fin aux tentatives dérisoires du système de défense tenté de temps en temps d'assimiler ces analyses de la réalité à du Grenoble-Bashing ou du Métro-Bashing. Les voeux "triomphants" d'Eric Piolle annoncés par ses derniers thuriféraires, sa récupération des Jeux Olympiques n'auront servi à rien. Le Roi est nu. Partagez l'article :TwitterFacebookE-mailWhatsApp Tags:Ades, Alain Carignon, Célia Amphoux, Christophe Ferrari, Claire Kirkyacharian, Eric Piolle, Hakim Sabri, Laurence Comparat, Patrick Lévy, Raymond Avrillier, UGA, Vincent Comparat Laisser un commentaire Annuler la réponse.