TRANSPARENCE : V.FRISTOT (Verts/Ades) DÉMASQUÉ par « VIVRE à GRENOBLE »

Vincent Fristot (Verts/Ades) l'étrange et mystérieux  mécanicien du système Avrillier a été démasqué une fois de plus. Et par une association qui le connait bien, "Vive à Grenoble", présidée par Bruno de Lescure, maître d'oeuvre de la pétition contre le projet esplanade de M.Destot laquelle  a grandement favorisé l'élection de la municipalité Piolle. "On peut s’interroger sur les déclarations de Vincent Fristot qui exerce actuellement son 3e mandat et a pris part à de très nombreuses reprises aux décisions d’achat et de vente de terrains pour les Zones d’aménagement concerté de la Ville (ZAC) comme par exemple De Bonne, Bouchayer-Viallet, Presqu’île, Flaubert…” lance " Vivre à Grenoble (Dl du 13/1/18). LA POLITIQUE de BÉTONISATION EST COMMUNE AUX ÉLUS PS/PC et VERTS/ADES  En citant le "3 eme mandat" de Vincent Fristot l'association met sur la place publique ce que nous répétons depuis longtemps : la politique de bétonisation de Grenoble est commune aux municipalités Destot/Safar (PS) et aux élus Verts/Ades. Depuis 1995 ces derniers occupent des responsabilités essentielles dans ce secteur : Raymond Avrillier, Adjoint au Logement, Maryvonne Boileau Présidente de l'OPHLM, Pierre Kermen Adjoint à l'Urbanisme, Christine Garnier déjà à la Métro  et ... Vincent Fristot, tous aux responsabilités pendant 12 ans sous la municipalité Destot. Claire Kirkyacharian, la mère des enfants de Raymond Avrillier, Première Vice Présidente de la Métro siégeant elle-même déjà dans la première municipalité Destot aux côtés de son compagnon d'alors... C'EST P.KERMEN,  ADJOINT (VERTS/ADES)  QUI A PORTÉ LE PLAN LOCAL d'URBANISME  C'est la majorité municipale PS/PC et Verts/Ades qui a voté le Plan Local d'urbanisme en 2005 sur proposition de Pierre Kermen. Pour l'essentiel c'est sur ce plan que repose encore la bétonisation massive de Grenoble, la 3 eme grande ville de France la plus densifiée. Dont les espaces verts par habitant se réduisent comme peau de chagrin, tombant en dessous de 12 M2 alors que la moyenne des grandes villes est de 48 M2 selon le palmarès UNEP. Ph. de LONGEVIALLE ( app PS) : "LE PLAN QU'ON APPLIQUE A ÉTÉ CONÇU PAR LES VERTS" Ce plan a été appliqué aussi le plus bêtement du monde par Philippe de Longevialle  (app PS) dans la période 2008/2014, l'Adjoint à l'urbanisme se contentant d'être le commentateur d'une politique définie sans lui. Comme le rappelle "Vivre à Grenoble", De Bonne, Bouchayer-Viallet, Presqu’île, Flaubert…sont bien communs aux élus PS/PC et Verts/Ades, les supplétifs s'asseyant sur toutes leurs convictions pour des postes n'ont rien modifié lors de leur bref passage. Ph de Longevialle  se protégeait   d'ailleurs dans Place Gre'Net  :   "le plan local d’urbanisme que l’on applique aujourd’hui a, pour rappel, été conçu en 2005 par les écologistes Pierre Kermen et Maryvonne Boileau". Dans le DL (13/1/18)  la seule critique qu'il peut faire sur le projet Galtier étant que Maryvonne Boileau ait pris la main pour tout tenir au lieu de laisser faire le privé : mais la densification est la même, la suppression des jardins et de la diversité de l'habitat engagée sous Destot et appliquée par lui avec le zèle du converti a été poursuivie avec la même implacable froideur par Piolle. E.PIOLLE PROMETTAIT de "REMETTRE à PLAT TOUS LES GRANDS PROJETS URBAINS"  En utilisant le projet de l'esplanade comme effet de levier électoral, s'appuyant sur la pétition de "Vivre à Grenoble" signée par 20 000 personnes,  la liste Piolle a sciemment trompé les  grenoblois. Son engagement N° 80 est l'un des plus symboliques  du cynisme avec lequel Eric Piolle a procédé : elle s'engageait à "remettre à plat tous les grands projets urbains. Esplanade, Flaubert, le projet de Presqu'ile, Lesdiguières, rénovation de Villeneuve, autant de projets sur lesquels nous reviendrons..."  alors que nombre d'entre eux étaient l'oeuvre de ses propres élus et qu'il n'était pas question de les remettre en cause. Eric Piolle n'est revenu que sur Lesdiguières seulement parce que le privé intervenait mais même à Villeneuve il poursuit les démolitions auxquelles il s'opposait pour engranger des voix. "VIVRE à GRENOBLE" ACHÉVE V.FRISTOT SUR SON TERRAIN  Il poursuit le mensonge jusqu'à aujourd'hui en annonçant droit dans les yeux de la caméra de sa vidéo que "nous divisons la densité par moitié" à l'esplanade. Le faux devient une seconde nature chez lui. Mais "Vivre à Grenoble" achève Vincent Fristot sur son terrain. L'association démontre que le grand n'importe quoi a gagné toute la municipalité. Critiquant la vente par le Conseil Départemental  qui espère tirer 9,4 M€ du terrain de l'ex IUFM, l'élu fait jouer le droit de préemption de la ville pour l'acquérir 5,4 M€.  « Il faut une constructibilité maîtrisée, pour davantage de qualité de vie. Or, on le sait, c’est mathématique, plus un terrain se vendra cher, plus le nombre de logements sera élevé… » ose Vincent Fristot. "SI ELLE VEUT UNE CONSTRUCTIBILITÉ MAÎTRISÉE ELLE DOIT CHANGER LES RÈGLES de SON PLU"  "Vivre à Grenoble" lui rappelle le fonctionnement de l'urbanisme dont il est Adjoint au Maire :  “Ce raisonnement est totalement erroné. En effet, pour un “grand projet” (3,2 ha) comme celui-ci, le prix du terrain est toujours calculé à partir de la surface constructible et non de la surface du terrain. On applique un ratio en euros par m² constructible appelé “Charge foncière” dans le milieu de l’immobilier. Il s’inscrit actuellement en moyenne entre 200 et 300 €/m² pour une opération. Par l’ensemble de ses règles (gabarits, hauteurs, espaces verts, nombre de places de parkings obligatoires,…), c’est le Plan local d’urbanisme (PLU), qui fixe le nombre de m² constructibles sur une parcelle, et par voie de conséquence le nombre de logements […] Seul le PLU, à travers ses différentes règles, détermine le nombre de logements constructibles sur un terrain. Sachant que c’est la Ville qui a instauré ce PLU, il ne tient donc qu’à elle d’en changer les règles si elle veut vraiment, comme elle le prétend, “davantage de qualité de vie” par une “constructibilité maîtrisée”.( DL du 13/1/18) M.BOILEAU (Grenoble-Habitat) et E.PIOLLE (Actes) VEULENT UN MONOPOLE  En rappelant que c'est le PLU des Verts/Ades qui fixe la densité et donc la valeur des terrains "Vivre à Grenoble" rappelle une évidence. En creux on comprend bien que Vincent Fristot qui n'a donné satisfaction nulle part quand les habitants ont demandé de revoir les projets pour une meilleure "qualité de vie",  s'en soucie comme d'une guigne. Maryvonne Boileau Présidente de Grenoble-Habitat ou Eric Piolle Président d'Actis voudraient simplement réaliser l'opération eux -mêmes, mais n'osent pas l'afficher. GRENOBLE-HABITAT VEUT ÉTENDRE  L'ÉCHEC URBAIN de GRENOBLE à TOUTE L'AGGLOMÉRATION  L'emprise actuelle de Maryvonne Boileau devient monopolistique. Elle construit partout et souvent n'importe comment. On a vu les problèmes des habitants rue Hoche hier et aujourd'hui c'est à Veurey-Voroize que le lotissement comprenant 13 maisons (dont deux toujours pas vendues) et 12 logements sociaux en un bloc pose de nombreux problèmes, comme partout. LES ÉLUS LOCAUX SONT DIRIGÉS PAR LEURS BUREAUX  Grenoble veut étendre son échec urbanistique à toute l'agglomération. A coups de loi SRU ou pour apporter des usagers aux transports en communs (!), les élus construisent massivement. Et la plupart des Maires ânonnent la leçon apprise pour répondre au mécontentement de leurs concitoyens. S'ils voulaient vraiment aider les plus modestes ils feraient ce qu'Alain Carignon suggère : vendre autant de HLM qu'on en construit puisque pendant 5 ans les logements sociaux vendus sont pris en compte dans la loi SRU. Trop simple. Nos élus locaux sont dirigés par leurs bureaux : le grade des  directeurs d'offices HLM -et leur salaire- et d'autant plus important que le nombre de HLM est élevé dans l'organisme qu'ils dirigent. Sur chaque dossier on mesure combien manque un élu en capacité d'incarner l'intérêt général  et au dessus du lot. CRÉÉR des BANTOUSTANS ÉLECTORAUX AU DÉTRIMENT des POPULATIONS En remettant Vincent Fristot à sa place, en lui rappelant ses responsabilités et l'incohérence de ses propos, "Vivre à Grenoble" rejoint la prise de conscience générale de ce qui se joue dans cette politique de densification à outrance: le désir de créer des  Bantoustans électoraux au détriment des populations et de la promotion individuelle. Il est encore temps d'empêcher son extension.

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