cet équipement est souvent occupé dans le jardin avec des risques pour ses occupants
une ambiance qui donne envie de « flâner » ( engagement 87 de E.Piolle)
Excédées les familles ont affiché un panneau en carton au dessus du règlement: "prostitution interdite, Merci Piolle". En effet ce minuscule espace vert accessible depuis les rues du Trocadero et des Arts, derrière le cours Berriat est devenu un des nombreux lieux de la prostitution et des deals.
De ce fait il est impossible aux familles de le fréquenter, de s'y promener, d'en profiter. D'autant que tout le secteur est envahi par une faune qui s'installe dans des transformateurs avec des risques y compris pour eux-mêmes. Bien entendu les riverains ont signalé, alerté, téléphoné... en vain.
La MUNICIPALITÉ "PARLE" de la PROSTITUTION
On sait que la municipalité a décidé une grande "action" dont elle a le secret pour contourner le problème : Elisa Martin annonce qu'on...en parle. Colloques, échanges, affiches, débats l'argent coule à flot pour meubler l'immobilisme. Ces phénomènes vieux comme le monde nécessitent une répression afin d'en réduire l'ampleur et de protéger les victimes le plus possible en secondant les associations qui s'en occupent. Pas besoin de colloquer.
On se souvient que la municipalité Destot, elle, était totalement dans le déni. Michel Destot (PS) affirmant dans une mémorable conférence de presse qui vantait "la baisse de la délinquance" que "Grenoble n'est pas une ville de prostitution" (DL Oct 2012)
un climat de désolation d’un square
devenu une sorte de squat en plein air
la rue du Trocadéro pour y accéder n’est pas plus engageante: vous êtes à Grenoble, capitale des Alpes
SQUARE GENIN ÉGALEMENT UTILISÉ
Rien de cela évidemment. Square Genin, prés de la gare, pas très loin du square Trocadéro, le problème est le même. La prostitution est installée en bordure du jardin et les fourrés derrière le mur servent d'exutoire. Pour les parents c'est un peu moins prégnant que square du Trocadéro qui lui, est privatisé.
Mais les lieux de prostitution se multiplient (avenue Alsace Lorraine, Jean Jaurès, Jean Pain, grands Boulevards, libération...) comme une vague qui progresse en même temps que la mafia prend le pouvoir à Grenoble. Car trafic de drogue et prostitution sont les deux mamelles qui alimentent ses ressources.
LE LAISSER FAIRE d'Eric PIOLLE FAVORISE LA MAFIA
Ensuite ça finit en règlement de comptes avec 28 impacts de balles dans la vitrine d'un magasin rue des Clercs en plein centre ville. Tout est lié et se tient. Laisser faire square du Trocadéro est en rapport avec les tirs à balles réelles qui secouent Grenoble.
Comme le résume parfaitement bien un commerçant voisin du magasin de la rue des Clercs qui a été criblé de balles: "ce qui vient de se passer, cela ressemble à de l’intimidation liée au grand banditisme. Mais cela donne l’impression finalement que le crime paie parce que l’argent de la drogue intègre l’économie légale, les dealers gagnent énormément d’argent. Et plus on laisse faire, plus ce sera difficile de revenir en arrière". (DL du 3/10/17)IL FAUT UN CHANGEMENT de la POLITIQUE de la VILLE
Tout n'est il pas dit sur tous les tons ? Les mesures à prendre ne concernent pas seulement le renforcement de la présence policière. Elles exigent un changement de politique de la ville. Si les élus de gauche, Verts et associés s'orientent vers de nouvelles parlottes c'est bien parce qu'ils ne veulent rien faire. Si on se rappelle les scores électoraux à la soviétique qu'ils enregistrent dans les quartiers concernés on comprend pourquoi la boucle est bouclée.