STÉRÉOTYPES : « ELLE EST MOCHE, DEUX FOIS TON ÂGE » LA PUB’ CHOQUANTE de Y.MONGABURU (Verts/Ades)

Plaque ta caisse, elle est mo­che et elle pue, elle a deux fois ton âge, elle te pollue la vie”…  Ou bien encore avec une photo de femme hystérique "on t'aide à trouver  mieux".  En dessous d'une autre tout aussi folle :  "elle te pollue la vie". Voilà  les nouveaux slogans publicitaires avec les photos qu’on voit fleurir sur les murs de Grenoble. On imagine les réactions si une municipalité de droite avait féminisé l’objet du ressentiment en le montrant du doigt comme «  moche «  qui «a deux fois ton âge »  et « te pollue la vie «. Pour ceux qui sont censés lutter contre la violence faites aux femmes ces expressions brutales qui flattent un machisme basique sont également dangereuses. TOUS LES COMBATTANTS CONTRE LES STÉRÉOTYPES SONT SILENCIEUX On se demande en particulier comment la direction du « Magasin/Cnac »  si sensible aux stéréotypes peut elle demeurer  silencieuse ?  Et toutes les féministes si vigilantes. Elles avaient regardé ailleurs il est vrai lorsque la seule femme directrice générale de la SEM Innovia avait été limogée par E.Piolle - alors que sa compétence était reconnue par lui-même- pour laisser sa place à Pierre Kermen (Verts/Ades) tout frais retraité de l'université  mais qui avait été tête de liste des Verts Grenoblois aux municipales de 2001. LA QUINZAINE CONTRE LES DISCRIMNATIONS AVAIT DEFENDU le VOILE à L'ECOLE  Ils récidivent donc sans vergogne. Si les élus de gauche et Verts avaient une quelconque éthique et un léger  rapport de vérité avec ce qu’ils énoncent ils interrompraient vite cette campagne qui met mal à l’aise aussi par sa vulgarité. La municipalité est loin de sa "quinzaine de lutte contre les discriminations" orchestrée par Emmanuel Carroz Adjoint au Maire (Verts/PG). Ou très prés ? Rappelons nous que parmi les invitées figurait l’écrivaine Largesse Bibimoune qui lutte contre  les discriminations dont seraient victimes les femmes  qui portent les  hijab, burkini ou jilbab. Elle lance à propos de l’interdiction du voile à l’école :  « leurs lois n’y font rien, que celles qui le veulent continueront de te porter, dis leur qu’ils n’ont plus le choix, il va falloir nous accepter, dis leur que la rumeur monte, et que nous sommes voilées et révoltées. » LE COÛT DE CETTE CAMPAGNE N'EST PAS COMMUNIQUÉ Entre ces stéréotypes dégradants  et l'acceptation de la soumission de la femme, la municipalité Piolle ne prend pas de gants se croyant protégée par son étiquette politique. Le coût de cette  nouvelle campagne de pub engagée par Yann Mongaburu (Verts/Ades) n’est pas plus communiqué  que la précédente conformément à l’opacité du système qui informe seulement sur la partie du dossier qui l'arrange. Mais  elle fait à nouveau appel à des connotations amoureuses - si on peut dire- qui sont une constante dans les campagnes décidées par " le président du SMTC" comme il se nomme lui-même. DÉJA LA CAMPAGNE SUR LE SIDA AVAIT CIBLÉ UNE COMMUNAUTÉ On se souvient de celle concernant le SIDA qui avait ciblé principalement les relations homosexuelles sans que personne ne se soit offusqué non plus d’une quelconque «stigmatisation »… Là encore la répétition du message qui montrait du doigt une seule orientation sexuelle dans les risques de propagation du Sida avait renforcé les clichés. Sur le fond la campagne sur « l’abandon de la caisse «  s’adresse à 1000 métropolitains qui ont des modèles anciens de voitures. On sait que 400 d’entre eux sont déjà interdits de pénétrer dans la ville. UNE CAMPAGNE SUR 450 000 PERSONNES QUI EN CONCERNE 1000  On se demande pourquoi, plutôt que ces budgets publicitaires s'adressant à 450 000 habitants de la Métro, les élus de gauche et Verts ne s’adressent ils  pas directement aux 1000 personnes concernées connues par les cartes grises pour leur proposer des solutions adaptées. Mieux vaudrait leur affecter les crédits dépensés en pub! D’autant que les possesseurs de ces véhicules figurent parmi les plus modestes : il est rare de conserver un véhicule très ancien, un peu délabré, avec un kilométrage considérable par simple plaisir. LA MANNE PUBLICITAIRE : UN MOYEN de PRESSION SUR LES MÉDIAS Mais  la municipalité Piolle fait de la manne publicitaire un moyen de pression sur les médias. Plus elle est importante, plus elle peut peser sur eux et l’exposition  de Yann Mongaburu localement n’est peut être pas étrangère à sa main facile sur le chéquier, même sans rendement sur le fond. Au passage elle fait tout le contraire de ce qu’elle avait annoncé puisqu’Eric Piolle s’était engagé à supprimer la publicité dans la presse. RETROUVER LE SÉRIEUX, le PRAGMATISME et L'AUTHENTICITÉ  Ce  énième coup  de com’ aux frais du contribuable pose autant de questions sur la forme que sur le fond. Plutôt que ce comportement infantile au nombrilisme exacerbé, consistant à se faire plaisir avec l’argent des autres par des messages douteux,  il serait temps de traiter les dossiers avec sérieux, pragmatisme et authenticité. Des qualificatifs visiblement difficiles à appréhender pour la municipalité Piolle et Y.Mongaburu. Dans un premier temps l'arrêt immédiat de cette campagne s'impose.
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