Ce soir ceux qui ont inauguré le Tram le 5 septembre 1987 se retrouvent autour d'un apéritif convivial place Paul Vallier pour marquer l'évènement: Alain Carignon qui a porté le dossier en organisant le référendum, puis décidant des travaux, Charles Descours son Adjoint alors Président du SMTC qui a mis en oeuvre l'opération et notamment la championne de cyclisme Jeannie Longo et le champion de Rallye Bruno Saby qui ont conduit les premières rames ce jour là. Mais aussi Pierre Gascon, Ancien Premier Adjoint au Maire et de nombreux élus.
Bien entendu la municipalité Piolle ne s'attarde pas sur cet anniversaire. Et pour cause. A l'époque la gauche et les Verts ont tout fait pour que le référendum échoue : il était porté par la droite.
On retrouve le réflexe de la municipalité Destot (PS) qui a organisé
le 20 eme anniversaire du nouveau Musée de Grenoble en oubliant d'inviter son initiateur : Alain Carignon.
COMME EN UNION SOVIETIQUE, L'HISTOIRE GRENOBLOISE EST RÉÉCRITE
Comme en Union Soviétique l'histoire grenobloise est souvent réécrite avec des lunettes rouges : certains faits sont gommés et des acteurs disparaissent des photos.
D'autant que cet anniversaire, comme l'a expliqué Kitty Lequesne, Présidente de EGR38 est l'occasion "
d’appeler à retrouver ce pouvoir partagé qui permet aux grenoblois de choisir eux-mêmes leur avenir. Aujourd’hui, comme hier et comme demain, l’avenir ne peut pas se construire contre les grenoblois ou sans eux. Les collectifs de citoyens, les associations comme la notre qui travaillent avec Alain Carignon à une véritable alternative à Grenoble entendent à nouveau donner aux Grenoblois le pouvoir de décider. "
SEULE UNE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE SINCÈRE PERMET DES AVANCÉES PARTAGÉES
« Alors que la municipalité Piolle décrète seule, sans consultation ni même étude d’impact, de fermer Grenoble au mépris de la pollution, de l’économie et de l’attractivité, alors que cette mesure ne figurait même pas dans les 120 promesses de sa campagne, il s'agit aussi de rappeler que seuls le respect des engagements et la pratique d’une démocratie participative sincère permettent de grandes avancées partagées.
LA MÉTHODE CHOISIE PAR Alain CARIGNON EST BRÛLANTE D’ACTUALITÉ
« Seules les vertus pédagogiques du débat contradictoire authentique conclu par un vote permettent de dégager les solutions acceptées par tous.
La méthode choisie par Alain Carignon pour le Tram est d’une brûlante actualité . Elle est antinomique de celle utilisée par la municipalité Piolle qui refuse de faire confiance aux grenoblois, abuse des artifices de communication et conduit Grenoble dans une impasse. »
On comprend aussi pourquoi la municipalité ne s'attarde pas sur cet anniversaire. Il fait trop contraste avec ce que vivent les grenoblois aujourd'hui.
Au lieu de servir ses administrés,
le Maire est hélas au service de son seul petit clan.
LE » MAIRE » notre MAIRE réside à VOIRON , qui le dément ?
La rumeur selon laquelle E.Piolle vivrait dans le Voironnais circule fortement . Elisa Martin (PG) l’aurait confirmé à plusieurs interlocuteurs dignes de foi. Cela étant ce n’est pas une information, tant qu’aucune preuve n’est apportée ou une confirmation par le Maire ou son cabinet. Ce n’est qu’une rumeur à ce stade. Nous sommes très rigoureux dans ce domaine.
Votre rigueur irait-elle jusqu’à admettre que les études pour l’installation du tram ont en fait commencé sous la municipalité Dubedout ?
Un mensonge répété ne devient pas vérité. 1/ A l’origine dans les années 70 Dubdedout était hostile au Tram et préférait le transport par cable. Carignon dés l’origine était partisan du Tram. 2/ A le fin des années 70 sous l’impulsion des élus Communistes qui présidaient le SMTC des études sur le tram ont été lancées. 3/ A la fin de l’année 82 Alain Carignon a indiqué qu’il présenterait une liste municipale, qu’il organiserait un référendum décisionnaire et voterait » oui » ». 4/ Une fois élu en mars 1983 il a organisé un référendum le 23 juin 1983 qui a obtenu 53 % de » oui ». 5/ Les études sérieuses ont alors été lancées pour le tram jusqu’en 1985. 6/ Le tram a été construit intégralement sous sa mandature et inauguré le 5 septembre 1987.
Bonjour
Malgré la distance, j’ai le souvenir assez net qu’Alain Carignon avait fait un argument de campagne de ce referendum pour rallier ceux qui ne voulaient pas du tram.
Parce qu’il faudrait quand éviter de faire croire que le tram n’était pas dans les tuyaux : il se serait fait sous Dubedout. Si la majorité d’alors ne voulait pas du referendum, c’était pour éviter qu’il soit rejeté alors qu’il était devenu indispensable.
A ce titre Alain Carignon a pris un risque important, avec un oui qui l’a emporté à 53% pour moins de 40% de votants.
Je sais, ce n’est jamais un risque de donner la parole au peuple, etc. Mais si 20% des électeurs grenoblois avaient refusé le tramway, on faisait quoi ?
Merci de votre contribution. En consultant les archives Alain Carignon a fait campagne en indiquant qu’il ferait un référendum et voterait » oui » lui-même à ce référendum. Concernant les délais visiblement tout était à faire puisque voté en juin 1983 par référendum il a fallu 2 ans d’études conduites sous la municipalité Carignon qui a obtenu que ce soit le premier tram au monde accessible aux handicapés. En 1985 les travaux ont pu commencer et 2 ans après il était inauguré. S’agissant du » risque » en effet la démocratie est un risque. Mais quand on voit aujourd’hui les effets des mesures imposées par la municipalité actuelle, on peut imaginer qu’un référendum avec échanges d’arguments aurait peut être évité bien des erreurs.