RENTRÉE des CLASSES: LES RETARDS EN CONSTRUCTIONS SCOLAIRES PERSISTENT

A Jean Macé une génération d'élèves aura accompli sa scolarité dans des préfabriqués. La brillante municipalité Destot (PS) avait densifié le quartier -dont 520 logements au clos des Fleurs- sans prévoir les écoles. En février 2018 la nouvelle école Simone Lagrange sera enfin ouverte ! Mais le concept choisi est si dense que les maternelles ne verront pas la lumière du jour. La municipalité Piolle et son mirobolant "Plan école" n'a pas encore trouvé 180 000 € pour maintenir tout à côté l'école Maternelle Claude Bernard à taille humaine et qui bénéficie d'un jardin. A l'esplanade elle annonce que les 1000 nouveaux logements seront reliés par une passerelle sur l'Isère afin que les enfants soient scolarisés à S.Lagrange alors que la capacité de l'école sera déjà utilisée à son maximum. Ainsi avec chaque nouvelle bétonisation les élus créent les problèmes scolaires du lendemain. CENTRE VILLE :  1 200 NOUVEAUX LOGEMENTS SANS ÉCOLE SUFFISANTE Au centre ville c'est pire. Entre la rue Hoche et la caserne de Bonne les municipalités Destot et Piolle (Verts/PG), d'un commun accord, ont construit 1 200 nouveaux logements ! L'école Aubrac qui a amputé le parc ne correspond pas aux besoins. Il a fallu en catastrophe abattre un superbe Tilleul à la rentrée précédente pour installer un préfabriqué dans la cour. Maintenant il faut construire l'école qui manque en amputant à nouveau le parc Hoche, déplaçant les terrains de Basket, réduisant le skatepark du square Silvestri et abattant au passage à nouveau des arbres!  Une bétonisation maximale avec des espaces verts et des équipements publics réduits au minimum. La priorité avait été donnée à la bétonisation du secteur sans réserver un espace pour l'école. LA LISTE DES ADJOINTS RESPONSABLES de CETTE IMPÉRITIE Pour mémoire rappelons les noms de ces tout aussi brillants Adjoints au scolaire et à l'urbanisme qui sont responsables de cette situation pendant la période, certains donnant encore des leçons sur le sujet de l'urbanisme ou du scolaire. Leurs patronymes méritent d'être retenus: Pierre Kermen (Verts/Ades) Jean-Marc Cantèle ( Verts/Ades) Philippe de Longevialle (app PS) Paul Bron (app PS) et Fabien Malbet (Verts/PG). LES MUNICIPALITÉS DENSIFIENT D'ABORD et COURENT DERRIÉRE les BESOINS APRÉS Mais la situation est la même à Berriat avant même que le projet Raymond soit achevé. Le bourrage de HLM dans toute la ville induit un nombre d'élèves supplémentaires considérable et des besoins d'accueil en maternelle tout aussi élevés. Les municipalités densifient d'abord puis courent derrière les besoins scolaires ensuite.  A VILLENEUVE LA "VILAINE" DROITE A SAUVÉ LA RENTRÉE A villeneuve ou la municipalité Carignon avait réparé l'oubli de la municipalité Dubedout (PS) et apporté le collège qui manquait c'est encore la vilaine droite qui apporte la solution au collège qui a brûlé: en 3 mois elle a trouvé la solution, rénové un collège voisin et les élèves de Villeneuve font leur rentrée normalement ce matin. Il y a ceux qui parlent sans cesse de la priorité au scolaire et ceux qui prouvent leur préoccupation. Rappelons en parallèle que le gymnase qui a aussi brûlé à Villeneuve mettra 10 ans pour être reconstruit. Mais l'Omerta et le laxisme se poursuivent concernant ces actes qui remettent en cause les valeurs de notre société. Toujours pas de sanction, ni de modification de la politique d'attributions de logement, ni de rééquilibrage des quartiers par l'accession à la propriété . voir la vidéo de la rentrée à Lucie Aubrac  : Alain CARIGNON : UN DÉSÉQULIBRE INQUIÉTANT  Comme le relève Alain Carignon dans un communiqué publié pour la rentrée scolaire un problème significatif de l'évolution de Grenoble s'ajoute: "rien n’est entrepris  pour remédier au déséquilibre inquiétant de Grenoble : un tiers des effectifs scolaires du nord de la ville viennent du sud, fuient la ghettoïsation ou la paupérisation et cette tendance ne ralentit pas." Cette pression déséquilibre évidemment les écoles du nord de la ville qui seraient plus apaisées sans elle. "Qu’en sera t il lorsque le nord de la ville bétonné lui aussi ressemblera au sud, sans espaces verts, de loisirs et sportifs ?" demande Alain Carignon. LA VILLE AURAIT BESOIN D'UN MORATOIRE SUR LA BÉTONISATION  L'Ancien Ministre relève aussi qu'"au plan des investissements la municipalité est loin de ses annonces mirobolantes et son « plan école»  concerne beaucoup de réalisations du…prochain mandat." Pour lui "pour rattraper réellement le considérable sous équipement scolaire accumulé de Grenoble, la ville aurait besoin d’un moratoire sur la bétonisation : en le refusant la municipalité poursuit la fuite en avant qui aggrave les problèmes futurs des élèves grenoblois."

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