DÉLINQUANCE: LE GAM SOUTIENT L’IMMOBILISME MUNICIPAL

Une grenobloise a excellemment décrit dans une" lettre ouverte" à Eric Piolle la dramatique situation qu'elle vit. Venant d'acquérir un logement dans le centre ville elle constate qu'il est inhabitable, qu'aucune publicité n'est faite sur le fait que l'OPHLM que préside Eric Piolle est le co-propriétaire majoritaire de nombre d'immeubles. 18 MOIS D'IMMOBILISME d'E.PIOLLE POUR UN IMMEUBLE HLM GANGRÉNÉ Elle constate que l'OPHLM qu'il préside attribue des logements sans que les locataires ne respectent aucun des devoirs qui permettent le vivre ensemble. Que les plaintes portées pendant 18 mois par l'ancien propriétaire auprès du Président des HLM n'ont donné lieu à aucune mesure de la part du Maire-Président: ni avertissement, amendes, convocation des familles... LA CRÉATION DE MINI GHETTOS TEND A EN CRÉER UN PLUS VASTE  Cette grenobloise décrit les conséquences pour elle-même mais visiblement dans un but pédagogique en élargissant aux conséquences collectives: d'abord pour l'immeuble lui même. Le départ des familles "normales" tend à créer un ghetto.  Plus elles partent, plus le ghetto s'aggrave ( délinquance, drogue). Pour le quartier ensuite et le centre ville qui se dégradent ensemble comme le dénoncent les habitants sur tous les tons. UNE SPOLIATION DONT LES PROPRIÉTAIRES SONT LES VICTIMES Elle constate que la spoliation dont elle est victime - le biens qu'elle vient d'acheter a déjà perdu le tiers de sa valeur- est générale dans la ville: la valeur des biens est en baisse régulière depuis 10 ans et s'accélère. Dans les nouveaux quartiers plus personne ne peut revendre un appartement au prix acquis. Cette paupérisation générale est une injustice  collective. Pourquoi s'en prendre à ceux qui ont acquis des biens à la sueur de leur front qui permettent aussi à la collectivité d'économiser des dépenses sociales en ne reposant pas sur elle? SUR PLACE GRE'NET , LE GAM JUSTIFIE L'IMMOBILISME MUNICIPAL  Ce faisant ils assument leur part de solidarité en permettant à la collectivité d'investir en faveur de ceux qui en ont besoin.Il s'est trouvé Pascal Clérotte du Groupe d'Analyse Métropolitain ( GAM) pour lui répondre sur  Place Gre’Net (6/8/17 ) afin de justifier l'immobilisme de la municipalité. Pour lui toutes ces remarques et désagréments relèvent du " droit privé". Le Maire, Président de l'OPHLM est exonéré de toute responsabilité.  D'ailleurs "  de manière générale, si on veut de la tranquillité, il ne faut pas vivre en centre-ville qui par définition est très animé"  explique t il. Ici encore faisant l'amalgame entre "l'animation" que tout le monde comprend parfaitement et la vie impossible imposée par une minorité à une majorité . CHASSER LES FAMILLES DU CENTRE VILLE  Les habitants du centre ville en colère en ce moment contre la tactique de la municipalité qui laisse se développer des activités monothématiques avec pour conséquence de chasser les familles savent de quoi il s'agit. Il est intéressant de noter au passage que Pascal Clérotte qui a été lui-même victime d'un procès en sorcellerie pour une erreur de mots sur une personne, se livre à une telle défense en règle de l'inertie municipale. LE PRÉSIDENT de l'OPHLM N'AURAIT AUCUNE RESPONSABILITÉ sur L'ÉQUILIBRE des HLM Ainsi  un Maire , Président de l'OPHLM n'aurait aucune responsabilité dans les attributions de logements HLM, le respect des règlements, aucune action à conduire pour faire appliquer les règles de vie collective. De quoi vous écoeurer de voter. D'ailleurs personne n'a rien à reprocher aux " bailleurs sociaux" ( formule qui permet de noyer dans l'anonymat les responsables politiques qui sont à la tête des organismes et peuvent être connus seulement quand ils coupent les rubans ) sur les attributions de logements. Comme si aucun critère ne pouvait être édicté et appliqué en matière des devoirs dus à une collectivité qui vous loge! JOUHAUX: " CE QUARTIER A COMME TOUS LES QUARTIERS SES PROBLEMES"(GAM) Malheureusement pour lui Pascal Clérotte qui veut se conformer au politiquement correct du discours sur les quartiers après avoir été accusé d'avoir franchi la ligne rouge sur Soukaina Larabi, , tombe à coté avec son exemple . Il juge que Jouhaux  " est en effet plus paisible que le centre ville et l’immense majorité des gens qui y habitent ne s’en plaignent pas, même si ce quartier a comme tous les quartiers ses problèmes" . 30 FAMILLES DEMANDENT UN RELOGEMENT D'URGENCE A CAUSE de L'INSÉCURITÉ Deux tours , le 3 et le 5 rue du 140 eme RIA prises en mains par les dealers qui font la loi, un quartier qui est sous leur joug, des balles qui sifflent au pieds des immeubles, des feux déclenchés à l'intérieur de l'allée , 30 familles qui demandent depuis janvier un relogement d'urgence car elles ont peur pour elle même et leurs enfants c'est un quartier qui a "comme tous les quartiers des problèmes" .  Il aurait pu citer aussi Très Cloitres ou la drogue et la prostitution imposent leurs lois dans des HLM dont la gauche et les Verts gèrent les attributions depuis 20 ans. Ou bien tous les quartiers en effet sont dans cette situation et celui-ci ressemble aux autres. C'est grave. Ou le GAM ignore cette dramatique réalité vécue quotidiennement. UNE CONTINUITÉ POLITIQUE : NE RIEN CHANGER EN PROFONDEUR Ce déni ou cette cécité sont significatifs de la culture ambiante grenobloise. En réalité la plupart des intervenants politiques sous des appellations différentes se situent dans une continuité politique: ils ne veulent rien changer. Il s'agit de surfer sur les mots et de ne heurter personne. Ni au plan de la situation financière, ni au plan de la dégradation du vivre ensemble, ni du point de vue de la perte d'attractivité générale de l'agglomération, ces intervenants ne veulent débattre de politiques vraiment alternatives à celles qui sont conduites depuis une vingtaine d'années. Qui aboutissent à une crise majeure de la ville. LA VOLONTÉ QUE LES MEMBRES du MÊME COLLECTIVITÉ PROGRESSENT ENSEMBLE  Car en l'occurrence l'intérêt général est bien exprimé et défendu par cette grenobloise qui demande que le vivre ensemble soit rétabli , que la ville et tous ses habitants soient tirés vers le haut, que la sécurité soit assurée afin que les membres d'une même collectivité progressent ensemble, même si le point de départ et d'arrivée de chacun n'est pas le même.Cela passe par l'affirmation et le respect de règles de vie commune, par des interdits et des sanctions, la responsabilisation et pour la municipalité elle-même par des réformes de structures lui permettant de faire face aux besoins des grenoblois. LE GAM DANS LA CONTINUITÉ de la MUNICIPALITÉ DESTOT/SAFAR (PS)  C'est une régression sans nom que de contraindre une grenobloise  qui vient d'acquérir un logement rue Raoul Blanchard de le revendre un tiers moins cher parce que les élus n'assument pas leurs devoirs. Parce que les voyous imposent leur loi. Avec une telle analyse  le GAM se situe dans la continuité  de la municipalité Destot/Safar. A force de regarder ailleurs lors des drames qui se sont succédés , à force d'empiler les dépenses de fonctionnement pour financer son clientélisme exacerbé elle a favorisé le repli sur soi, le communautarisme, a été contrainte d'augmenter les impôts de 10 % en 2008 ( faisant de Grenoble la première des villes de plus de 100 000 habitants  pour l'impôt sur les ménages) et a tellement poursuivi sa gabegie que la ville est encore au bord de la mise sous tutelle. LE GAM DÉFEND LES INTERÊTS PARTICULIERS des ÉLUS PS/PC et VERTS/ADES/PG  " Il est regrettable que vous n'ayez pas écrit une tribune traitant de l’intérêt général" répond le GAM à cette grenobloise. Alors que sa tribune transpire de toutes ses fibres l'intérêt général de la ville et de ses habitants. En effet les conséquences sur l'intérêt général de Grenoble seront considérables si les mesures qu'elle appelle ne sont pas prises. Par une étonnante inversion c'est bien le GAM, qui, en l'occurrence sur ce dossier important, défend des intérêts particuliers: ceux des élus qui se partagent Grenoble et l'agglomération depuis plus de 20 ans, conduisent  les mêmes politiques en limitant  le " débat" entre ceux qui sont sur le fond d'accord pour les poursuivre. Les querelles de surface portant sur les postes. Source : article “M. Piolle, je vous demande justice et équité, et de faire appliquer la loi” | Place Gre'net - Place Gre'net
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