TRANSPORTS en COMMUNS : JONCTION de la DÉLINQUANCE et de L’EXTRÊME GAUCHE
Posted On 20 juillet 2017
A Grenoble les murs parlent
et disent tous la même chose …
6 contrôleurs à la fois ont été à nouveau attaqués dans un bus de la ligne C5 au niveau de l'arrêt Pasteur le 14 juillet selon le DL (15 et 16/7). Au moment ou ils contrôlaient une femme et un adolescent ceux ci se sont rebellés, l'adolescent (!) a donné des coups de poings et la femme a appelé des renforts. Sept hommes sont arrivés et ont violemment agressé les agents de la Tag avant de lancer des menaces. Les contrôleurs, blessés, sont ensuite partis se faire soigner à l’hôpital.
Cette scène de la vie quotidienne à Grenoble dans la ville et l'agglomération "apaisées" d'Eric Piolle (Verts/PG) n'est pas rare.
CONDUCTRICE AGRESSÉE, 180 VALIDEURS de TRAM DÉTRUITS...
On se souvient qu'une conductrice de bus a été agressée à coups de poing par "deux jeunes femmes" le 23 avril, sur le cours de la Libération (DL du 24/4). Chaque fois un regard, un contrôle, le refus d'accepter la règle commune en est la cause.
Mi-avril aussi des ultras ont détruit 180 valideurs de Tram et 7 distributeurs de tickets afin de réclamer la "gratuité" totale des transports. Ils ont été mis “hors service” par l’injection d’un produit corrosif. Une série d’attaques « coordonnées et très organisées, d’une ampleur inédite » avait écrit le DL (14/4/17). Au passage, coût pour le contribuable et l’usager: 250 000 €. Elle coûte déjà cher cette "gratuité".
Y.MONGABURU (Verts/Ades) NE PUBLIE PLUS LES STATISTIQUES Yann Mongaburu Président (Verts/Ades) du SMTC ne publie plus les statistiques de la délinquance dans les transports depuis septembre 2015. Pour lui, cacher le thermomètre permet de faire l'opacité sur la température. Il ne publie plus non plus le pourcentage de ceux qui empruntent les transports en refusant de payer. Leur nombre était en augmentation phénoménale et déjà autour de 15 % au moment des derniers chiffres publiés.
E.PIOLLE (Verts/PG) AVAIT PROMIS la "GRATUITÉ" AUX 18 /25 ANS
En parallèle la campagne pour la "gratuité" des transports s'intensifie. Il ne se passe pas de semaines sans que le DL ne rende compte de "l'action" du comité pour la gratuité. Les Rouge/Verts grenoblois eux-mêmes avaient promis la "gratuité" aux 18/25 ans pendant la campagne électorale afin de draguer les suffrages des jeunes. Ils n'ont pas plus appliqué cet engagement que les autres.
La « gratuité » des transports pour les 18/25 ans n’était qu’un aspirateur à suffrages mais la démagogie donne des idées
LA DÉLINQUANCE JUSTIFIE la "GRATUITÉ" DANS LES TRANSPORTS
On retrouve cette jonction entre la délinquance et l'extrême gauche. La seconde apporte une justification à la première. Elles se nourrissent l'une l'autre. Plus la violence s'exercera dans le refus de payer les transports, plus leur "gratuité" sera justifiée pour ceux qui la réclament. La "pression" doit devenir intenable. Les élus doivent s'incliner face à la violence. Ici comme partout donnant la pire des leçons qui soit.
LA PRÉSENCE des CONTRÔLEURS EST LE DERNIER REMPART
L'argumentation étant que "gratuits" ils sont plus fréquentés, que l'apport des usagers dans le budget des transports, au final, est de l'ordre de 20 ou 25 % seulement etc... Bien entendu on ne précise pas par quel type de clientèle les transports sont alors "plus fréquentés". Aujourd'hui la présence des contrôleurs est le dernier rempart car elle implique une obligation de la part de l'usager qui n'a pas seulement "des droits" et qui sécurise les transports collectifs. Les agents interviennent en effet parfois sur le comportement également.
PIEDS SUR LA BANQUETTE : IL MENACE DE MORT
Ainsi le 7 juillet dernier a raconté le DL (8/7) un passager de la ligne A n’a pas apprécié qu’un agent de prévention de la Semitag lui demande de retirer ses pieds de la banquette qui se trouvait devant lui à l’arrêt de la Gare à Grenoble. L’homme s’est alors mis à proférer des menaces de mort sur fond d’insultes racistes.
DE NOMBREUX PARENTS INTERDISENT LES TRANSPORTS COLLECTIFS
Déjà nombre de parents interdisent à leurs enfants de les emprunter et les agents de contrôle sont un facteur qui rassurent ceux qui leur font encore confiance. Imagine t on ce qu'ils deviendraient les rames livrées à elles-mêmes, le chauffeur enfermé dans sa cabine ?
Rue Charles péguy
Rue Irvoy
PERSONNE NE DIT QUE LA "GRATUITÉ" C'EST LE TRANSFERT à L'IMPÔT
Bien entendu ceux qui refusent de payer et ceux qui prônent la "gratuité" ne disent jamais qu'ils transfèrent le coût sur l'impôt. ça tombe bien le dernier lien entre les services rendus par une ville et l'impôt payé, à savoir la taxe d'habitation, devrait disparaitre pour le plus grand nombre si l'on en croit E.Macron.
L'IRRESPONSABILITÉ COMPLÈTE
Ainsi pour une part de plus en plus importante de la population -50 % ?- le lien au plan national (impôt sur le revenu) et local (taxe d'habitation) entre les dépenses de la collectivité et l'impôt payé aura totalement disparu en affichage. Car la TVA, collecte anonyme, qui alimente le budget de l'Etat n'a aucune vertu pédagogique.
Alors toutes les "gratuités" seront bonnes à prendre et l'irresponsabilité complète.
LE CITOYEN TRANSFORMÉ EN CONSOMMATEUR
L'aboutissement de l'idéologie dont la phraséologie "anti-finance " sert de sésame telle que développée par l'extrême gauche locale est alors atteint: les citoyens sont devenus des consommateurs auxquels la collectivité doit fournir des services "gratuits". La finance a en effet disparu. On ne sait plus qui paie.
Grenoble est la première ville de sa catégorie pour l'impôt sur les ménages (villes de + de 100 000 habitants) elle est en passe de devenir la première pour la dette et elle est sur le podium pour les dépenses de fonctionnement par habitant !
TRANSFÉRER TOUTES LES DÉPENSES à L'IMPÔT DANS UNE VILLE EXSANGUE
Plus la démagogie locale va s'aggraver, plus le petit nombre de ceux qui paient l'impôt va se réduire et devenir de plus en plus insupportable dans une ville ou en parallèle la valeur des biens se dégrade.
Cette délinquance et le discours politique qui la légitime sont en réalité explosifs pour l'agglomération grenobloise : en aggravant l'insécurité dans les transports en communs la gauche et les Verts réduisent de plus en plus cet outil remarquable à son utilisation par une population captive déjà victime par ailleurs. En transférant à l'impôt toutes les dépenses dans une ville déjà exsangue, ils conduisent Grenoble dans l'impasse financière.