FERMETURE de GRENOBLE: LA RUE MILLET DIT NON

Les réunions se suivent et se ressemblent. Partout la municipalité Piolle (Verts/PG) entend le même son. Les grenoblois sont atterrés par la décision brutale et sans étude d'impact préalable de fermer la ville. Antoine Back (Verts/PG) répète toujours la même chose aux habitants, les prenant pour des crétins: " nous sommes sur un projet ascendant, la page est presque blanche. Nous avons besoin de vos bonnes idées pour aménager un espace urbain désirable" disait il aussi aux riverains de la rue Millet ( DL du 3/6/17) comme il le disait rue de la République et comme il le dira ailleurs. TOUT EST DISCUTABLE...  UNE FOIS LA DÉCISION PRISE La page est "presque " blanche" en effet! Les décisions essentielles sont prises et il faut se débrouiller avec. Avec Piolle les grenoblois peuvent tout co-construire. L'accès à la ville étant fermé tout est discutable sauf de préserver un accès voitures. Comme à l'Esplanade on débat du projet comme on veut une fois la décision prise d'implanter 650 logements. Ou bien à Flaubert ou il est décidé de faire 2000 logements. Tout le reste peut se débattre . " NOUS AVONS ACHETÉ IL Y A 3 ANS PARCE QUE CE N'ÉTAIT PAS PIvTON" Rue Millet les habitants ont ramené la municipalité à la réalité.  « Certains parmi nous ont acheté ici il y a trois ans, juste­ment parce qu’ils ne sont pas piétons », a rappelé une jeune femme. Elle a été spoliée par le programme de Piolle qui a caché qu'il allait fermer Grenoble. Un commerçant a fait état d'une baisse dramatique de son chiffre d'affaires. Un autre a  regretté que les handicapés soient chassés du secteur par l'absence de stationnement ce à quoi Antoine Back a répondu qu'ils stationneraient... plus loin. LES HABITANTS FONT PART DE LEUR INQUIÉTUDE et COLÉRE Comme le rapporte le DL les 30 habitants présents ont " fait part aux élus de leur inquiétude ou colère" . ça n'a pas empêché les collaborateurs des élus de dévider leurs éléments de langage sans rapport avec le vécu des habitants. Ainsi Philippe Jacquelin a rappelé que ces zones piétonnes vont se mettre en place, mais que « rien n’est décidé pour leur aménagement pour l’instant : les plans doivent être validés par le conseil municipal en janvier, ce qui laisse du temps pour imaginer des choses en­semble et tester différents usa­ges ». En fait tout est décidé sur le partage de la voirie et ceux qui en seront interdits mais on pourra discuter de l'emplacement d'un bac à fleurs. LES MOTS du MARKETING de L'OPÉRATION APPLIQUÉS à une RÉALITÉ QUI RÉSISTE Quant à  Sylvie Barnezet, res­ponsable de la "participa­tion citoyenne" (!)  à la Métro, elle répète en boucle que  « ce sera l’occa­sion pour les riverains de s’ap­proprier la rue ». On se demande ou ils habitent? Bref les mots du marketing de l'opération appliqués à une réalité humaine qui résiste. A partir de quand la municipalité acceptera t elle de véritablement co-construire avec les Grenoblois. Faut il lui en rappeler la définition? ENGAGEMENT N°1: " DONNER DU POUVOIR D'AGIR AVANT LA DÉCISION"  " Associer les habitants pour co-construire les projets dès leur élaboration, c'est donner du pouvoir d'agir avant la décision, en lieu et place d'un petit pouvoir d'amendement de projets déjà ficelés. L'élaboration avec les habitants des grands projets municipaux sera basée sur un diagnostic partagé et de véritables scénarios alternatifs " . Il s'agit de l'engagement N°1 de la liste Piolle. Dans aucun des 119 autres engagements pris, il n'était question de fermer l'accès de Grenoble à la circulation. Cette décision non annoncée aux électeurs, qui engage la ville au delà du mandat Piolle ne méritait elle pas plus que toute autre de voir appliqué l'engagement N°1?    
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