Deux Conseillers municipaux bons symboles de la tromperie municipale: Salima Djidel (Verts/PG) censée acheter bio et local pour la restauration scolaire se fournit chez les agro industriels du sud de la France et Alan Confesson (PG) le révolutionnaire mélenchoniste qui a donné le contrat de l’éclairage public à Bouygues/Vinci alors que depuis 100 ans il était assuré par le service public !
«La légumerie locale et bio ABépluche installée au Fontanil-Cornillon risque de mettre la clé sous la porte, sous peu » a révélé le site d’information Place Gre’Net ( 23/3 et 3/4/ 17) malgré les beaux discours de la municipalité Piolle (Verts/PG) sur le manger bio et le consommer local.
La journaliste Séverine Cattiaux qui a enquêté a constaté que Grenoble ne consomme pas local pour ses légumes : « Un fait est donc établi : la proportion de légumes locaux servis dans les assiettes des 9 000 convives grenoblois quotidiens est plutôt mince ».
Salima Djidel la conseillère municipale (Verts/PG) chargée du dossier avoue qu’elle se sert dans le sud de la France, un contrat ayant été conclu pour 3 ans avec une entreprise de ce territoire. Mais fidèle à l’enfumage général de sa municipalité, elle affirme qu’elle ne boude pas la légumerie ABépluche : « Nous nous rencontrons régulièrement avec Charles et Marianne, les cofondateurs de la légumerie […] Pour nous, la légumerie a le mérite d’exister. » ( !).
S.DJIDEL ( VERTS/PG) : "le LOCAL MANQUE de VISIBILITÉ" (!)
Mais elle a des difficultés à travailler avec une légumerie locale du fait de son « manque de visibilité par rapport à la capacité de ses propres fournisseurs à l’approvisionner »
Alors qu’évidemment la légumerie ABépluche est de taille à assurer l’approvisionnement de la cuisine centrale de Grenoble en légumes de quatrième gamme. Si le local « manque de visibilité » faut il qu’il soit national et éloigné pour en avoir une ?
MAIS ELLE "VA RECEVOIR ABépluche" ...
Salima Djidel promet de ne rien faire puisqu’elle assure à Place Gre’Net qu’elle « va se pencher sur le cas d’ABépluche » et elle va « les recevoir en lien avec les 49 autres communes et les différents chefs de service ». On croirait du Piolle dans le texte. Comment noyer quelqu’un qui est en train de couler ?
https://grenoble-le-changement.fr/2017/04/22/grenoble-et-e-piolle-crea-le-desert/GRENOBLE CONSOMME 4 TONNES : UNE TONNE SUFFIT POUR ASSURER LA SURVIE du "MANGER LOCAL"
Chaque semaine, il sort de la légumerie ABépluche, installée sur la commune Fontanil-Cornillon, deux tonnes de légumes épluchés, râpés, coupés en cube ou en frites, ce qu’on appelle les produits de quatrième gamme. Des produits locaux ou bio.
Il faudrait vendre une tonne supplémentaire de légumes épluchés par semaine pour équilibrer le budget de la légumerie, dont l’activité a démarré en 2012.
"ON SE POSE LA QUESTION D'ARRÊTER"
Marianne Molina, cofondatrice d’ABépluche rappelle à Place Gre’Net : « Nous sommes le maillon qui manquait localement entre les producteurs locaux et les cuisines centrales. ABépluche a quatre employés et travaille avec une trentaine de producteurs locaux et bio. (…) « Mais les commandes ne sont pas au rendez-vous et on se pose la question d’arrêter si rien n’évolue d’ici fin avril », alerte l’ingénieure reconvertie dans une activité correspondant à ses valeurs.
GRENOBLE PRÉFÈRE LES LÉGUMES BIO SURGELÉS des AGRO INDUSTRIELS
le potentiel de débouchés existe pour la légumerie locale. Le local, la qualité et la transparence ont un coût. Ce que confirme Marianne Molina : «Nous sommes parfois un peu plus chers que la concurrence, mais nos produits sont irréprochables. » Autrement dit, il faut savoir ce qu’on veut : soutenir les circuits-courts, l’agriculture locale… ou acheter au moindre coût des légumes bio surgelés vendus par les agro-industriels
LA VILLE EN TRANSITION : TOUT POUR LA COM'
Grenoble engloutit 4 tonnes de denrées par jour et communique sur le 100 % bio d’ici 2020 ce qui est encore un simple effet d’annonce.
Car autrement les élus à l’avant-garde ( !) de la transition écologique qui voient si loin auraient regardé près de chez eux, au Fontanil-Cornillon plutôt que d’inviter Nicolas Hulot et d’organiser une biennale de "la ville en transition."
https://grenoble-le-changement.fr/2017/03/09/ville-en-transition-la-grande-tromperie/
Un quart des besoins des cantines scolaires de Grenoble suffiraient à sauver l’existence de la seule entreprise locale qui répond aux objectifs définis par la municipalité dans ce domaine.A moins que, comme les autres, la promesse de ce secteur n’engage que ceux qui la reçoive.
E.PIOLLE MENACE 5000 EMPLOIS dans le CENTRE VILLE
Pendant qu'Eric Piolle menace 5000 emplois des services et du commerce dans le centre ville en fermant les accès, il n'est pas capable en parallèle de faire exister le peu de ceux qui sont créés sur les créneaux qu'il est censé promouvoir. On se demande ensuite pourquoi l'agglomération poursuit sa paupérisation et pourquoi de plus en plus de personnes sont dans la rue.
https://grenoble-le-changement.fr/2016/10/27/fermeture-da-sembat-le-risque-du-plus-grand-plan-social-iserois-selon-la-cci/
La photo est de Place Gre'Net ( Séverine Cattiaux)