MI-MANDAT: LA LISTE des 120 TROMPERIES D’ERIC PIOLLE
Posted On 20 février 2017
120 engagements,120 tromperies. Ce n'est pas un slogan mais une triste réalité. Le collectif " Grenoble, le Changement" a participé à l'étude exhaustive des 120 engagements pris devant les grenoblois par la liste Piolle (Verts/Ades/PG).
A mi-mandat les trahisons, les abandons, les oublis se comptent par dizaines de dizaines. Tant et tant qu'il est probable qu'Eric Piolle n'ait pas lu ce programme qui relevait plus du marketing que de la volonté de répondre aux besoins des Grenoblois et aux défis de Grenoble.
Visiblement rédigé solitairement par Erwan Lecoeur le communicant de la campagne, actuel directeur de la communication de la ville, il avait pour objet de couvrir toutes les niches électorales afin de donner satisfaction au consommateur. Bourré de redondances, de bonnes intentions, ce "programme" ressemblait à une tête de gondole de supermarché. La meilleure qualité au meilleur prix.
3 ans après , à mi-mandat, c'est une catastrophe en gros et en détail. A l'occasion de la conférence tenue par Alain Carignon , le collectif, les Républicains Grenoblois , l'analyse a été remise à la presse afin que chacun puisse en juger. Nous en livrons l'intégralité ci-dessous:
La co-construction était un leurre. Même la simple « concertation » a été officiellement abandonnée pour la politique de stationnement
L a farce des conseils » indépendants » a été totalement dévoilée. Ils constituent un filtre permettant d’empêcher toute question gênante de surgir. Elles sont d’ailleurs posées par des membres du comité de soutien à la liste Piolle. La majorité municipale a trompé sciemment les grenoblois .
Une escroquerie: les grenoblois votent sur un four à pain à Villeneuve pendant que la municipalité décide de fermer unilatélement la piscine des Iris et le siège du CCAS dans le quartier! Tout est à l’avenant. On concentre l’attention sur des pailles pour cacher la poutre. Aucun projet n’a porté sur la propreté, la sécurité, l’emploi , les déplacements, l’attractivité! comme si ces sujets ne se posaient pas à Grenoble, n’existaient pas . La municipalité n’a d’ailleurs pas respecté non plus la procédure annoncée, ni le montant prévu
Ce n’est pas un « pacte » mais un affrontement par votation interposée: La majorité municipale a amputé le bulletin de vote du Comité de Liaison des Unions de Quartiers (CLUQ) sur le stationnement . Elle a même rendu le CLUQ responsable d’avoir choisi un sujet qui ne pouvait pas mobiliser 20 000 votants !
Au contraire la municipalité a créé un seuil qui n’existait pas pour saisir le conseil municipal . Jusque là les collectifs ou les quartiers pouvaient demander l’interruption du conseil municipal pour porter un sujet. Il faut en passer maintenant par un texte déposé sur le site de la ville, qui doit être agréé par la municipalité, faire déposer les signatures également sur le site de la ville et en obtenir 2000 pour avoir le droit à la parole!
La rédaction est un modèle du faux: » la municipalité ne pourra déroger au résultat si la participation a atteint le niveau de celle de l’élection municipale »Oubliant de préciser qu’il s’agit de 20 000 voix que doit obtenir une pétition soumise au vote , seuil infranchissable et jamais franchi.
Les référendums de la municipalité Carignon organisés sur un seul thème, avec débats contradictoires, envoi aux électeurs des documents pour et contre, ouverture de tous les bureaux de vote et s’agissant de sujet aussi importants que le tramway ou la voie sur Berge n’ont pas atteint ce seuil de participation. 16 000 voix sur 31 000 votants en faveur du tramway. Avec les seuils d’E.Piolle il ne serait pas adopté ! La municipalité ferme la porte à la possibilité donnée aux grenoblois de prendre une décision différente de la majorité municipale. Il confisque le pouvoir pour 6 années au lieu de le rendre au citoyens.
Evidemment rien n’a été évalué par des audits indépendants, surtout pas Alpexpo , ni le Stade des Alpes. Seule la Cie de chauffage a vu un expert très indépendant de désigné: Vincent Comparat Président de l’Ades, compagnon de Maryvonne Boileau élue municipale et père de Laurence, Adjointe au Maire!
Le budget n’est évidemment pas débattu, aucun choix n’est proposé et les décisions d’économies ont été prises sans consulter personne et surtout pas les quartiers concernés. Aucune alternative n’a été proposée sur la fermeture des bibliothèques, maison de quartier, réduction de la santé scolaire , suppression d’agents de sécurité à la sortie des écoles, fermeture de la piscine des Iris, départ du CCAS de Villeneuve, acquisition du siège du Crédit Agricole, tarifs du stationnement….
Même cette démagogie n’a pas été mise en application en ce qui concerne la représentation des étrangers.
Les élus Verts/Ades/PG ont pris le contrôle direct des subventions sans aucun plan pluriannuel. Tous les « comités d’avis« ont été désertés pour protester contre des coquilles vides , les décisions étant prise ailleurs.
Aucun comité d’usager n’a évidemment vu le jour.
Il a fallu des mois et la saisine de la CADA à un citoyen pour obtenir une partie des chiffres sur la journée des tuiles. Le Maire ne répond même pas au courrier des grenoblois. Alors les délais! il est vrai que Laurence Comparat (Verts/Ades) est responsable de « l’accès aux données ».
Devenu la Pravda locale ,sans aucun débat, avec seulement des grenoblois qui acclament le Maire, une caricature de propagande municipale d’un coût élevé.
Pas de risque d’agrandissement! Piolle met les CRS pour empêcher d’entrer, installe ses amis pour occuper la salle et organise la transmission le plus loin possible de l’hôtel de ville, rue Berthe de Boissieux
L’affichage sauvage a remplacé l’affichage libre ne permettant en réalité plus aucune expression .Evidemment la publicité n’a pas disparu puisque les 1200 arrêts de bus sont financés par elle . Par contre les colonnes Morris libres de publicité, propres et entretenues qui permettaient d’annoncer les manifestations culturelles ont été supprimées et la recette Decaux de 650 000 € aussi. Les panneaux qui défigurent la ville par l’affichage qui jonche le sol ont nécessité un investissement de 250 000 €.
Bien entendu la municipalité ne consacre pas 1% du budget à la coopération décentralisée, et côté communication il a préféré consacrer 500 000 € à la journée des tuiles plutôt qu’à elle …
Cet engagement n’a pas été respecté non plus . En rien. Les écoles ne sont pas ouvertes aux associations, il n’y a pas de « plan » pour la Maison des Associations et la Maison de la Nature et de l’Environnement est départementale: elle a été réalisée par une majorité de droite, Alain Carignon étant président du Conseil Général. Elle est toujours à s place et entend y rester!
Elle est effectivement créée à un coût caché et prohibitif mais le thème est fixé unilatéralement par les communicants de la mairie et la mise en oeuvre par des associations proches des Verts/Ades et financées par la ville
E.Piolle triche de plusieurs façons: d’abord en ayant relevé de 200 € à 800 € l’indemnité de base de la Métro, en cumulant lui même avec la présidence de l’OPHLM et en étant actionnaire d’une société à Singapour dont les bénéfices et les éventuelles distribution de dividendes n’apparaissent nulle part puisqu’il s’agit d’un paradis fiscal
Eric Piolle n’a pas respecté la charte Anticor qu’il a signé qui impliquait que l’opposition soit représentée dans tous les organismes ( il a fermé à l’opposition ACTIS le plus gros bailleur social de la ville, -la Compagnie de Chauffage, -la Société Publique Locale Eau, -la Société Publique Locale d’Aménagement SAGES, -la SEM Minatec, -les Musiciens du Louvre, -l’Etablissement Public de Coopération Culturelle MC2, -le Conservatoire à Rayonnement Régional, -le MIN, -le Palais des Sports -l’Office du Tourisme) et n’a pas donné la présidence de la commission des finances comme il s’y était engagé dans la charte. Remarquons qu’Anticor (officine Verts) n’a pas mis Piolle à l’index pour non respect de ses engagements signés à grand bruit de presse pendant la campagne des municipales.
Engagement non tenu pour les jeunes , absence de garantie pour le maintien de l’eau et de l’électricité qui ont été coupés à plusieurs reprises et création non annoncée de tarifs prohibitifs pour les familles en matière de stationnement
Ces annonces redondantes ne sont suivies d’aucun effet:il n’y aucun service public de conseil , aucune aide personnalisée, ni à l’investissement la ville serait bien en peine de trouver les crédits pour cela! il n’y a pas non plus de dispositif tiers investisseur de créé
Les grenoblois n’ont pas vu de baisse des tarifs de GEG et côté service public ce sont plutôt Vinci et Bouygues qui peuvent se féliciter: ils ont reçu l’éclairage public de la ville
Elle n’a évidemment pas été crée
Engagement de gratuité des transports des 18/25 ans qui avait pour objet de faire voter les jeunes en sa faveur : trahi.
Suppression des agents de sécurité à la sortie des écoles, facturation aux familles du péri scolaire ne figurent pas particulièrement dans la prise en compte de l’enfant dans » sa globalité »
Non tenue évidemment , la municipalité n’a pas commencé à créer 200 places de crèches
Les Assistantes maternelles étaient en grève à la dernière rentrée scolaire:la municipalité Piolle réduisait les effectifs. Elle a même tenté de briser leur grève en faisant apposer des affichettes dans les écoles afin de monter les parents d’élèves contre elles !
Ce jargon n’avait pour ambition que de faire voter les parents attentifs à leurs enfants: il n’a évidemment pas reçu un début d’application
Démagogie « pure » et simple dans le but de faire accroire à la préoccupation de l’éducation des enfants en n’oubliant personne (les handicapés) . Des mots rien que des mots…
On se souvient qu’en enfant s’est fracassé la tête sur un poteau d’annonce apposé sur un trottoir par la municipalité. Elle voulait mettre sa propagande à hauteur du piéton sur les chaussées des zones piétonnes. Elle n’avait pas pensé aux enfants…. Côté espaces verts c’est la bétonisation à outrance qui se poursuit sans vergogne.
Formellement un plan école a bien été voté. Mais de dérapage en dérapage toutes les constructions d’écoles sont renvoyées au prochain mandat sauf Jean Macé commencée sous Destot. En parallèle la municipalité poursuit la bétonisation ce qui ne permet pas de rattraper le retard en écoles. Elle ne rééquilibre pas le sud de la ville en réduisant les HLM ce qui accentue la pression des élèves du sud dans le nord qui représentent 1/3 des effectifs
La seule nouveauté est la facturation du périscolaire aux familles et même du soutien scolaire .
Au contraire la municipalité Piolle facture désormais le soutien scolaire aux familles
Ce baratin électoral n’a évidemment pas reçu le début d’une once d’application
La municipalité Piolle a réduit au contraire les subventions aux associations d’éducation populaire y compris dans les quartiers en difficultés. Elle n’a évidemment rien « construit » sur ce charabia à vocation seulement électorale pour piéger le gogo.
La première source de pollution par les particules fines résulte des bouchons de A 480 et du Rondeau crées par le refus d’élargissement des Verts/Ades. Les ralentissements/Accélération/Redémarrage produits par les mesures Piolle sont sources de pollution supplémentaire. En hiver 70 % de la pollution est due au chauffage individuel au bois et rien de sérieux n’a été accompli. Le rétrécissement des voiries engagé par la municipalité Destot produit également des bouchons source de pollution.
L’arrivée d’une majorité de droite au département a permis de débloquer l’élargissement de A 480, réduisant à partir de 2022 le bouchon et la pollution qu’il engendre.
Au contraire, pour la première fois la municipalité réduit les subventions au centre de santé sur les 3 prochaines années. Un coup dur pour cette structure qui opère dans un quartier en difficultés
La municipalité a parlé du sujet mais ses engagements n’ont pas plus été tenus que les autres
Heureusement cet engagement n’a pas été tenu non plus…
Consiste à plonger des rues de Grenoble dans le noir comme le constatent effarés nombre de Grenoblois
La municipalité fait l’opposé de son engagement 41: elle arrache des dizaines et des dizaines d’arbres ( 19 marronniers place Victor Hugo, 65 platanes cours de la Libération , tilleul et cerisiers place de la gare, platanes caserne de Bonne et des dizaines d’autres dans toutes les rues de Grenoble) et plante très rarement des cure-dents pour les remplacer. Côté végétalisation elle poursuit le verdissement du béton tel que la municipalité Destot l’avait commencé et aussi le bétonnage sans espaces verts ( presqu’ile, esplanade, Raymond…)
Les chiffres de progression annoncés du Bio sont faux a dénoncé l’opposition municipale , très loin de la promesse électorale dont peut d’ores et déjà annoncé qu’elle ne sera pas tenue non plus
Une petite annonce écolo qui ne peut pas nuire dans la campagne évidemment non suivie d’effets autres que quelques symboles
Evidemment la municipalité n’a rien fait pour réduire les déchets à la source mais par contre beaucoup abandonné le ramassage des déchets comme en témoignent nos trottoirs
Le prolongement de la ligne de Tram E est abandonné le quartier du Rondeau étant délaissé. L’axe tram Train qui devait se mettre en place n’a même pas été étudié.
On se doute que les municipalités choisissent le matériel moins polluant! En tout cas la suppression totale des bus diesel est renvoyée au mandat suivant : un engagement qui n’engage que ceux qui le lisent
Au sujet des horaires des transports il ne se passe rien de plus que ce qui est programmé en termes d’amélioration des fréquences et d’élargissement des horaires avec l’arrivée de la ligne E
Effectivement elle a interdit de pénétration dans la ville 400 véhicules de livraison à compter du 1/1/17/ . Des livreurs et artisans modestes n’ayant pas la possibilité de renouveler leur véhicule d’avant 1998 sont les victimes comme si la pollution de l’agglo déposait sur eux! . Côté » rationalisation » les entreprises de logistiques sont contraintes de faire travailler leurs salariés la nuit pour échapper aux bouchons des contournements Grenoblois . La municipalité met aussi en place des plateformes aux entrées lesquelles – pour l’instant- sont des usines à gaz pour les commerçants.
Au contraire E.Piolle a annoncé devant l’assemblée des habitants du centre ville qu’il n’y aurait même pas de concertation sur ce dossier. Malgré le vote à près de 70 % des grenoblois ayant participé au scrutin voulu par le Comité de Liaison des Unions de Quartiers ( CLUQ) lui demandant que cet engagement 49 soit respecté E.Piolle s’y est aussi refusé. Le Tribunal Administratif est saisi.
Engagement pieux non exécuté non plus
On pense que celui-ci est partiellement en oeuvre ! Car côté gadgets pas trop de problème
Pas trop difficile de tripler l’utilisation du vélo quand on part de 2 à 3% de part dans les déplacements. Les « ambassadeurs du vélo » , ces commissaires peuple appelés à corriger les comportements déviants n’ont pas été mis en place
La ville n’a pas encore mis en place les » zones de rencontre » en voiture, les zones 20KM/H. Aucun « citoyen indépendant » n’en n’a encore fait la demande dans sa rue. Ça ne saurait tarder.
E.Piolle a voté le contraire à la métro et a validé la prolongation de la concession d’autoroute pour Area jusqu’en 2036 et l’augmentation du péage en compensation de son financement de l’élargissement de A 480…
En votant l’élargissement de A 480 E.Piolle a voté la possibilité par simple arrêté préfectoral de porter la vitesse à 90 KM/H
Engagement pour faire généreux et partageux qui n’a évidemment pas été appliqué. Ni les machines à laver, ni les actions à Singapour n’ont été partagées. Eric Piolle est prêt à mettre en application le partage des premières…
la municipalité concentre surtout tous les moyens informatiques dans les mains d’une seule personne Laurence Comparat (Verts/Ades) contraint les grenoblois qui veulent s’exprimer (pétition, avis, opinion…) à passer par elle . Elle ne subit aucun contrôle indépendant de l’utilisation des données recueillies. L’indépendance à l’égard des fournisseurs devrait surtout être assurée aux grenoblois par rapport à la ville.
La municipalité n’a pas mis fin au subventionnement du pole . l’antenne grenobloise de la propre société de Piolle installée à Singapour a d’ailleurs été fortement subventionnée par Minatec . Elle n’a évidemment pas créé non plus de pole indépendant pour contrôler les nanotechnologies:c’était juste pour draguer les opposants aux nanos.
Non appliqué à soi-même. Sur ces critères la société Raise Partner sise à Singapour dont E.Piolle est actionnaire n’aurait pas perçu près de 2 M€ de subventions ( pour 9 emplois à Grenoble) . Elle ne répond à aucun critère social ou environnemental, d’effet sur l’emploi et son siège est dans un paradis fiscal.
Ce pipeau électoral n’a évidemment pas reçu le début d’une once d’application
Ayant pris cet engagement sachant que les collectivités publiques ne peuvent pas s’affranchir des règles des marchés publics. N’a d’ailleurs rien fait dans ce sens. Un 61 eme mensonge .
Elle n’a évidemment rien créé du tout heureusement car on voit mal qui pourrait faire confiance à un homme qui s’aperçoit 2 ans après avoir été élu qu’il est au bord de la mise sous tutelle ?
Pas mis en oeuvre évidemment mais on voit mal qui pourrait payer en monnaie de singe locale garantie par une ville en faillite ? Il s’agirait que l’argent ne sorte pas de Grenoble, signe d’un repli sur soi et d’égoïsme alors que tant de peuples ont besoin d’investissements et de développement. Il est vrai qu’E.Piolle avait voulu aussi instaurer l’emprunt sans dette…
La société de Piolle vend des logiciels de prévention du risque financier depuis Singapour essentiellement à des banques situées elles mêmes dans des paradis fiscaux! le conseil municipal ne lui a pas encore demandé un rapport annuel pour savoir avec qui sa société contracte …
Une centaine de suppression de postes et des syndicats unanimes pour dénoncer l’absence de tout dialogue social
Des généralités dans le but de prendre des suffrages sans aucune application concrète
Comme les autres, l’engagement 67 flattait les universitaires et n’a pas été mis en application
Baratin pour complaire électoralement : pas appliqué non plus tellement c’est fumeux.
« Engagement » vide qui a reçu une application aussi vide que lui. ça permet d’ailleurs de voir chaque fois combien la liste Piolle s’est moquée des citoyens.
A relire ce sur quoi la municipalité Piolle s’est fait élire on est surpris chaque fois par l’indigence et la démagogie: bien entendu elle n’a rien fait sur ces points.
A l’opposé de cet engagement la municipalité Piolle pour la première fois dans l’histoire du CCAS a recruté un collaborateur politique de cabinet auprès d’A.Denoyelle son président (Verts/PG) . Elle aurait pu conserver une assistante sociale supplémentaire dans la santé scolaire en renonçant à caser un membre de son parti. Bien entendu ni participation associative, ni observatoire , ni augmentation du budget de l’allocation à l’habitat.Au contraire la subvention au CCAS baisse en 2017 .
Ces généralités a but électoral n’ont évidemment engendré aucune mesure concrète . A l’opposé s’agissant des personnes âgées les centres d’accueil ont été réduits et le foyer Bouchayer privé des moyens de transports pour les personnes âgées isolées qui ne pouvaient pas se déplacer pour prendre un repas collectif.
La municipalité n’a pas créé « d’outil de construction « , ni (heureusement) encore poussé son projet de bétonner aussi la caserne de l’Alma au centre ville et elle défavorise le logement intermédiaire en imposant 50 % de HLM dans toutes les opérations. Le nombre de logements vacants augmente, les locataires HLM qui veulent quitter les cités défavorisées représentent la moitié des demandeurs de logements, les acquéreurs dans les zones promises à la mixité sociale sont spoliés par la chute de la valeur de leurs biens qui s’étend à toute la ville selon l’UNPI et la FNAIM
Evidemment pas le début d’application de ce programme digne de l’Union Soviétique. Plus les mesures coercitives sont prises, plus l’offre de logements se rétracte
Aucun plan de « grande ampleur » n’a été mis en place. Seulement des actions ponctuelles dans certains dossiers afin de mener des opérations de communication
A l’opposé E.Piolle a laissé se développer pendant un an le plus grand bidonville que Grenoble ait connu depuis la guerre sur Esmonin. Il n’y a évidemment aucun plan de détection et de lutte contre l’habitat insalubre. Au contraire les squats se multiplient et des drames se sont produits rue des Alliés avec la mort d’une adolescente.
le nombre de locataires qui demandent à changer de logement et constituent la moitié des demandeurs n’a pas varié! La délinquance qui se multiplie à partir d’appartements HLM qui sont aussi des caches d’armes prouve que les attributions sont effectuées sur des critères cachés . Aucune publicité, aucune transparence n’a été créée sur les logements disponibles. Il a d’ailleurs été révélé par des habitants que des logements HLM restent vides pendant un an ( rue du Mont Aiguille) et es villas acquises en 2016 ne sont toujours pas attribuées en 2017.
A l’opposé la municipalité poursuit la même bétonisation que la municipalité Destot (Presqu’ile, Flaubert, Berriat, …) densifie autant à l’esplanade sur un espace plus réduit, ment par omission en citant 25 % de HLM comme objectif alors que pour y parvenir elle impose 50 % dans tous les projets, impose un urbanisme sans concertation comme on le voit Bd Foch, cours de la Libération, quartier Abbaye, à Berriat, rue Raspail ou à l’esplanade.
la municipalité n’a heureusement pas tenu non plus cet engagement qui faisait plaisir à la gauche mais aurait constitué un frein supplémentaire au marché.
Elle n’a pas remis à plat Flaubert , ni la Presqu’ile bien au contraire puisqu’elle a chaussé les bottes de ses prédécesseurs ayant la même politique de bétonnage commune au PS et aux Verts/Ades à Grenoble depuis 2004. A l’esplanade elle a trompé les habitants en construisant 650 logements sur un espace plus réduit avec la même densité que Destot. Dans aucun de ses projets ( Raspail, Berriat, Abbaye, Libération, Foch…) elle ne prend en compte la densité acceptable et les espaces verts. Au contraire E.Piolle impose ses décisions en expliquant aux habitants que « tout projet rencontre des oppositions » ( quartier Foch)
Ce n’est évidemment pas une politique qui dépend de la ville et la municipalité ne peut que constater une volonté là où elle s’exprime. Il s’agit juste de parler à la frange concernée par ces projets dans le cadre des niches électorales.
La municipalité Piolle n’a mis aucun terrain à la disposition du CROUS
La municipalité Piolle n’a pas doublé sa capacité d’hébergement d’urgence. Elle s’est contentée d’affirmer que le logement des étrangers en situation irrégulière est « inconditionnel » à Grenoble. Elle a donc peut être créé le doublement de la demande d’hébergement d’urgence créant un afflux et des besoins impossibles à satisfaire, la multiplication des squats et même des drames comme rue des Alliés avec la mort d’une adolescente électrocutée.
Elle n’a évidemment pas créé une aire de grand passage pour les gens du voyage mais la municipalité (LR) du Fontanil a mis un terrain à disposition pour la réaliser …
Elle ferme une maison des habitants ( Bajatière) réduit l’ouverture des services publics de proximité supprime l’accueil des administrés sans rendez-vous et au lieu « d’élargir les horaires » des piscines elle a fermé la piscine des Iris à Villeneuve!
Elle oublié de travailler » en lien » avec les personnels en particulier des bibliothèques pour élargir les horaires d’ouverture de Prémol, L’Alliance et Hauquelin…. Une honte que cet engagement 85.
La réussite des rencontres et de la cohabitation dans l’espace public est totale! Les pétitions se multiplient dans tous les quartiers, les images les plus dégradantes circulent sur le Net: les populations alcoolisées, les zadistes de tout poil , les chiens envahissent les chaussées font fuir habitants et consommateurs. Une situation de plus en plus intolérable . Dangereuse même comme en témoignent les rixes.
Il n’est pas utile de commenter: à lire ce seul engagement 87 les grenoblois peuvent constater combien la liste « Grenoble pour tous » est la liste du mensonge élaboré comme tel dans la formulation même de ses promesses.
Le plan école est un faux puisque l’essentiel est reporté mandat suivant. La municipalité Piolle poursuit la » gestion patrimoniale à courte vue » puisqu’elle continue de construire au même rythme que la municipalité Destot sans que les équipements scolaires suivent . A la fin de ce mandat elle aura accumulé de nouveaux retards dans la construction scolaire du fait des nouvelles constructions.
Au contraire dans les équipements dont elle a la responsabilité la municipalité Piolle réduit les services: diminution des antennes personnes âgées, réduction du service au foyer Bouchayer avec suppression de la navette qui permettait aux personnes isolées de prendre un repas en commun . Et fermeture brutale de la résidence Notre Dame faute d’avoir effectué les travaux de sécurités. Des octogénaires, nonagénères et de centenaires vont être contraintes à déménager du fait de cette incurie .
E.Piolle supprime des antennes de personnes âgées après avoir réduit les services du foyer Bouchayer des Eaux Claires
La municipalité n’a évidemment rien fait pour cet engagement qui est une promesse qui n’engage que ceux qui la reçoivent. La preuve en est la fermeture d’une résidence de Personnes âgées faute de travaux de sécurité !
Evidemment rien n’a été fait pour mettre en application ce voeu pieux.
E.Piolle poursuit la destruction du commerce de proximité engagée par son prédécesseur ( morts de dizaines de dizaines de commerces pendant les 4 années de travaux du tram, suppression de 2200 places de stationnement en surface en 10 ans, fermeture de l’accès Bastille…) en annonçant qu’il va fermer l’accès aux 15 000 véhicules qui pénètrent par l’entrée Grésivaudan alors que la moitié du chiffre d’affaires du commerce est réalisé par les clients extérieurs. La Chambre de Commerce et d’Industrie évalue à 5000 emplois menacés les conséquences de cette mesure, le plus gros plan social de l’Isère sera réalisé par la municipalité Piolle.
Sur ce sujet aussi la municipalité Piolle a osé se gargariser de mots et n’a rien engagé de plus que ce qui se fait tout le temps. Rappelons que la plus forte avancée en la matière a été le premier tramway au monde accessible aux handicapés: une réussite de la municipalité de droite d’Alain Carignon, le Sénateur (LR) Charles Descours étant Adjoint aux Transports collectifs.
A Mistral, à Teisseire, à l’Abbaye, à Villeneuve à l’Alma et partout les locataires des HLM n’ont évidemment pas vu arriver les concierges promis mais par contre une montée intolérable de l’insécurité . Dans les appartements de Mistral « remettre de l’humain au cœur de l’habitat public » se concrétise par la pose de grilles de protection à l’intérieur des appartements.
Pas besoin de « rompre » le discours sécuritaire n’a jamais été tenu à Grenoble et on en mesure les conséquences puisque la ville connait un taux de délinquance de 63 % supérieure à la moyenne des agglomérations de sa catégorie ! L’annonce de la suppression des caméras de vidéo protection a libéré la délinquance. On n’ a rien vu venir de sérieux dans les quartiers en matière de présence humaine , la seule légère extension des médiateurs de Villeneuve ou VO n’étant pas une réponse à l’insécurité endémique de la ville qui est en train de tout emporter.
Ce voeu est pieux et la municipalité n’a rien obtenu. Les locaux qui pourraient accueillir des commissariats comme à St Bruno sont demeurés vides.
Il reste moins de 15 policiers municipaux sur le terrain Grenoblois et côté » visibilité distincte » ( effectivement essentielle pour la sécurité des Grenoblois) les policiers se plaignent qu’on ne puisse même plus renouveler leurs uniformes usagés !
La seule décision concrète qui dépendait de lui a consisté pour E.Piolle de licencier la seule femme directrice générale d’un SEM, la SEM Innovia pour y mettre un homme son ami Pierre Kermen (Verts/Ades) tête de liste des Verts en 2008. Peut être un poste promis en échange de son renoncement à sa candidature en 2014.
Les centres de santé étant affaiblis par une baisse de subventions dans les 3 années qui viennent on voit mal comment ils pourraient accueillir le planning familial
La prostitution envahit les rues de Grenoble et n’épargne aucun quartier. La municipalité n’a apporté aucun soutien particulier aux personnes prostituées, leur prolifération en témoigne.
Evidemment -si on ose dire- rien n’a changé en la matière sauf l’appel d’air lancé par la municipalité qui a aggravé leur nombre et leur situation.
la municipalité n’a évidemment pas les moyens de créer un service d’appui à ces demandeurs alors qu’elle ferme des bibliothèques : ils sont donc plus nombreux et plus en difficultés pour être accompagnés.
L’opacité est évidemment complète et la » découverte des sports de montagne » qui devait faire » l’objet d’une attention particulière » s’est traduite par l’hypothèse présentée au séminaire financier du 5/1/16 de supprimer le ski scolaire par mesure d’économie .
Bien entendu aucune modification sur l’utilisation des équipements ( la promesse électorale avait pour objet de faire voter Piolle ceux qui n’y ont pas accès). Au contraire à Teisseire les jeunes qui veulent monter une équipe de Foot inter quartier se voient refuser l’accès aux équipements . Quant à la rénovation du Stade Lesdiguières elle n’a pas été « redéfinie » mais stoppée.
Pas de plan pluriannuel évidemment et le patrimoine continue à s’effondrer ( ancien Musée, Tour Perret, Orangerie …)
La seule décision du « plan piscines » a été de fermer la piscine couverte des Iris à Villeneuve.
Les acteurs culturels sont unanimes pour condamner la politique municipale de coupure de tous les budgets et de reprise en mains du secteur avec y compris la programmation de certains théâtres directement par Corinne Bernard et de l’animation par Olivier Bertrand deux élus Verts/Ades particulièrement sectaires.
La fermeture des bibliothèques dans les quartiers en difficultés témoigne de cette ambition, la baisse des subventions aux MJC qui pratiquent l’éducation populaire ou la fermeture de maison de quartier sont à l’opposé de cet « engagement » trahi comme tant d’autres.
Engagements redondants mais en supprimant des bibliothèques, abaissant les moyens des acteurs culturels, ou prenant en mains des théâtres en direct, menaçant des salles comme « le Ciel » créée par la municipalité Carignon, la municipalité agit à l’opposé de cet « engagement ». En faisant payer le soutien scolaire aux familles elle réduit l’accès à la culture.
Pour l’instant le » maintien » se traduit par la fermeture de 3 bibliothèques. N’évoquons pas le » soutien » …
Ce blablabla creux pour arriver à 120 engagements ( contre 110 propositions de Mitterrand) n’a reçu aucun début d’application malgré le goût très prononcé de cette municipalité pour les usines à gaz .
Promesse non tenue pour la gratuité des transports pour les jeunes et rien de concret n’a suivi cet hymne au services publics intercommunaux . La seule nouveauté aura été la pollution de l’eau dont a été victime la population du sud de l’agglomération. On peut penser aussi que l’éloignement des services du citoyen n’améliore pas la qualité du service comme on le voit avec les ordures ménagères et la voirie.
La société dont E.Piolle est actionnaire à Singapour fabrique des logiciels de sécurisation financière qui n’ont aucune utilité sociale , dont l’impact environnemental est inconnu. Elle est installée dans un paradis fiscal et vend à des banques installées aux iles Caïmans et Guernesey. Le signataire de l’engagement 113 a répondu au DL à ce sujet : » dans ce métier il faut aller là ou sont les clients » (13/7/14). L’antenne Grenobloise de la société Singapourienne qui ne compte que 9 salariés a bénéficié d’un « effet d’aubaine »: 2 M € de subventions publiques locales! C’est tellement sympathique de lire l’engagement 113 à l’aune de la pratique du Maire de Grenoble.
Opération exclusivement comptable afin de soulager Grenoble exsangue financièrement, la « mutualisation » consiste à transférer le fardeau à un autre contribuable qui -pour partie à Grenoble- est le même. Elle ne résout évidemment aucun problème de fond quant au niveau trop élevé de la dépense publique par rapport aux ressources. Au contraire en les confiant à une super structure non élue au suffrage universel elle permet de nouvelles dérives financières qui échappent au contrôle citoyen. Le contribuable de l’agglomération se réveillera un jour dans la situation du contribuable grenoblois.
Les logements vides s’accroissent d’année en année selon la propre statistique publiée sur le site des Verts/Ades (!) du fait des mesures coercitives qui effraient. Les revenus moyens qui ont acquis sur la promesse de mixité sociale sont spoliés par la perte dramatique de la valeur de leurs biens. Grenoble n’a proposé aucun terrain au CROUS contrairement à son engagement. Les quelques villas acquises par la collectivité pour loger des familles en difficultés sont demeurées ou vides ou ont accueilli des amis de la municipalité dans le cadre d’occupations illicites consenties. Evidemment gratuites pour eux.
Ce blablabla électoral destiné à faire plaisir à sa clientèle n’a donné lieu à aucune mesure concrète: de quoi désespérer même son électorat
Demandez à Piolle de décrire son action pour installer une exploitation agricole !
la bétonisation intensive est à l’opposé d’un territoire équilibré. Le « marché » de l’immobilier est automatiquement encadré par les documents d’urbanisme ce qui n’a pas attendu Piolle. Les moyens à la maitrise du foncier n’ont pas été augmentés ni les terres agricoles étendues
Les « citoyens » n’ont évidemment été associés à rien des décisions de la Métro ( zone 30, vignette autos, interdiction aux 400 voitures des plus pauvres, fermeture d’Agutte Sembat…) Il n’y a pas de « guichet d’information et d’orientation sur les politiques de la Métro « (!) à Grenoble. Côté non cumul E.Piolle a préféré une marionnette à la tête de la Métro (Ferrari PS) plutôt qu’un membre de son groupe qui était le plus important afin de faire passer les pilules et faire signer les chèques par un autre que lui. C’est la seule raison de la non prise officielle de la tête de la Métro par un membre du groupe Rouges/Verts. Mais ils en disposent de fait et en échange ont pris tous les postes clefs: déplacements, logement, grands équipements laissant aux élus PS et alliés les vice présidences sans contenu.
Première des villes de 100 à 200 000 habitants pour l’impôt sur les ménages Grenoble ne peut plus augmenter la fiscalité directe. E.Piolle a triché en recourant à un matraquage de tous les tarifs publics: jusqu’à + 150 % pour le stationnement mais + 19 % sur la taxe des ordures ménagères, paiement des familles pour le soutien scolaire, augmentation de tous les transports
( transports en communs, location de vélos…) la seule augmentation des prix du stationnement est une recette de 2,5 M€ prélevée sur l’usager grenoblois. Les impôts n’augmentent pas!