LA « VILLE DE TRANSITION » EST EN CO-CONSTRUCTION….

Les éléments de langage  de la municipalité Piolle pour cette nouvelle année sont répétés à satiété sur tous les tons. Vendredi les Grenoblois pourront de visu admirer des panneaux abscons et vides de l'exposition Piollesque sur "la ville de transition", entendre ensuite le  discours de voeux du  Grand Timonier sur "l'année et la ville de Transition" et ceux qui le pourront samedi à l'hôtel de ville viendront écouter encore  Rob Hopkins professeur de permaculture qui a créé le réseau des "villes en transition". ça tombe vraiment bien ce cumul du au hasard. UNE PROPAGANDE SANS PRISE SUR LA RÉALITÉ Fidèle au bourrage de crâne la municipalité ne recule en effet devant rien. Le problème pour elle ? Cette propagande n'a pas de prise sur la réalité. Alors que Rob Hopkins diffuse de jolies images de villes bucoliques avec des légumes, des fruits, des fleurs et des petits oiseaux devant de gentillettes maisonnettes, Eric Piolle (Verts/PG) dans une continuité assumée de la municipalité Destot/Safar (PS) bétonne sans retenue. La moindre dent creuse (rue du Dauphiné), le petit jardinet encore préservé ( cours de la Libération ) la boulangerie de quartier qui ferme (Jean Perrot) est immédiatement bétonné sans ménagement. Son dangereux Adjoint à l'Urbanisme Vincent Fristot (Verts/Ades) du clan Avrillier tient des propos lénifiants du type "pas de nouvelle construction sans voir les montagnes" et avec un stakhanovisme qui effraie enlève le soleil à ceux qui l'ont encore (abbaye, rue Raspail, bd Foch, rue du Dauphiné...) et fait sortir de terre des projets urbains dont des centaines de futurs habitants ne verront jamais les montagnes ( Presqu'ile, Raymond, Esplanade...) http://www.republicains38.fr/grenoble-v-fristot-vertsades-letrange-mecanicien-du-systeme/ Avec l'opération "ville de transition" la municipalité Rouge/Verts atteint un nouveau paroxysme dans la provocation. Elle parle du contraire de ce qu'elle fait. Ou plus exactement elle habille une politique de mots qui lui sont opposés. Elle s'étonne ensuite de l'incompréhension, puis de la colère des Grenoblois? http://<<<v-fristot-vertsades-stopper-lesplanade-berriat-abbaye-presquile/ Pendant qu'elle va discourir sur la "transition" les bulldozers continuent à bétonner, la ville se paupérise et les déséquilibres s'aggravent.  Pourtant toutes les alertes du nord au sud de la ville vont dans le même sens et se multiplient. https://grenoble-le-changement.fr/2017/01/23/logement-la-baisse-de-la-valeur-des-biens-atteint-un-point-critique/ Que la question soit posée du point de vue environnemental, du scolaire, du peuplement, du social , les inconvénients s'accumulent et la municipalité de moins en moins en capacité d'y faire face. Ne peut on pas espérer après le désaccord exprimé par deux élus de la majorité Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot qu'il se trouvent d'autres membres de la coalition qui refusent que Grenoble continue d'aller dans le mur? http://<<</esplanade-les-habitants-condamnent-la-bassesse-de-la-municipalite/ Car la ville du discours et des expositions Piollesques et celle que vivent les Grenoblois sont comme deux villes qui ne se connaissent pas. ça ne peut plus durer.    
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