David Pujadas pointe la fermeture des bibliothèques et la suppression d’assistantes sociale
on se demande si il y a eu un début?
Après "Le Monde" qui avait titré"que se passe t il à Grenoble ? " voilà que "L'Express" va un peu plus loin dans l'approche de la réalité : "Grenoble, Eric Piolle dans la tourmente" titre le supplément en ajoutant "la fin de l'état de grâce".
La presse nationale se saisit de plus en plus de la dérive de Grenoble. David Pujadas sur France 2 avait consacré un reportage aux conseils municipaux qui se déroulent sous la protection des CRS. "Eric Piolle supprime des assistantes sociales, ferme des bibliothèques" annonçait avec étonnement le journaliste du 20 h.
https://grenoble-le-changement.fr/2016/07/13/d-pujadas-france-2-e-piolle-supprime-des-assistantes-sociales-ferme-des-bibliotheques/J.POMMERAT "LA CULTURE à GRENOBLE FAIT HONTE AUX VERTS"
Même le journal "Libération" très engagé à gauche a donné la parole aux acteurs culturels scandalisés par les coupes sombres à la tête du client, la prise en mains politique de la programmation des théâtres et un metteur en scène respecté, Joël Pommerat a publié une tribune dans le quotidien estimant que "la culture à Grenoble fait honte aux Verts".
https://grenoble-le-changement.fr/2016/07/13/d-pujadas-france-2-e-piolle-supprime-des-assistantes-sociales-ferme-des-bibliotheques/PIOLLE EST DEVENU UN BOULET aux PRÉSIDENTIELLES POUR LES VERTS et MELENCHON
Les candidats Verts et d'extrême gauche à la présidentielle considèrent maintenant la gestion Piolle comme un boulet dans la campagne. Comment être le porte parole de la France insoumise avec des élus Grenoblois qui appliquent des règles comptables aboutissant à fermer des bibliothèques dans les quartiers en difficultés ?
LA TROMPERIE DES 120 ENGAGEMENTS N'EST PAS ÉVOQUÉE
Dans "L'express" la journaliste Amandine Hirou ne va pas si loin et n'échappe pas aux éléments de langage de la municipalité sur les fausses consultations "citoyennes" auxquelles elle a mis des verrous tels que jamais les grenoblois ne pourront décider autre chose que ce que la majorité municipale décide. Elle répète également ceux du "plan école" autre enfumage.
http://www.republicains38.fr/vent-et-boniment-le-plan-ecole-de-e-piolle-vertspg/
Au lieu d'évoquer la tromperie de leurs 120 engagements elle juge qu'ils "se retrouvent brutalement confrontés à l'épreuve du pouvoir" (!).
APRES AVOIR JOUÉ LA CIGALE PIOLLE VEUT "EVITER LA TUTELLE"
Mais elle décrit une liste non exhaustive des sujets de mécontentements des Grenoblois suite au plan de casse. Ce à quoi Eric Piolle répond "aujourd'hui si nous voulons éviter une mise sous tutelle préfectorale, nous n'avons plus le choix". Mais pourquoi cette découverte tardive après avoir joué 2 ans la cigale ? Et pourquoi ces choix plutôt que d'autres tels ceux que proposent Alain Carignon et les équipes de citoyens tels la vente du patrimoine que la ville ne peut plus entretenir?
https://grenoble-le-changement.fr/2016/10/18/grenoble-oui-au-second-souffle/Alain CARIGNON: "C'EST LA POLITIQUE de la MUNICIPALITÉ QUI EST VIOLENTE"
Dans ce contexte Amandine Hirou juge "musclée" la campagne qui demande des comptes à ceux qui ont ruiné Grenoble. Pensez donc! Les élus PS/PC et Verts/Ades responsables des difficultés et responsables des mesures injustes n'ont pas de comptes à rendre. Alain Carignon indique d'ailleurs : "c'est la politique menée par la municipalité actuelle, sectaire, idéologue et dogmatique qui est violente". Elle pose aussi la question: "l'ancien Ministre peut il espère revenir au premier plan dans sa ville natale ?"
DES RÉFORMES DE STRUCTURES INDISPENSABLES QUE PIOLLE REFUSE
Du point de vue des bilans en tout cas y'a pas photo. En 21 ans de règne la gauche et les Verts/Ades ont placé Grenoble en tête des villes pour l'impôt sur les ménages, les dépenses de fonctionnement et la dette par habitant. Et ils ne peuvent plus assurer le service minimum aux Grenoblois.
En terme d'avenir au lieu de se saisir des réformes de structures produisant des recettes proposées par Alain Carignon et les collectifs de citoyens, ils enfoncent Grenoble dans la crise, camouflent de nouveaux impôts en tarifications nouvelles et défavorisent les quartiers déjà en difficultés.
La réponse à la question posée par Amandine Hirou ne devrait pas faire de doute si on regarde l'intérêt des Grenoblois et de Grenoble.
F.T.