SQUATS rue des ALLIES: LA MORT d’UNE ADOLESCENTE NE SUFFIT PAS à la MUNICIPALITÉ….
Posted On 3 octobre 2016
Le squat au 106 : c’est reparti malgré le drame
l’arrière de la villa du 106 qui a déjà connu des débuts d’incendie
l’ancien restaurant le Boubou également squatté
C'est reparti rue des Alliés: au 106 la villa est à nouveau squattée. Lundi 5 septembre une jeune fille qui se lavait dans une cuvette est morte électrocutée dans une maison squattée dans la même rue au 62. Les déclarations compationnelles se sont multipliées de la part des élus de gauche et Verts/Ades d'Eric Piolle à Alain Denoyelle évidemment responsables de rien mais qui faisaient tout pour que ce drame ne se reproduise plus. Ils n'ont pourtant toujours pas remis en cause leur appel d'air aux malheureux que nous ne pouvons pas loger: l'hébergement des étrangers en situation irrégulière est "inconditionnel" à Grenoble. On constate les conséquences dramatiques.
https://grenoble-le-changement.fr/2016/09/08/drame-de-la-rue-des-allies-trop-de-squats-a-grenoble/106 RUE DES ALLIES, LA VILLA à NOUVEAU SQUATTÉE...
Les riverains du 106 nous signalent que la maison est à nouveau squattée : les cubes qui muraient la maison étaient en... bois ! Surement encore l'écologie ? Il suffisait d'y mettre le feu (encore de la pollution). Situation identique pour l'ex restaurant le Boubou face au Marché de gros. Squatté aussi. Le quartier est une véritable cour des miracles qui donne envie d'y vivre, valorise le patrimoine de ceux qui travaillent...
MALGRE 300 000 € DE CHALETS POUR LES ROMS AU RONDEAU
Avec les 300 000 € de chalets installés au Rondeau pour la communauté Rom – qui s’étend encore sur le site au détriment de la capacité d’intégration- la municipalité a fait croire qu’elle avait traité le problème. A partir des chalets du Rondeau on le sait deux adolescents ont littéralement massacré successivement 6 étudiants pour les dévaliser sans qu’aucune conséquence n’ait été supportée par les familles hébergées aux frais du contribuable. Cette culture de l’absence de sanction est dramatique pour la collectivité mais aussi pour les familles concernées auxquelles on n’apprend aucune borne.
<<< /les-agresseurs-des-6-etudiants-loges-gratuitement-par-e-piolle/<<< /roms-rondeau-lextension-camp-se-poursuit/LES HABITANTS d'ALLIÉS-ALPINS FIGURENT DANS L'IMMENSE MAJORITE des MESSAGES de SOUTIEN à PIOLLE!
Les habitants du quartier Alliés-Alpins figurent probablement parmi ceux qui adressent "l’immense majorité des messages, chaque jour et même plusieurs fois par jour" comme l'expliquait Eric Piolle dans le DL ( 24/9/16) Ajoutant " c’est : “(…) on vous soutient, continuez”(!) . Sauf qu'à l'assemblée générale du quartier un salle comble a protesté contre ses choix politiques.
ON SE PENCHE AUX FENÊTRES POUR APPLAUDIR LA FERMETURE des BIBLIOTHÈQUES!
Pour l'instant on n'a pas encore vu aux fenêtres les grenoblois se pencher sur le passage du Maire pour l'encourager et lui demander encore plus de fermetures de bibliothèques, estimant qu'il ne va pas assez loin.
<<< /ile-verte-le-quartier-se-mobilise-aussi-pour-la-bibliotheque-hauquelin/SQUATS : UN DANGER MORTEL POUR LEURS OCCUPANTS : UNE IRRESPONSABILITÉ COUPABLE de PIOLLE
Quartier Alliés-Alpins, après un an du bidonville Esmonin, l'installation pas loin des Roms au Rondeau, la suppression de la Halte Garderie, la municipalité veut aussi fermer la bibliothèque de L'Alliance créée par l'équipe Carignon. Et les squats prolifèrent dans le quartier. Un danger mortel pour leurs occupants. Une irresponsabilité coupable de la municipalité.
Et il faudrait se taire où même applaudir
Bonjour, puisque vous vous attristez de la fermeture des bibliothèques tout autant que les occupants du squat du 106, sachez que ces derniers mettront une bibliothèque autogérée à la disposition de chacun d’ici la fin du mois. 🙂
petite précision: il n’y a jamais eu de cubes en bois ni de départ de feu au nouveau squat du 106 rue des Alliés.
Par contre, j’ai pu rencontrer les habitants et ils sont très ouverts; ils veulent faire de ce lieu un espace d’activités ouvert sur le quartier (ils vont donc retaper ce bâtiment laissé à l’abandon depuis trop longtemps) et seront très contents de nous rencontrer toutes et tous.
Voici leur lettre ouverte qui montre qu’ils ne sont pas en soutien de Piolle et de sa municipalité:
Lettre ouverte aux pouvoirs dits « publics », à propos de l’ouverture d’un squat au 106 rue des Alliés
Nous, habitant·e·s du 106 rue des Alliés, avons investit ce bâtiment vide, muré et laissé à l’abandon par la ville de Grenoble depuis plusieurs années. Cela faisait plus de trois mois que nous étions privé·e·s de domicile. À l’instar du nombre croissant de personnes contraint à la rue par la violence d’un ordre social, qui n’a que trop duré, nous subissions le froid, les intempéries et le harcèlement constant de la police.
En nous réappropriant ce lieu nous affirmons notre farouche détermination à ne pas céder face à un système qui, en nous privant d’un toit et en étendant son contrôle sur la totalité de nos vies, ne nous reconnais tout simplement pas le droit à l’existence.
Bien plus qu’une solution d’hébergement nous pensons ce lieu en résistance à la domination du capitalisme qui par l’urbanisme nous dépossède du pouvoir d’agir sur nos espaces de vie. Dans ce lieu, nous y expérimentons d’autre formes de vie et développons une autre façon d’appréhender ce monde qui nous entours. Au travers d’activités ouvertes aux habitant·e·s de la ville nous espérons échanger, créer, débattre et faire vivre une autre manière de faire de la politique.
Ce bâtiment n’en est pas à sa première réappropriation. De ce que nous avons pu constater, par trois fois ce lieu a abrité des personnes et par trois fois il s’en est suivi une expulsion. Un tel acharnement à rendre mort ce qui est vivant dénote d’une réelle politique anti-sociale. En acceptant de laisser à l’abandon ses bâtiments vides, la mairie de Grenoble et la Métro comme de nombreuses autres collectivités territoriales, participent à la spéculation immobilière. En outre, sous prétexte de non conformité des bâtiments et de pseudo « protection des personnes », nos élu·e·s n’hésitent pas à renvoyer à la rue des familles comme si le trottoir était synonyme de confort et de salubrité. Cet état de fait s’est encore produit dans cette même rue le mardi 13 Septembre dernier lorsque la mairie à fait expulser puis murer le 62 rue des alliés, condamnant ainsi plusieurs familles à vivre dans la rue.
Grenoble « solidaire et écolo » préfère financer le projet nano 2017, qui représente 10 millions d’euros sur 4 ans, la construction d’éco-quartiers high-tech tels que G.I.A.N.T. (une cité d’ingénieur sur le polygone scientifique) plutôt que de continuer à subventionner certaines bibliothèques, maisons de quartier, associations culturelles et d’aide aux personnes (le plan d’austérité de la mairie est de 14 millions d’euros d’économie et la suppression d’une centaine de postes). Elle participe ainsi volontairement ou non à la gentrification de nombreux quartiers de la ville et à l’accroissement du mal logement. Est-ce en mettant des gens en situation de précarité que l’on crée une « ville apaisée » ?
En avril 2014, lors d’une rencontre avec plusieurs associations, collectifs (dont des membres de notre collectif) et individus luttant pour le droit au logement, le maire (siégeant également à la Métro, tout en étant président du bailleur « social » ACTIS) monsieur Éric Piolle nous a sous entendu qu’il n’expulserait pas si les collectifs ouvraient des bâtiments de la ville de Grenoble. À plusieurs reprises il n’a pas tenu ses engagements. En investissant ce bâtiment, nous offrons au maire l’occasion de rendre cohérents ses idées et ses actes. (Éric tu peux encore te rattraper sur l’engagement 83 de ton programme [1] !)
Nous revendiquons par la présente, le droit de jouir de notre domicile sans courir le risque d’une expulsion, ni de procédures administratives à notre encontre. Nous nous sentons solidaires de toutes les personnes mal logées et exigeons des pouvoirs dits « publics » une mise à disposition immédiate de tous les bâtiments vides leur appartenant.
1] Engagement 83 : « Assurer le droit à l’hébergement » : Nous doublerons la capacité municipale d’hébergement d’urgence (en favorisant l’utilisation des locaux publics inutilisés) et faciliterons la fluidité des parcours de l’hébergement d’urgence vers le logement de droit commun. Tous les outils juridiques seront mobilisés : minoration de bas de quittance, baux glissants et développement du lien entre les services municipaux logement et hébergement.
De nombreuses incivilités sont subies par les habitants du quartier : aboiements de chien quotidiennement, Tags denaturant les lieux, soirées bruyantes ! Ce serait bien de respecter les gens qui travaillent qui se lèvent le matin et qui aimerait se reposer le weekend.
« Un homme sans ses mains est un mauvais esprit »
Ainsi la division des taches a créé la division des hommes …
L’accès au logement n’est qu’une facette du problème.
Conatus
A lire attentivement sur WIKI
et méditer longuement
sur « la joie par le travail »
et « le plaisir par le travail » ou toute autre forme d’activité.
Il y a aussi un squat rue Blanche Monnier (Ile Verte).
Et des rats…
Mais sa Suffisance ne connaît pas les mots « hygiène » et « salubrité » publique…
Bonjour, puisque vous vous attristez de la fermeture des bibliothèques tout autant que les occupants du squat du 106, sachez que ces derniers mettront une bibliothèque autogérée à la disposition de chacun d’ici la fin du mois. 🙂
petite précision: il n’y a jamais eu de cubes en bois ni de départ de feu au nouveau squat du 106 rue des Alliés.
Par contre, j’ai pu rencontrer les habitants et ils sont très ouverts; ils veulent faire de ce lieu un espace d’activités ouvert sur le quartier (ils vont donc retaper ce bâtiment laissé à l’abandon depuis trop longtemps) et seront très contents de nous rencontrer toutes et tous.
Voici leur lettre ouverte qui montre qu’ils ne sont pas en soutien de Piolle et de sa municipalité:
Lettre ouverte aux pouvoirs dits « publics », à propos de l’ouverture d’un squat au 106 rue des Alliés
Nous, habitant·e·s du 106 rue des Alliés, avons investit ce bâtiment vide, muré et laissé à l’abandon par la ville de Grenoble depuis plusieurs années. Cela faisait plus de trois mois que nous étions privé·e·s de domicile. À l’instar du nombre croissant de personnes contraint à la rue par la violence d’un ordre social, qui n’a que trop duré, nous subissions le froid, les intempéries et le harcèlement constant de la police.
En nous réappropriant ce lieu nous affirmons notre farouche détermination à ne pas céder face à un système qui, en nous privant d’un toit et en étendant son contrôle sur la totalité de nos vies, ne nous reconnais tout simplement pas le droit à l’existence.
Bien plus qu’une solution d’hébergement nous pensons ce lieu en résistance à la domination du capitalisme qui par l’urbanisme nous dépossède du pouvoir d’agir sur nos espaces de vie. Dans ce lieu, nous y expérimentons d’autre formes de vie et développons une autre façon d’appréhender ce monde qui nous entours. Au travers d’activités ouvertes aux habitant·e·s de la ville nous espérons échanger, créer, débattre et faire vivre une autre manière de faire de la politique.
Ce bâtiment n’en est pas à sa première réappropriation. De ce que nous avons pu constater, par trois fois ce lieu a abrité des personnes et par trois fois il s’en est suivi une expulsion. Un tel acharnement à rendre mort ce qui est vivant dénote d’une réelle politique anti-sociale. En acceptant de laisser à l’abandon ses bâtiments vides, la mairie de Grenoble et la Métro comme de nombreuses autres collectivités territoriales, participent à la spéculation immobilière. En outre, sous prétexte de non conformité des bâtiments et de pseudo « protection des personnes », nos élu·e·s n’hésitent pas à renvoyer à la rue des familles comme si le trottoir était synonyme de confort et de salubrité. Cet état de fait s’est encore produit dans cette même rue le mardi 13 Septembre dernier lorsque la mairie à fait expulser puis murer le 62 rue des alliés, condamnant ainsi plusieurs familles à vivre dans la rue.
Grenoble « solidaire et écolo » préfère financer le projet nano 2017, qui représente 10 millions d’euros sur 4 ans, la construction d’éco-quartiers high-tech tels que G.I.A.N.T. (une cité d’ingénieur sur le polygone scientifique) plutôt que de continuer à subventionner certaines bibliothèques, maisons de quartier, associations culturelles et d’aide aux personnes (le plan d’austérité de la mairie est de 14 millions d’euros d’économie et la suppression d’une centaine de postes). Elle participe ainsi volontairement ou non à la gentrification de nombreux quartiers de la ville et à l’accroissement du mal logement. Est-ce en mettant des gens en situation de précarité que l’on crée une « ville apaisée » ?
En avril 2014, lors d’une rencontre avec plusieurs associations, collectifs (dont des membres de notre collectif) et individus luttant pour le droit au logement, le maire (siégeant également à la Métro, tout en étant président du bailleur « social » ACTIS) monsieur Éric Piolle nous a sous entendu qu’il n’expulserait pas si les collectifs ouvraient des bâtiments de la ville de Grenoble. À plusieurs reprises il n’a pas tenu ses engagements. En investissant ce bâtiment, nous offrons au maire l’occasion de rendre cohérents ses idées et ses actes. (Éric tu peux encore te rattraper sur l’engagement 83 de ton programme [1] !)
Nous revendiquons par la présente, le droit de jouir de notre domicile sans courir le risque d’une expulsion, ni de procédures administratives à notre encontre. Nous nous sentons solidaires de toutes les personnes mal logées et exigeons des pouvoirs dits « publics » une mise à disposition immédiate de tous les bâtiments vides leur appartenant.
1] Engagement 83 : « Assurer le droit à l’hébergement » : Nous doublerons la capacité municipale d’hébergement d’urgence (en favorisant l’utilisation des locaux publics inutilisés) et faciliterons la fluidité des parcours de l’hébergement d’urgence vers le logement de droit commun. Tous les outils juridiques seront mobilisés : minoration de bas de quittance, baux glissants et développement du lien entre les services municipaux logement et hébergement.
pour nous se loger c’est travailler pas le » droit de jouir » du bien des autres aux frais des autres , sur les impôts des autres
De nombreuses incivilités sont subies par les habitants du quartier : aboiements de chien quotidiennement, Tags denaturant les lieux, soirées bruyantes ! Ce serait bien de respecter les gens qui travaillent qui se lèvent le matin et qui aimerait se reposer le weekend.
« Un homme sans ses mains est un mauvais esprit »
Ainsi la division des taches a créé la division des hommes …
L’accès au logement n’est qu’une facette du problème.
J’habite dans le quartier et je ne les trouve pas très ouverts malgré ce que vous dîtes. Je les trouve plutôt louches et peu engageant.
Conatus
A lire attentivement sur WIKI
et méditer longuement
sur « la joie par le travail »
et « le plaisir par le travail » ou toute autre forme d’activité.