REFERENDUM: LE 22 JUIN 1983 , 53 % DE GRENOBLOIS RÉPONDAIENT « OUI » AU TRAMWAY
Posted On 22 juin 2016
De gauche à droite Michel Destot, Jean Giard, Charles Descours, le Préfet et plus loin dans la foule Alain Carignon Maire et Ministre
un succès populaire après 3 ans de travaux sans un rideau baissé d’un seul commerce
Avec Jeanie Longo qui pilote le Tram
Si Alain Carignon avait mis en place les seuils infranchissables de la municipalité Piolle pour les référendums, Grenoble n’aurait pas de Tramway.
Le 22 juin 1983, 53 % des Grenoblois répondaient «oui « à la question de savoir s’ils voulaient le Tramway à Grenoble. Avec 37 % de votants -un score record pour une grande ville – ils étaient 16 000 électeurs à répondre « oui » sur 31 000 votants.
Or le seuil fixé unilatéralement aujourd'hui par Eric Piolle impose que la question posée obtienne 20 000 voix pour être adoptée. Le nombre de voix obtenu par Lui aux élections municipales. En 1983, Alain Carignon ayant été élu au premier tour avec plus de 31 000 voix il aurait dû imposer ce seuil pour l'adoption du tram? Et pourquoi donc?
PROPOSITION N° 19: UN RÉFÉRENDUM SERA ORGANISÉ SUR LE PROJET DE TRAMWAY GRENOBLOIS
En 1983 le référendum était l’application des propositions 19 et 33 du programme présenté par la liste conduite par Alain Carignon en mars 1983 et à laquelle, dés le 1er tour de scrutin, une large majorité des Grenoblois avait accordé sa confiance. La proposition 19 était la suivante : « un référendum sera organisé sur le projet de tramway grenoblois. Il interviendra à l’issue d’un processus de présentation de tous les arguments (avantages et inconvénients). Le contenu de cette consultation sera fixé en accord avec toutes les composantes locales. La municipalité se conformera au résultat du référendum et ne lui conférera donc pas une simple valeur d’avis ».
Alain CARIGNON RÉPONDAIT " OUI " PENDANT LA CAMPAGNE
Pendant toute la campagne électorale Alain Carignon a répondu qu’à titre personnel il répondrait « oui » à la question posée, mais que les Grenoblois décideraient. Une fois élu Maire il fera campagne pour appeler les grenoblois à voter «oui».
Parallèlement les Verts/Ades déjà animés par Raymond Avrillier et Vincent Comparat refuseront d’appeler «oui» jouant la politique du pire, espérant l’échec qu’ils auraient mis sur le dos d’Alain Carignon.
http://www.republicains38.fr/r-avrillier-vertsades-colistier-de-piolle-des-methodes-de-voyou/Charles DESCOURS : "UNE CONSULTATION EXEMPLAIRE et RESPECTUEUSE de la DIVERSITÉ"
Charles Descours, alors Adjoint au Maire aux Transports collectifs, ancien Président du SMTC, rappelle quece référendum fut la 1ère consultation citoyenne de ce type non seulement à Grenoble mais sur le plan national.«Nous avons organisé une consultation exemplaire respectueuse de toute la diversité d’expression. Chaque électeur a reçu un dossier présentant les avantages et les inconvénients du tramway. Des expositions, des réunions d’information ont été organisées. Des panneaux électoraux ont été apposés pour permettre la liberté d’expression de chacun. Chaque formation politique représentée au sein du Conseil Municipal a reçu une dotation financière identique pour concevoir et pour imprimer ses informations.LE PREMIER TRAMWAY AU MONDE ACCESSIBLE AUX HANDICAPES
« Je me souviens avoir présenté à quelques jours du vote le document de synthèse remis aux Grenoblois qui portait pour titre «trois ans de travaux forcés mais 40 ans de liberté». A l’issue de ces travaux, en moins de 3 ans de 1987 à 1990, Grenoble a mis en place 2 lignes de tramway (soit plus de 15 km). Par ailleurs, il s’agissait du 1er tramway au monde accessible aux handicapés. »
La municipalité Carignon organisera encore des votations sur la Halle Sainte Claire, sur la voie sur Berge...
En toutes saisons Alain Carignon…
Maire de Grenoble sera un usager du Tram
AVEC DESTOT (PS) et les VERTS/Ades LES GRENOBLOIS N'AURONT PLUS JAMAIS LA PAROLE
Depuis 1995 et l’arrivée de Michel Destot (PS) qui gérera Grenoble avec les Verts/Ades jusqu’en 2008, Les grenoblois n’auront plus jamais la parole.
Depuis 2014 Eric Piolle poursuit cette tradition en la perfectionnant : une usine à gaz aboutissant à un jour de votation sans débat structuré, sans dossier clivant et qui réclame … 20 000 votants en faveur d’un projet pour qu’il soit adopté. Soit un nombre de suffrages impossible à obtenir dans une grande ville.
La boucle est bouclée. Le référendum historique de Grenoble demeurera celui du 22 juin 1983. Il ne reste plus qu’à changer de municipalité, d’abandonner la gauche et les Verts pour retrouver le goût et la saveur des consultations populaires.
http://www.republicains38.fr/grenoble-culture-quartiers-commerces-la-fausse-co-construction-explose/
NB Face à ces faits, à cette histoire vérifiable ( le programme d'Alain Carignon et ses engagements N°19 et 33 étaient publics ) voici ce qu'exprimait à ce sujet Eric Piolle dans son discours d'investiture devant ses amis le 7 décembre 2013 à la Casemate ( St Laurent). Cela permet de bien comprendre que cette municipalité et son Maire sont assis sur du mensonge à l'état "pur" si on ose dire:
"A chaque fois, les grenoblois ont choisi d’être acteurs de leur ville, de trouver par eux-mêmes, et en eux-mêmes, les réponses adaptées à leur besoins. Quel meilleur exemple que le tram ! Quand les grenoblois ont exigé, par référendum, en 1983, que leur ville sorte du tout voiture face à un maire qui déjà se trompait d’époque."
Sa Suffisance Kim Jung Piolle a-t-elle la Corée du Nord pour modèle ?