IL Y A 40 ANS DUBEDOUT (PS) DÉTRUISAIT le BÂTI de TRÉS CLOITRES
Posted On 12 avril 2016
Le « Dauphiné Libéré « fait régulièrement un bond dans le passé. Il publie (28/2/16) la terrible saignée qu’aura fait subir la municipalité Dubedout (PS) au quartier Très Cloitres. Le bâti ancien d’une richesse architecturale considérable était en harmonie avec le secteur depuis la place Notre Dame. En 1976 Hubert Dubedout entreprendra la démolition totale du 9 au 21 de la rue Très Cloitres détruisant à jamais un patrimoine qui manque terriblement aujourd’hui à Grenoble.
DES HLM SANS AUCUNE CONSIDÉRATION ARCHITECTURALE
A la place seront érigés des HLM sans aucune considération architecturale avec l’histoire du quartier et son unité esthétique. Il faudra l’arrivée de la municipalité Carignon (LR) en 1983 pour stopper cette folie . Le mal était accompli côté impair de la rue Très Cloitres. Le côté pair a été restauré patiemment en demeurant au service du logement de personnes modestes avec quelques opérations privées notamment rue Servan, rue du Fer à cheval en bordure du jardin créé avec le Musée de l’Evêché par le Conseil Général présidé par Alain Carignon.
Les HLM de Dubedout (PS) qui ont remplacé le bâti remarquable
le côté pair réhabilité par la municipalité Carignon…
comme la rue du Fer à cheval sauvant le patrimoine
VILLENEUVE, VIGNY-MUSSET, BONNE... DEMAIN la PRESQU'ILE
Qu’on observe d'un côté l’urbanisation de Villeneuve, de Vigny – Musset , de la caserne de Bonne ( Destot PS) ou de l'autre celle de Reyniès–Bayard (Carignon LR) qui compte un parc de 5,5 hectares ou qu’on regarde plus en arrière avec le saccage de la rue Très Cloitres, il existe bien deux visions de la ville à vivre.
A l’esplanade ou sur la presqu’ile, à l’Abbaye ou à Berriat ,la municipalité Piolle (Verts/PG) poursuit une politique de bétonisation qui a échoué et qui défigure Grenoble. La gauche et les Verts ne tirent aucune leçon de leurs fautes. Grenoble est maintenant la deuxième ville ( hors région parisienne) la plus dense de France ( juste derrière Villeurbanne!) avec seulement 14,6 M2 d'espaces verts par habitant contre 31 M2 à la moyenne des grandes villes.
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Pourtant l’histoire des échecs urbanistiques de Grenoble sont sous ses yeux. Ce qui démontre bien qu’il s’agit de visées électoralistes et pas du tout du service de l'intérêt général.
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