LES POLICIERS GRENOBLOIS INQUIETS pour LEUR SECURITE!
Posted On 27 février 2016
Avenue Alsace Lorraine,
Grande Rue,
Place Grenette la police municipale ne peut pas suivre
Ceux qui devraient rassurer les Grenoblois sont d’abord et à juste titre inquiets pour eux-mêmes ! Les policiers municipaux Grenoblois ont fait part de leur « sentiment d’insécurité » à la municipalité Piolle (Verts/PG) dans le DL (21/2/16.)
Selon eux la situation est catastrophique: c’est un « ras le bol général » qu’ils expriment " il y a trop de lassitude pour se lancer dans un mouvement. [...] Nos collègues préfèrent partir, aller exercer dans une autre ville. Il y a eu près de 15 départs dans le service en 2015, déjà cinq en 2016. Ça montre bien l’état d’esprit qui règne au sein de la police municipale. "Le sentiment d’insécurité" progresse au sein du service.
LES EFFECTIFS SUR LE TERRAIN INSUFFISANTS
Ajoutant: « parce que les effectifs sur le terrain ne sont pas suffisants. Il faut faire la différence entre le personnel administratif et celui qui est sur le terrain. Et il faut compter aussi avec les malades. Le 11 février, par exemple, 13 personnes étaient malades. Nous demandons des recrutements pour augmenter le nombre de patrouilles. «
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ST Bruno,
MIstral,
les policiers municipaux ont manifesté plusieurs fois dans le hall de l’hôtel de ville pour faire entendre la réalité de l’insécurité à Grenoble: E.Piolle et E. Martin nient
15 POLICIERS SUR LA VOIE PUBLIQUE... 13 MALADES...
D’autant que l’effectif théorique de la police municipale est de 97 agents. Mais, en réalité, si on enlève les 16 agents de nuit, ceux affectés à l’hôtel de ville et à la fourrière, et que l’on prend en compte les emplois du temps différents des uns et des autres, on n’arrive à avoir qu’une quinzaine de personnes sur la voie publique. Si 13 sont malades ! Les effectifs sont insuffisants. Pour être bien, on estime qu’il faut un policier pour mille habitants.
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63 % de DELINQUANCE SUPPLÉMENTAIRE par RAPPORT aux AUTRES AGGLO!
Cette faiblesse et l'absence de motivation de la municipalité comme ses annonces catastrophiques sur la fin de la vidéo protection qui a libéré les voyous qui ignoraient qu'il restait seulement 16 caméras d'ailleurs non regardées au départ de Destot explique que la délinquance occupe le haut du pavé et que Grenoble connaisse une insécurité de 63% supérieure à la moyenne des villes de sa taille selon le propre Ministre de l’Interieur (PS) qui s’en accommode.
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LA VIDÉO-PROTECTION: UN VRAI PLUS
Dans cette situation les policiers grenoblois demandent de disposer d’armes pour assurer leur sécurité. « Les armes de poing, on sait que c’est non.Nous demandons au moins des armes non létales de type pistolet à impulsion électrique. »
Quant à la vidéoprotection ils expliquent : « Pour notre sécurité, c’est un vrai plus. En intervention, cela permet de sécuriser le travail des agents, de surveiller les véhicules. Les caméras permettent de prévenir des situations à risque. Mais aujourd’hui, elles ne fonctionnent plus. »
Alain Carignon a dénoncé cet « aveuglement inquiétant »
M6 a fait de Grenoble la capitale de la délinquance
des Roms du camp Esmonin pourchassé par les policiers après un cambriolage
DEJA DESTOT/SAFAR (PS) AVAIENT REFUSÉ de PORTER PLAINTE
En juin 2010 la municipalité Destot ( J.Safar étant Adjoint à la Sécurité !) avait refusé de porter plainte alors que des policiers municipaux avaient été menacés par une arme à Villeneuve. Un mois après la cité s'embrasait parce que les policiers poursuivaient des gangsters venus se réfugier dans leur quartier inviolable.
<< emeutes-de-villeneuve-la-vraie-histoire-dun-echec/
GRENOBLE SE PRÉPARE à des LENDEMAINS TOUJOURS PLUS DIFFICILES
Les 23 et 24 février l'agglo voyait ses déplacements asphyxiés parce qu'un squat installé depuis des mois sous un tunnel avait brûlé chauffant dangereusement l'infrastructure obligeant de fermer la circulation de la sortie de A 480 à hauteur de Mistral...
Le laxisme, le fait de regarder ailleurs, de refuser de traiter les problèmes et de les voir tels qu'ils se posent conduisent à des situations dramatiques ou aux lourdes conséquences économiques.
Aux policiers municipaux Elisa Martin (PG) toujours dans le déni a répondu que "sa porte était toujours ouverte". " Elle est loin d'être toujours ouverte" a répondu le syndicat FO ( DL du 24/2/16) poursuivant: " aucune réponse du Maire ou de la Première Adjointe.Le nombre de départs et l'absentéisme sont un symptôme grave du malaise et un facteur aggravant.Dommage que la Première Adjointe le prenne avec dédain".
Refuser aujourd'hui d'entendre les policiers municipaux, laisser le service se dégrader et ses éléments partir sans rien faire, c'est préparer Grenoble à des lendemains chaque jour plus difficiles pour les Grenoblois qui supportent la délinquance et l'insécurité.
<< nsecurite-lechec-de-loperation-zsp-a-grenoble/