LE NON DROIT MARQUE SON TERRITOIRE À LA PASSERELLE BERRIAT
Posted On 27 janvier 2016
FUCK L'ÉTAT D'URGENCE, c’est l’avertissement que reçoit le passant qui emprunte le passage de la passerelle du cours Berriat, pour lui signifier qu’il met les pieds dans un nouveau territoire. L’état d’urgence, on voit bien qui ça gêne, trois grenoblois en partance pour la Syrie ont été arrêtés le 27 juillet à proximité du cours Berriat. Les habitants du quartier St Bruno ont eu à subir des règlements de comptes armés ces derniers mois .
Le message est répété à peine plus loin entre la passerelle et la place Saint Bruno : “pour la paix contre l’état d’exception”. Qu’on laisse les trafics en paix, c’est ce que veulent les trafiquants de la place. Il y a un étrange connivence dans l'opposition à l'état d'urgence entre l'extrême gauche et l'économie qui n'est plus souterraine du tout et ne veut pas être dérangée. Elle s'exprime dans les slogans qui dominent le quartier.
Le non droit marque son territoire.
L’état d’urgence nuit à la paix des trafics.
PARTOUT LA HAINE DE LA POLICE : NIK LA BAK - ST BRU ANTIKEUF - ACAB
Sur et sous la passerelle, partout la haine de la police. Marquer le territoire, voilà le premier but. Mais aussi dresser les jeunes contre les forces de l’ordre. Et annoncer qu’après la passerelle les trafiquants et les ennemis de la République Française veulent imposer leur loi. Les habitants du quartier en sont les premières victimes. On retrouve cette spécificité Grenobloise: l'expression publique est massivement monopolisée par une minorité qui prétend imposer sa domination des idées.
Cette originalité est très marquée dans toutes les instances de concertation de E.Piolle: jamais les mots " sécurité, propreté, attractivité, fluidité, impôts " ni sont prononcés .
Le non droit marque son territoire.
Le non droit marque son territoire.
Au niveau piéton de la passerelle : tous les flics sont des salauds.
Au niveau routier de la passerelle : tous les flics sont des salauds.
L’EXTRÊME GAUCHE APPROUVE
Sur un des murs de la passerelle, elle signe son soutien par le nom de Baader, un groupe terroriste d’extrême gauche auteur d’attentats à la bombe en Allemagne dans les années 70. C’est le Front Populaire de Libération de la Palestine qui avait assuré leur entrainement.
QUI TOMBE DANS LE PANNEAU VILLE APAISÉE ?
On aimerait ne pas devoir montrer tout ça pour que la haine cesse de s’afficher sur nos murs à Grenoble. On aimerait que les inscriptions de ce type soient effacées dans la journée et pas seulement si nous les montrons. On aimerait que Piolle "affiche" par contre une volonté déterminée de combattre la délinquance.
Mais non, sa seule réponse c’est de dire aux médias qu'à Grenoble il n'y a pas de zones de non droit et de s'afficher avec son grigri “agglomération apaisée” pour les gogos, un panneau dans lequel il espère faire tomber les grenoblois. Ce serait comique et ridicule si la situation n'était pas grave.
2 Comments
C’est quoi ce site de facho ignorant flippés ?
Ces tags n’ont pas était fait par les trafiquants du quartier, mais juste par des « zonards », des punks ou autre révoltés. Et Bader c’est juste le « blaze » le surnom d’un mec de Lyon et je suis assez sur que sa vient du mot anglais bad et pas d’un quelconque groupe terroriste. Arrêtez vos conneries vous connaissez rien à la rue…et vous flippez à mort.
Du calme les gauchos. C’est pas parce qu’on est pas d’accord avec vous qu’on est des fachos de service. Sauf si ça vous rassure vous même. On se plaint surtout de la zone de non droit de Berriat/St Bruno ( ce n’est pas la seule) des marquages de territoire, de la saleté et de la dégradation. Disons un peu ça va , beaucoup bonjour les dégâts . Evidemment ça vous effleure pas que cette classe moyenne qui travaille, comble du petit bourgeois presque facho ( au moins Beauf) voit la valeur de ses biens se dégrader à vu d’oeil et ne plus pouvoir vendre avec la capacité d’acheter ailleurs. Des considérations mercantiles qui vous échappent. Jusqu’à quand? En tout cas c’est de notre devoir de citoyens concernés par la cité de sonner l’alerte sur ces questions qui concernent nombre d’entre nous. Au risque de vous déplaire.