PÉTITIONS: E.PIOLLE (Verts/PG) EXIGE de DONNER UN AGRÉMENT PRÉALABLE!
Posted On 24 janvier 2016
Les pétitions remises sur papier libre, même avec les coordonnées complètes et la signature de la personne ne sont plus recevables à Grenoble. Le choix du sujet de la pétition n’est plus libre non plus ! Au nom d’E.Piolle ( Verts/PG) Pascal Clouaire son Adjoint chargé de l’enfumage en a fait l’annonce hier aux « assises de la citoyenneté « qui se tenaient à MC2. Cette mesure s’inscrit selon lui dans l’esprit de la résistance Grenobloise et de la tradition de l’intervention des citoyens dans la vie publique (!).
Laquelle tradition s’est interrompue depuis les référendums de la municipalité Carignon sur le Tram et la voie sur Berge…
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PRESENTER PAR LES MOTS LE CONTRAIRE DE CE QU'ELLE FAIT
Dans un discours dont la municipalité a le secret – présenter par des mots avantageux le contraire de ce qu’elle met en place – elle a effacé d’un trait les possibilités d’intervention directe des citoyens, ses engagements ( en particulier le N° 6 qui permettait le référendum « sur le sujet choisi par les habitants » à partir de 8000 signatures ) créant des freins et des obstacles supplémentaires à la participation des citoyens.
POUR PETITIONNER IL FAUT DEMANDER l'AUTORISATION du MAIRE
Désormais pour pétitionner il faudra demander l’autorisation … Au Maire ! La municipalité doit agréer le sujet de la pétition car elle seule déterminera si le thème est du ressort de la vie municipale ! Cela lui donne.... une marge d’interprétation qu’avait expliqué les spécialistes des coups tordus de l’Ades (Avrillier/Comparat) depuis longtemps: par exemple elle peut décider qu'une pétition sur les caméras de vidéo protection est un sujet de sécurité publique qui n’est pas de compétence municipale. Et le tour est joué.
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LE "DEBAT" NE PEUT SE DEROULER QU'AVEC CEUX QUI PARTAGENT LA MÊME OPTION
Il s’agit que le « débat" ne puisse avoir lieu qu’entre « citoyens « d’une même option comme c’était le cas hier à MC2. La tromperie à gros sabots est dans les gêne des Rouge/Verts.
Ensuite c’est encore la municipalité qui fournira un formulaire officiel pour remplir la pétition. Cela permettra d’éliminer tout signataire qui aurait formulé sa demande sur papier libre. Sans cet agrément ou le formulaire officiel la pétition n’est pas recevable. Pas belle la vie?
SA PROPRE PETITION DANS L'OPPOSITION N'AURAIT PAS ETE RECEVABLE!
Ainsi la propre pétition qu’elle avait soutenu dans l’opposition contre le bétonnage de l’esplanade ( qu’elle poursuit par ailleurs) et qui avait recueilli 10 000 signatures n’aurait pas été recevable.
Celles qui sont engagées aujourd’hui dans le domaine de la culture, dans les quartiers, sur l’esplanade à nouveau, la vidéo protection, Brenier/Berges… ne sont pas recevables. Et le tour est joué.
UN VOTE EVENTUEL RENVOYE à UN AN...
Mais si la pétition est agréé par la ville dans la forme décidée par elle et qu’elle obtient 2000 signatures elle sera obligatoirement discutée par le Conseil Municipal qui pourra l’approuver ou organiser un référendum. Dans ce second cas bien improbable il faudrait 20 000 voix pour que la proposition soit adoptée. Mais cette votation elle même ne peut avoir lieu qu’une fois par an.
P.CLOUAIRE (faux citoyens) ET LA BLAGUE DU RENARD DANS LE POULAILLER
Pascal Clouaire a raconté en introduction la blague du renard et du poulailler démocratique : quand le renard échange avec les poules et leur demande de choisir a quelle sauce elle veulent être mangées et répondent « mais nous ne voulons pas être mangées », le renard réplique « mais vous ne répondez pas à la question posée ». Si on lit la blague après l’exposé sur son dispositif elle devient savoureuse.
" NI UN COUP DE COM' OU UNE MANOEUVRE POLITICIENNE " ( P.CLOUAIRE)
Il a affirmé aussi que les nouvelles dispositions de la municipalité Piolle sont « loin d’être un coup de com' ou une manœuvre politicienne « .
Le plus souvent ils disent le contraire de ce qu’ils font. Parfois également ils disent ce qu'ils font. En s'en défendant.