LES SYNDICATS (AUSSI) VENT DEBOUT CONTRE E.PIOLLE

  Eric Piolle ne se contente pas de mépriser les grenoblois. Il fait de même avec son personnel. Même les syndicats d’extrême gauche qui l’avaient soutenu pour son élection sont extrêmement déçus par son "management". Les interventions de Sud38 -mais pas seulement- se multiplient pour sonner le tocsin. Elle s’ajoutent à une liste impressionnante de manquements à toute déontologie à l’égard de personnes accablées établie à maintes reprises notamment par FO. "INQUIETS FACE AU FLICAGE "  Ainsi ce syndicat écrivait encore le 20 août dernier à Christophe Ferrari le Président (PS repenti) de la Métro, allié de E.Piolle, pour s'inquiéter "de l'utilisation des nouvelles technologies pour contrôler le personnel". Des agents se déclarent "inquiets face au flicage" (oui vous avez bien lu). Un radar aurait ainsi controlé un agent , "il y a eu des enquêtes administratives sur des agents liés à des SCI, Sarl, etc... le niveau d'enquête dépasse l'entendement comme si tout devait se savoir (qui est avec qui, qui fait quoi, qui vit avec qui...) "poursuit FO. "la Métropole serait elle un hôtel de police bis ?" interroge t il. L.COMPARAT (Verts/ADES CONCENTRE LES DONNÉES  Dénonçant "la confusion grandissante entre la la sphère du travail et celle de la vie privée". Ici aussi les inquiétudes des grenoblois sont confirmées. Dans ces domaines tout a été centralisé par la municipalité grenobloise par Laurence Comparat l'élue (Verts/Ades) fille de Vincent Comparat le Président de l'Ades du clan Avrillier. On le sait même les pétitions doivent passer par la municipalité ! Il n'est pas exclu que des grenoblois qui donnent leur avis soient fichés. Par ailleurs les condamnations judiciaires pleuvent et le contribuable doit en supporter les  conséquences budgétaires puisque la ville doit payer. Pierre MERIAUX (Verts/PG) DEVRAIT MANIFESTER CONTRE LUI-MÊME Le champion paralympique David Smetanine auquel la municipalité a été contrainte de verser 60 000 €d’indemnités, Cécile Colomby Manhes... Et  bientôt Sid Hamed Beldjenna ce policier qu’Eric Piolle refuse de réintégrer même s’il doit être prochainement condamné à une astreinte ! La liste des affaires est impressionnante. Du jamais vu chez les chefs d’entreprises. On imagine la réaction de Pierre Mériaux, l’élu (Verts/PG) qui a tancé le patronat toute sa carrière d’Inspecteur du travail, s’il s’agissait d’un chef d’entreprise privée. Il a manifesté pour moins que ça. Mais la charge de Sud38 contre les méthodes de patron-voyou de la municipalité est d’autant plus féroce qu’elle vient de ceux qui reconnaissent eux-mêmes que « l’élection de cette majorité municipale avait suscité un espoir politique sur le territoire ».  SUD 38  DÉNONCE « L’IMPOSTURE DE LA PARTICIPATION DU MAIRE à L’UNIVERSITÉ D’ATTAC » A l’occasion des universités d’ATTAC et de l’opération d’Alternatiba , toutes deux subventionnées par les collectivités locales, le syndicat a distribué un document dans lequel il dénonce «  cette politique qui n’est ni sociale, ni rebelle et l’imposture de la participation du Maire à ces universités » Au passage il raille les « trouvailles écolos et citoyennes «  démontrant que plus personne ne marche aux leurres et aux pantalonnades Piollesques. Notons que ça n’a pas fait tousser les organisateurs pas plus le fait qu’Eric Piolle soit actionnaire à Singapour alors que pour toutes ces associations les paradis fiscaux sont la pierre angulaire de leur lutte. Il est vrai que la représentante locale d’Alternatiba est aussi celle de la Charte Roosevelt -qu’Eric Piolle a signée- Florence Mahrez est une candidate Verts. Ça tombe bien. « LES ÉLUS ONT RENONCÉ à METTRE EN ŒUVRE LEUR PROGRAMME »  Pour Sud38 «  quelques mois après le début de leur mandat ces élus ont renoncé à mettre en œuvre leur programme « . Ce que nous avons nous même établi à mi-mandat  en passant au tamis les « 120 engagements » , trahison qui a justifié le départ de la majorité de Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot  entrés dans l’opposition. Bien entendu le personnel municipal n’a pas plus marché que les grenoblois à la sémantique municipale selon laquelle elle mettait en place «  un plan de sauvegarde des services publics » ( !). Faut oser quand on en supprime et on réduit le personnel. Pour Sud il s’agit bien « d’une politique d’austérité cyniquement nommée ».   « LA MAIRIE DE GRENOBLE FAIT PRESSION SUR LES SYNDICATS «  Plus globalement les salariés décrivent des méthodes qu’on aurait pas imaginé chez des élus d’extrême gauche dont la loghorrée lacrymale a toujours été maximale s’agissant de la défense des travailleurs. Ils ont bonne mine les Antoine Back, Alan Confesson, Bernard Macret et autres gauchistes de tous poils, «révolutionnaires » de pacotille, donneurs de leçons professionnels ! La honte doit leur monter au front avec tout ce qu’ils racontent. « La mairie de Grenoble fait pression sur les syndicats de la ville, elle provoque la division , la discrimination et la répression ( suite à des faits de grèves contre la fermeture de bibliothèques et à la grève en cuisine centrale). L’appartenance à un syndicat est -c’est illégal- mentionnée dans les entretiens annules des agents. Pendant 12 mois chaque conseil municipal se soldait par des manifestations et la mairie était protégée par un dispositif policier musclé et belliqueux » DES MÉTHODES D’INTIMIDATION PRATIQUÉES DANS LA VILLE Les méthodes d’intimidation et les menaces n’étonnent pas les grenoblois. Tous les secteurs de la ville ont eu à faire à un moment ou à un autre à la brutalité ou au chantage municipal. Les acteurs du culturel -domaine pris en mains de fer directement par Olivier Bertrand ( Verts/Ades) - est prié de s’incliner sous peine de suppression de subvention. . Des représentants d’Union Commerciale ou des commerçants ont subi des intimidations très directes . Les exemples ne manquent pas mais produisent la réaction opposée. « CERTAINS CDD DEPUIS 6 ANS… » Sud38 rappelle au passage l’engagement non tenu des transports gratuits aux 18/25 ans et  «  les restrictions d’usage pour les voitures trop vieilles appartenant aux travailleurs les plus pauvres « Et de moquer aussi la com’ du « délinquant solidaire » tel que s’était déclaré E.Piolle qui coupe le chauffage à des femmes et des enfants… Par ailleurs Sud38 dénonce aussi un cas particulier d’acharnement dont est victime Claude un employé à la cuisine centrale. « Dans ce service on sert 12 000 repas dans des locaux prévus pour 8000, il manque du personnel, on se bouscule, on se brise le dos, des machines sont obsolètes, 30 % du personnel est en emploi précaire, certains en CDD depuis 6 ans (!) «  raconte le syndicat. "ON NE PEUT PAS MENTIR TOUT LE TEMPS A TOUT LE MONDE" Après l’extrême gauche qui lui a mené la vide dure et la prise de distance obligée du parti de JL Mélenchon qu’Eric Piolle a trahi aux élections législatives, l’étau se resserre autour du faussaire. Son changement de pied sur les caméras de vidéo-protection auxquelles il trouve désormais toutes les vertus ne va pas renforcer sa crédibilité chez ses anciens amis, pas plus qu’auprès des grenoblois qui ne savent plus quand Eric Piolle dit la vérité ? "On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde." A. Lincoln
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