MÉDIAPART : POUR L’EXTRÊME GAUCHE « L’EXPÉRIENCE PIOLLE EST UN ÉCHEC »

Médiapart s'y met et ça sent le roussi pour Eric Piolle. L'extrême gauche le lâche aussi. Sous le titre explicite "alternative municipale à Grenoble, le pouvoir est il maudit ?" dans un blog vengeur Stéphane Ortega récapitule toutes les trahisons du Maire. Guy Tuscher et  Bernadette Richard-Finot élus avec E.Piolle qui ont quitté la majorité pour sauver l'honneur, doivent boire du petit lait après avoir du subir le "les traitres on les fuck" du Maire. 4 ans après son élection «l’amertume et les tensions apparaissent au grand jour pendant « l’université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens » écrit il. Il a été épargné sur ses actions à Singapour mais pas sur le reste. E.PIOLLE : "A CROIRE QUE JE SUIS LE MAIRE DE NICE" Poursuivant : « À croire que je suis le maire de Nice », s’offusque le maire EELV de Grenoble, invité à la tribune de la séance d’ouverture de l’université d’été des mouvements sociaux et citoyens. La raison de ce commentaire acerbe : un tract diffusé à l’entrée qui dénonce la politique menée par l’édile. Y sont évoqué pêle-mêle les fermetures de services publics municipaux, la coupure de l’électricité du squat le 6 Jay qui héberge depuis plus d’un an mal-logés et migrants, ou encore la stigmatisation des pauvres sous couvert de politique écologique ». "RIEN NE VA PLUS ENTRE LES MOUVEMENTS SOCIAUX ET LE MAIRE" Stéphane Ortega rappelle qu'Eric Piolle avait "séduit  (trompé NDLR)  jusque dans les mouvements sociaux où une vingtaine d’associatifs (écologistes ou soutiens aux sans-papiers) et de syndicalistes (Solidaires, FSU, CNT) participent à « l’alternative municipale »  mais «rien ne va plus entre les mouvements sociaux et le maire ». V.FRISTOT (Verts/Ades) COUPE L'ÉLECTRICITÉ à 30 PERSONNES SANS REVENUS  En effet  deux jours avant le début de l’université "rebelle" GEG que préside Vincent Fristot un élu du clan Avrillier (Verts/Ades) des plus sectaires, sans une once d'empathie avec quiconque,  a coupé l’électricité du squat le 6 Jay qui héberge depuis 2016 une trentaine de personnes sans revenu qui étaient menacée d’expulsion ou sans logement. Un contentieux qui s’élève à près de 15 000 €. C'est le malheureux Antoine Back (Verts/PG) , récusé de partout, dédié à toutes les corvées depuis qu'il a obtenu ses 1000 € mois étant nommé à la Métro qui s'est offusqué devant l'université que Droit au Logement  «n’exige qu’à la ville, et donc aux Grenoblois, le paiement des fluides». COUPS DE MATRAQUES ET GAZ LACRYMOGÈNES CONTRE LES BIBLIOTHÉCAIRES Antoine Back attentif au contribuable, on aura tout vu quand on sait la gabegie municipale (JO, journée des Tuiles, contrats sans appel d'offres aux amis, doublement des frais de bouche en 2018...). Stéphane Ortega de poursuivre : « ils sont évacués par la police sans avoir obtenu la moindre promesse d’entrevue. La police en lieu et place de négociations sur leurs revendications, les bibliothécaires y ont aussi goutté pendant leur mouvement l’an dernier. Des agents ont même subi coups de matraque et gaz lacrymogène. Le 9 juin 2016, la majorité municipale annonce un plan de sauvegarde des services publics (....) En réalité, un plan d’économie de 14 millions d’euros sur deux ans. Baisse du nombre des assistantes sociales, non-remplacement d’une centaine d’emplois municipaux, fermeture d’un Ehpad et augmentation du prix des piscines font partie de la centaine de mesures prises par la mairie » "UN GROS COUP DE CANIF DANS LES 120 ENGAGEMENTS" "Un gros coup de canif dans les 120 engagements de la nouvelle équipe arrivée au pouvoir en 2014. D’autant que ce plan préparé pendant six mois n’a, aux dires de plusieurs acteurs des mouvements sociaux, pas fait l’objet des concertations pourtant promises par une municipalité s’étant faite élire sur le slogan d’une « ville à la démocratie renouvelée » donnant « un pouvoir d’agir pour chaque habitant ». P.MÉRIAUX (Verts/PG) INSPECTEUR du TRAVAIL MENACE L'INTERSYNDICALE !  Ici encore c'est Antoine Back qui évoque  comme un patron-voyou des  « décisions douloureuses ». "Dans un mélange de déception et de rancune tenace, il renvoie ces militants à un déni face aux réalités" ajoute le rédacteur. Dommage qu'Eric Piolle n'ait pas envoyé son élu inspecteur du Travail Pierre Mériaux (Verts/PG), pourfendeur des chefs d'entreprises en défense ! D'ailleurs une syndicaliste l'allume sévèrement dans l'article de Médiapart : "Camille se souvient d’un élu, ancien inspecteur du travail et syndiqué à la FSU qui a menacé l’intersyndicale des bibliothécaires de faire appel aux huissiers à la moindre tentative d’action de blocage. Elle met en avant un syndrome de citadelle assiégée pour expliquer le comportement d’élus pour qui toute critique devient attaque et qui font corps." C.BERNARD (Verts/ADES) "TREMBLAIT DE TOUT SON CORPS" Une vision partagée par Annick Coupé, ancienne porte-parole de Solidaires maintenant secrétaire générale d’Attac. Pour elle « Quand un problème émerge, il faut le traiter plutôt que se barricader », conseille-t-elle. Médiapart de citer aussi la trahison de l'engagement public sur les bibliothèques :  « Tous les agents ont été convoqués le 9 juin 2016 à une assemblée du personnel. Nous ne savions pas pourquoi. Quelques jours avant, la municipalité a rencontré les syndicats pour leur annoncer le plan de sauvegarde et les suppressions de postes en leur intiment l’ordre de ne pas en parler aux salariés. Le jour de la réunion, Eric Piolle n’était même pas présent », se scandalise Camille. « Il a envoyé l’élue responsable aux cultures, ancienne militante à Sud-Rail qui tremblait de tout son corps, et le directeur des affaires culturelles qui était là pour délivrer le message de l’institution. Il nous a dit : vous n’avez rien à négocier, vous n’avez rien à dire, vous avez un devoir de réserve et vous ne parlez pas à la presse », se souvient-elle. E.PIOLLE  "ASSUME LA  SOUFFRANCE AU TRAVAIL des SALARIÉS" « De juin à décembre, Piolle n’a jamais rencontré l’intersyndicale, il a fallu envahir la mairie pour le voir. Nous lui avons parlé de la souffrance au travail des agents. Sa réponse a été de dire qu’il assumait la souffrance au travail, la violence qu’il infligeait à ses salariés, et sa politique », se rappelle Camille qui n’hésite pas à parler de mépris de classe. Une impression qui s’est poursuivie tout au long du conflit selon elle, notamment au moment des conseils municipaux où les opposants aux fermetures de bibliothèques se sont retrouvés face à la police dès le mois de juillet 2016. Finalement, deux des trois bibliothèques ont été fermées, laissant beaucoup d’amertume et de colère. D’autant que, malgré une pétition ayant réuni deux fois le seuil de déclenchement du mécanisme de votation d’initiative citoyenne promue par la mairie, aucun référendum n’a été organisé par l’équipe d’Eric Piolle. L'EXPÉRIENCE PIOLLE EST UN ÉCHEC   « Ce sont des militants (les élus municipaux NDLR) qui ont rompu avec le syndicalisme que nous portons. Ils assument une politique municipale de gestion des reculs sociaux en mélangeant discours managérial et formules altermondialistes », juge sévèrement François de l’Union syndicale Solidaires à Grenoble. Selon lui, ses anciens camarades, avec lesquels les relations sont tendues, n’argumentent que sur le fait qu’avec d’autres ce serait encore pire. Pour François, les choses sont claires : l’expérience est un échec. « C’est toujours un peu triste de voir qu’à gauche on veut croire, malgré les leçons de l’histoire », conclut-il. POURQUOI A.BACK, C.BERNARD, P.MERIAUX  S'ACCROCHENT à LEURS POSTES ? Où qu'on se tourne les voiles se déchirent et les tromperies d'Eric Piolle et de sa petite coterie qui subsiste autour de lui sont révélées. Les rôles d'Antoine Back, Corinne Bernard, Pierre Mériaux...  ne sont pas reluisants et on se demande comment ils peuvent encore se regarder dans un miroir en ayant conduit une telle politique avec de tels engagements précédents ? La question de savoir pourquoi ils s'accrochent à leurs postes et ne rejoignent pas ceux qui ont choisi de rester fidèles à leurs convictions en les quittant,  demeurera l'un des mystères de la noirceur de l'âme humaine.

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