Une grenobloises nous adresse les différences de température entre une rue bordée d'arbres et une rue sans. Cela permet aux habitants de mesurer les ilots de chaleur qu'ils doivent à Eric Piolle qui a abattu encore plus d'arbres que la municipalité Destot.
La même municipalité qui fait des discours sur les ilots de chaleur(!) et met en place des jardinets ridicules, qui deviennent vite des poubelles à ciel ouvert, pour faire croire qu'elle s'en soucie. Mais la suppression de centaines de grands sujets parfois remplacés par des brindilles est l'une des causes de l'accroissement de la chaleur ressentie en ville.
PLACE DE LA GARE : LES ARBRES ABATTUS POUR RIEN IL Y A 2 ANS
E.Piolle n'a aucunement pris en compte le réchauffement dans ses décisions absurdes. Par exemple place de la gare il était évidemment possible de concilier la présence des cerisiers du japon avec la future autoroute à vélos compte tenu de la largeur de la chaussée. Et pourquoi les avoir abattus en septembre 2016 alors qu'il ne s'est toujours rien passé en août 2018 ? Une irresponsabilité coupable de combien de degrés supplémentaires pour les habitations environnantes ?
GRENOBLE LANTERNE ROUGE des ESPACES VERTS
Partout la question se pose.
Alors que la municipalité Carignon avait ajouté une réserve foncière d'une vingtaine d'hectares d'espaces verts (parcs, jardins..) dont les 5,5 hectares du parc Pompidou a proximité des grands boulevards, les municipalités suivantes ont conduit la bétonisation à outrance faisant de Grenoble la lanterne rouge des villes en matière de M2 d'espaces verts par habitant: probablement moins de 12 M2 alors que la moyenne des grandes villes est de 48 M2 selon l'UNEP.
Pire : le dernier quartier, la Presqu'ile ne compte plus qu'un M2 d'espaces verts par habitant !Ils l'appellent un ... "éco-quartier" .
PROCHAINE ÉTAPE : ABATTRE 140 PLATANES à L'ESPLANADE
Jusque là la révolte des grenoblois a été sporadique et n'a pas embrassé la totalité de l'ampleur du phénomène. Chacun s'est étonné de l'abattage dans son secteur sans prendre conscience des dégâts sur la santé d'une politique d'ensemble.
La prochaine étape, l'abattage de 140 platanes à l'esplanade, c'est à dire de la ceinture verte du nord de Grenoble, afin de construire 900 logements devrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Mais il faudra, avant la fin du mandat de E.Piolle, chiffrer précisément la perte d'oxygène et l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère grenobloise produits par ses décisions. Ils s'ajouteront à son bilan catastrophique.
Ci-dessous nous publions quelques exemples absolument non exhaustifs de cette imbécilité municipale à front de taureau qui a conduit à cet hécatombe de verdure.
square Silvestri conséquence de la bétonisation de la rue Hoche et de la caserne de Bonne, il faut amputer le parc Hoche et transporter des équipements sur le square !
Avant les cerisiers du japon de la place de la gare
après le passage de E.Piolle, pour faire passer « l’autoroute à vélos »
Sur la seule Avenue Félix Viallet il manque 14 arbres depuis des années : Alain Carignon était aux côtés des habitants pour le constater. Mais dans toute la ville il manque des dizaines et des dizaines d’abresaux emplacements réservés
rue Hébert avant …
… après
19 marronniers place Victor Hugo qui n’étaient pas tous malades…
65 platanes cours de la Libération l’année dernière
Bd Gambetta Yann Mongaburu (Verts/ades) a fait abattre les arbres sans ménagement
pour construire ( 400 000 €…) un arrêt de bus qui ne sert à rien. Ils ne se sont même pas excusés
Piscine Jean Bron: la municipalité a oublié de faire protéger les arbres pendant les travaux
résultat l’ombre naturelle au bord des bassins a totalement disparu
Rue Lesdiguières avant le massacre …
… et après
La prochaine étape que les grenoblois peuvent stopper: l’abattage de 140 platanes à l’esplanade !
LES VERTS , n’aiment pas la verdures ….le DESERT GRENOBLOIS est installé ………