BRADAGE : LE FOYER de L’ÉTUDIANT DÉPOSE UN RECOURS CONTRE E.PIOLLE

"On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps." Eric Piolle devrait appendre cette citation.  Derrière les noms champêtres comme "Gren' de projets" tout droit sorti d'un marketing pour séduire les bobos se cachent des opérations plus prosaïques, sonnantes et trébuchantes. A plusieurs reprises la municipalité été prise les mains dans le pot de confiture et après plusieurs condamnations  une information judiciaire a été ouverte sur les marchés attribués sans appel d'offres à des membres du comité de soutien. ATTRIBUER du PATRIMOINE MUNICIPAL SANS APPEL D'OFFRES Mais avec Gren' de projet la municipalité entend attribuer du patrimoine municipal en contournant encore la procédure des appels d'offres. Elle monte des usines à gaz très sophistiquée afin de camoufler le plus possible le fait qu'elle décide seule de qui est attributaire et dans quelles conditions. M.JULLIAN l'ADJOINTE AU PATRIMOINE A REFUSÉ de PORTER la DÉLIBÉRATION  Le beau nom "d'appel à projets" permet toutes les dérives. Rappelons que sur ces dossiers la propre Adjointe au Maire au Patrimoine, Martine Jullian avait refusé de porter la délibération qui mettait en place ces procédures. Il a fallu recourir à une élue à tout faire, sans état d'âme qui ne craint pas les basses oeuvres, Maud Tavel. Depuis lors Martine Jullian est visiblement boycottée par la majorité municipale et a du céder son siège à la Métro à ... Antoine Back (Verts/PG) en guise de punition. Double peine. POUR LE GAM LA MUNICIPALITÉ NE TIENT PAS SES ENGAGEMENTS CONTRACTUELS  Le Groupe d'Analyse Métropolitain (GAM) livre une analyse implacable du système mis en place à l'occasion de la plainte déposée par le Foyer de l'Etudiant contre la cession du Couvent des Minimes ou sont logés des étudiants de toute nationalité suivant une tradition réaffirmée après la guerre dans un esprit de paix. "Où ça se corse, précise le GAM, c’est que la Ville de Grenoble a racheté en 1979 le couvent des minimes pour une bouchée de pain à l’Université Joseph Fourrier (280 000 Francs de l’époque, soit l’équivalent de 132 000 euros actuels). Dans l’acte de vente, au paragraphe «dispositions particulières», il est spécifié «La Ville de Grenoble s’engage (…) à ce que l’hébergement du comité de patronage des étudiants étrangers et le Foyer des étudiantes ne soit pas remis en cause et que les conditions de cette occupation soient le moins possibles modifiées». "UNE CYNIQUE OPÉRATION DE CLIENTÉLISME et de COMMUNICATION POLITIQUE" Et de poursuivre: "Gren’ de projets, nous le répétons depuis 8 mois", c’est à la fois la version grenobloise de la liquidation des actifs de l’Union Soviétique (oligarques métropolitains, unissez-vous !) et une cynique opération de clientélisme et de communication politique. "Cette opération génère des insécurités juridiques majeures pouvant mener devant le juge pénal la municipalité comme les porteurs de projets, car « l’appel à projet » n’existe en droit français que pour la production intellectuelle (recherche, arts, architecture, urbanisme etc.) et est un exercice concurrentiel qui est soumis à cahier des charges techniques imposé à des acteurs concourant tous dans la même activité, la même catégorie avec les mêmes règles. On ne demande pas à un astrophysicien de concourir lors d’appels à projets d’urbanisme. Voir notre analyse." "IL N'EXISTE AUCUN CAHIER des CHARGES" LE GAM démonte avec précision la fumisterie Piollesque particulièrement grave s'agissant du patrimoine municipal : "Il n’existe aucun cahier des charges y compris techniques pour chaque bâtiment individuellement. Or, c’est sur la base de la réponse des concurrents au cahier des charges qu’on peut les départager selon des critères objectifs et vérifiables. "Il n’y a pas 36 solutions pour ces bâtiments : (a) soit on donne à gérer en DSP si service public ou on met à disposition contre loyer si mission d’intérêt général, (b) soit on loue avec bail au prix du marché, (c) soit on vend au prix du marché. Tout autre montage est à proscrire. Mais le Groupe d'Analyse Métropolitain met à nouveau en garde Eric Piolle qui n'a rien voulu entendre jusque là sur les tarifs de stationnement pour lesquels il a été condamné à rembourser 4 600 Grenoblois ou pour la fête des Tuiles à propos de laquelle une information judiciaire est ouverte. DÉLITS DE FAVORITISME, DÉTOURNEMENT de FONDS PUBLICS, TRAFIC d'INFLUENCE  En effet, selon le GAM,  "Il appartient à la Ville de Grenoble de déterminer à priori la vocation et l’utilisation de chaque bâtiment, sans lesquels aucune concurrence ne saurait se dérouler convenablement, annulant de facto et de jure toute attribution d’un bâtiment à un projet lauréat (et pouvant constituer des délits de favoritisme, de détournement de fonds publics, de trafic d’influence etc). "Bien pire, Gren’ de projets met en « concurrence » des projets qu’il est impossible de départager de manière équitable et juste sur des bases similaires, parce que pour un même bâtiment, ils  sont fondamentalement différents, présentés par des acteurs commerciaux comme des acteurs à but non-lucratif qui ne disposent pas des mêmes moyens et ne peuvent tout simplement pas être comparés. LE "CONSEILLER" CONSEILLE LE VENDEUR et L'ACHETEUR... Ajoutant ; "Y compris sur un plan économique  -n’en déplaise à la « Banque des Territoires », filiale de la Caisse des dépôts et consignation qui vient de signer une convention avec la ville de Grenoble votée lors du conseil municipal du 09 juillet 2018 pour conseiller les porteurs de projets et « dans le même temps » conseiller la Ville de Grenoble quant à la sélection des projets lauréats (ça s’appelle pas un conflit d’intérêt, ça, conseiller à la  fois un pouvoir adjudicateur disposant de patrimoine public et ceux qui répondent à un « appel à projet »?). UNE BRILLANTE OPÉRATION QUI DEVRAIT SE TERMINER DEVANT LES TRIBUNAUX  Bref une nouvelle brillante opération qui devrait se terminer devant les tribunaux. On croit comprendre qu'avant de partir Eric Piolle a voulu ficeler quelques affaires à des amis. Ça tourne mal. Au plan politique les enseignements sont clairs : cette municipalité n'a aucune leçon de morale à donner à personne. Et puisqu'il est question de lui implicitement, les municipalités Carignon auront considérablement accru le patrimoine des Grenoblois (une vingtaine d'hectares de parcs et jardins publics, nouveau Musée, Europole ...) tandis que la municipalité Piolle l'aura réduit et bradé dans des conditions douteuses. Cherchez l'erreur.  

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