Rue RHIN et DANUBE : 40 « JEUNES » TENDENT UN GUET-APENS AUX CRS

En allant jouer à la pétanque au parc de la savane en face de leur caserne, un jour de congés, les CRS ont certainement provoqué les "jeunes" de Mistral.  Ce sera certainement le thème d'une nouvelle exposition anti-police organisée par l'officine d'Eric Piolle, le Conseil Citoyen "indépendant". Place de Verdun la municipalité avait installé à grands frais des panneaux expliquant que la délinquance des quartiers avait pour cause les... contrôles de police.  Une énième opération de victimisation des gangs qui gangrènent Grenoble, un clin d'oeil très appuyé pour leur faire comprendre qu'ils ont quartier libre en échange des suffrages En effet, ce qui frappe les habitants partout ou la délinquance a pris le pouvoir,  c'est bien le trop de police ! SANS CASQUES, NARGUES, INSULTES, CONDUITS DANS UN GUET-APENS Mais lundi soir rue Rhin et Danube un degré supplémentaire a été franchi. François Nedelec, délégué auprès de la CRS 47 appartenant au bureau régional du syndicat de police “Alliance” explique au DL (23/5/18) : « Des policiers de la CRS 43 étaient de repos lundi. Dans la soirée, plusieurs d’entre eux ont voulu faire une partie de pétanque dans le square situé en face de la CRS 47, de l’autre côté de l’avenue Rhin-et-Danube. Ça traversait, ça revenait, bref il y a eu pas mal d’allées et venues de policiers et, comme souvent, des jeunes à scooter ou à moto, casqués ou non, sont passés à plusieurs reprises devant eux, en roulant vite, en les narguant… Au bout d’un moment, alors que deux CRS venaient de franchir le portail, ils se sont fait insulter et ont donc voulu intercepter les jeunes. Ces derniers sont vraisemblablement allés prévenir leurs copains dans la cité Mistral, tout près de là, et ils sont revenus. Mes deux collègues ont ensuite été attirés à quelques dizaines de mètres de la CRS 47, devant l’entrée de l’enseigne “Point P” et, là, ils ont vu une quarantaine de personnes sortir subitement des fourrés, de tous les côtés, pour leur tomber dessus. C’était un guet-apens ! » TOUS LOGES PAR Eric PIOLLE PRESIDENT d'ACTIS  Notons le chiffre des forces en présence : "une quarantaine de personnes" organisées qui attaquent les CRS. Il s'agit donc d'une forte minorité logée par Eric Piolle Président d'Actis. Le bilan est lourd du coté des forces de l'ordre selon le DL : "cinq blessés ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers. Deux d’entre eux ont été hospitalisés : l’un au CHU Grenoble Alpes, où il se trouvait toujours hier, pour des blessures graves (il aurait la mâchoire et le nez cassés et aurait également fait une hémorragie interne, mais ses jours ne seraient pas en danger), l’autre à la Clinique mutualiste pour des blessures plus légères (il aurait l’arcade sourcilière ouverte et le visage totalement tuméfié). Trois autres CRS ayant participé à la rixe pour secourir leurs collègues souffrent de multiples contusions et hématomes".  UNE IMAGE CATASTROPHIQUE POUR GRENOBLE  Grenoble a ainsi fait la une au même titre que Marseille qu'elle rejoint.  L'image donnée à l'extérieur est catastrophique. Sauf que la délinquance grenobloise est encore pire: il ne s'agit pas de narcos-trafiquants mais d'un banditisme totalement intégré à la ville, devenu une seconde nature qui a tout simplement remplacé la République : il applique ses règles, sa loi, ses moeurs, son économie fait vivre l'ensemble et il pourrait même battre monnaie et son CAIRN à lui aurait plus de succès que celui des bobos nantis. A son arrivée à la Mairie Eric Piolle avait déclaré qu'il allait mettre fin à l'image de ville "d'insécurité et Higth tech" de Grenoble! Il a réussi selon lui. LA DERIVE des MUNICIPALITES SUCCESSIVES a PRODUIT CETTE SITUATION EXPLOSIVE La dérive que les municipalités successives ont accompagné par clientélisme électoral a produit ces quartiers officiellement en dessous du seuil de pauvreté qui se sont reconstitués en tribu d'origine faute de bornes et de sentiment d'appartenance à une collectivité plus large. La responsabilité -l'irresponsabilité- de Michel Destot, Geneviève Fioraso et Jérôme Safar (PS) qui ont eu tous les pouvoirs pendant  19 ans est considérable. Mais l'accélération par la municipalité Piolle est un drame. Aujourd'hui encore, dans le DL, (23/5/18) ce dernier pérore à propos de Villeneuve : "nous voulons offrir à chacun des habitants des quartiers populaires la liberté de contribuer et faire de ce quartier l’écoquartier de demain." (!) Alain CARIGNON DEMANDE  des ACTIONS CONCRETES Les grenoblois se demandent maintenant ce qu'il fume ? La ronde des scooters sans casques et des voitures volées puis brûlées sont ils les signes avant coureur de "l'écoquartier" ?  La Presqu'ile avec 1 M2 d'espaces verts par habitant est-elle le modèle de "l'écoquartier" ? Alain Carignon a immédiatement réagi hier. Non pas dans l'incantation mais en rappelant des mesures précises que les collectifs de citoyens portent devant les grenoblois :  "Nous réclamons à nouveau une action coordonnée qui passe par la convocation par le Maire des familles concernées, logées par les élus, l’établissement  de contraventions et le lancement de procédures d’expulsion en cas de récidive, la mise en place d’un critère de tranquillité publique dans les attributions de logements et bien entendu nous demandons à Eric Piolle de renoncer enfin à  s’arcbouter sur ses dogmes  et accepter un principe de réalité : il faut renforcer et armer la police municipale, développer les caméras de vidéo-protection, transférer le siège de la police municipale de la rue Lesdiguières à Mistral et installer des sièges municipaux au cœur du quartier" . MISTRAL : LES LOGEMENTS EN ACCESSION SONT INVENDABLES Il s'agit de mettre fin au clientélisme mortel qui est la règle à Grenoble lequel a permis aux élus PS/PC et Verts/Ades d'être au pouvoir ensemble ou séparément depuis 23 ans. Au passage Alain Carignon constate que les logements en accession construits dans le quartier ne se vendent pas :  "Sans ces actions les logements en accession à la propriété demeureront invendables et la délinquance continuera d’imposer sa loi aux quartiers et à la ville". Les grenoblois effarés observent avec inquiétude ce que devient leur ville et se posent la question de savoir pourquoi le Maire ne réagit pas. Ils doivent savoir qu'entre son idéologie et les faits, son choix est toujours le même.

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