PROVOCATION : Antoine BACK PROMU CO-PRÉSIDENT du GROUPE VERTS/ADES/PG

Cette nomination raisonne comme une provocation. La concomitance des annonces tombe très mal pour Eric Piolle.  Au moment ou les habitants du centre ville récusent Antoine Back (Verts/PG) comme interlocuteur,  la municipalité annonce dans un communiqué qu'il est le nouveau co-président du groupe majoritaire (Verts/Ades/PG). Après sa prise de position sans appel selon lequel  « Monsieur Antoine Back a, par son comportement lors de notre réunion publique et par des propos tenus ensuite en « off », rompu la confiance et le respect nécessaires à un dialogue sans hypocrisie. En conséquence, nous avons informé M. le Maire qu’il sera dorénavant impossible à l’UHCV de poursuivre avec l’élu attribué à notre secteur », JP GAMBOTTI (UHCV) : "Antoine BACK N'EMPLOIE QUE DES ÉLÉMENTS DE LANGAGE"  L'Union de quartier confirme par la voix de Jean-Pierre Gambotti, membre du bureau « Nous avons débattu en conseil d’administration au lendemain du clash en réunion publique (...) Mais la municipalité doit comprendre que nous ne souhaitons plus traiter directement avec Antoine Back, une personne (...)  qui n’emploie que des éléments de langage.  Alors que nous, nous demandons des réponses concrètes à des difficultés bien réelles et quotidiennes ». (DL du 5/5/18) "CONCLUSION D'UNE LONGUE ÉROSION DE NOS RELATIONS AVEC Antoine BACK"  Un excellent résumé du rapport ville/citoyens qui s'est envenimé au fil du temps et a vaincu la patience des mieux attentionnés. Jean-Pierre Gambotti ne dit pas autre chose que ce que nous exposons depuis prés de 4 ans : "la réunion a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase"  dit le DL.  « Disons que cela a été la conclusion d’une longue érosion de nos relations avec Antoine Back » ajoute en effet JP Gambotti. A.BACK SOUTENAIT LA DÉNONCIATION ET LE BOYCOTT DES COMMERÇANTS  Promouvoir un élu qui est probablement à l'origine de l'opération qui visait à demander aux grenoblois de dénoncer les commerçants qui affichaient le texte de la Chambre de Commerce afin de les faire figurer sur une liste à boycotter, rappelant les méthodes de Vichy, éclaire sur la vraie nature de la municipalité. Choisir un élu qui a refusé de se lever pour la Marseillaise, dans une ville Compagnon de la Libération, comme porte-parole de la majorité, relève du sectarisme le plus agressif et montre la cécité d'Eric Piolle. Depuis ces événements Antoine Back multiplie les tweets pour faire accroire qu'il peut demeurer un interlocuteur pour les grenoblois. Il pédale dans le vide et ça ne trompe personne. LE "RÉVOLUTIONNAIRE" Alan CONFESSON (Verts/PG) AVAIT PEUR du PEUPLE  Le remplacement d'Alan Confesson par Antoine Back à la co-présidence du groupe n'est pas bon signe. Le premier était démonétisé depuis ses enfantillages et la révélation qu'il avait demandé à être éloigné de la plèbe : le "révolutionnaire" siégeait trop prés du public au conseil municipal et ses chastes oreilles  ne supportaient pas d'entendre  les critiques de trop près. Alan Confesson est aussi l'élu chargé du "plan lumière"qui a pour première caractéristique de plonger les rues de Grenoble dans la nuit. Exit donc. Mais l'arrivée d'un provocateur et d'un agitateur récusé par les habitants au moment ou la municipalité aurait besoin d'apaisement et d'afficher un visage ouvert à l'approche de l'échéance, montre que celle-ci se durcit a proportion qu'elle se rétrécit. Anne-Sophie OLMOS : SANS ETAT D'ÂME POUR APPLIQUER les CONSIGNES  Sa nouvelle co-présidente Anne-Sophie Olmos est du même acabit : répétitrice sans imagination des éléments de langage fournis par le cabinet. Elle est utilisée pour les opérations désespérées car sans état d'âme. C'est elle par exemple qui a porté la délibération qui changeait le nom de l'acquéreur des actions de Minatec à 3H du matin. C'est une dogmatique de "la nouvelle économie" qui produit tant de si beaux résultats à Grenoble avec des centaines d'emplois perdus. L.COMPARAT (Verts/ADES) : la MEILLEURE au MEILLEUR ENDROIT, au MEILLEUR MOMENT  SORT du JEU  Elle remplace la passionaria -surnommée MaDalton en Piolland- dont les diatribes, les maladresses,  les envolées et les mails expliquant qu'ils sont les meilleurs au meilleur endroit et au meilleur moment lui avait fait perdre toute crédibilité. La gêne était perceptible dans les rangs de la majorité quand Laurence Comparat (Verts/Ades) prenait la parole au conseil municipal. Le clan Avrillier/Comparat qui est aux manettes bat en retraite en apparence. Sa transposition au pouvoir municipal des méthodes groupusculaires qui étaient sa caractéristique depuis 30 ans contre la droite qui gagne -en l'occurrence Alain Carignon- auront été un échec cuisant. E.PIOLLE N'A PAS SU SORTIR de L'AGITPROP POUR ASSUMER L'ÉTHIQUE de RESPONSABILITÉ Eric Piolle n'aura pas su, ou pas voulu, ou pas pu imposer à sa majorité d'effectuer la mue entre l'Agitprop, le marketing de campagne qui couvrait toutes les niches du consommateur et le statut d'élu qui impose l'éthique de responsabilité et l'obligation de partir du réel. Bien entendu ce ballet de chaises musicales s'effectue dans l'opacité absolue. Il est la conséquence de la débandade générale de la majorité municipale dont seule une poignée d'élus excessifs et vindicatifs demeurent sur le radeau. LA DÈBANDADE GÉNÉRALE de la MAJORITÉ MUNICIPALE  Les autres sont passé dans l'opposition franche (Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot),  dans le refus de cautionner (Martine Jullian, Adjointe au Maire chargée du patrimoine) (1), ou assument leur délégation avec le minimum syndical ayant perdu tout crédit public (Corinne Bernard, Adjointe à la culture)  ou encore se sont retirés sur la pointe de pieds pour les plus nombreux. Ils ont purement et simplement disparu de la circulation. LE CLAN VERTS/ADES AVRILLIER/COMPARAT EST RÉDUIT à la MOËLLE  L'ossature municipale qui repose sur les Verts/Ades de R.Avrillier et V.Comparat, qui compte 15 membres de la majorité (!) est réduite à la moelle. La promotion et la mise en avant d'un Antoine Back qui est devenu au fil des années dans les quartiers le visage  de la tromperie municipale, des engagement trahis, des consultations bidon, du mépris des citoyens est symptomatique d'une fuite en avant éperdue. La municipalité poursuit sa course hiératique, incapable de s'adapter. Plus le réel lui échappe, plus Eric Piolle se réfugie dans ses discours fumeux, ses plans ridicules, cherche à faire des coups foireux -comme l'appel du Montgenèvre- ou bien se lance des vidéos hebdomadaires vite abandonnées car suivies par personne. LE MAIRE DEVRAIT SIMPLEMENT ASSUMER SES FONCTIONS... Pourtant dans le DL (5/5/18) Alain Carignon donne un conseil de bon sens à son successeur : « Il est du devoir du Maire d’assumer ses fonctions, de prendre en mains ces dossiers de propreté, de sécurité, d’embellissement, d’occupation de l’espace public, d’attractivité et d’accessibilité qui empoisonnent afin d’assurer le minimum pour achever le mandat « Ce serait en effet le meilleur moyen de gommer ces élus devenus si encombrants et de sortir de la crise en s'attaquant aux problèmes des Grenoblois. Trop simple ? (1) ce qui a valu à Martine Jullian l'obligation de démissionner de la Métro afin de faire entrer ... Antoine Back récompensé de son sectarisme par les 1000€ mois d'indemnités que verse la Métro à ses membres. Chez ces gens là,  on ne plaisante ni avec la discipline ni avec l'argent.  

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