François Bazés (VP de la CCI) : «Je ne vois pas cela dans d’autres villes !«

«De très nombreux commerçants ont vu leur chiffre d’affaires drastiquement chuter ces dernières années.  Les boutiques ferment. À tel point que la vacance commerciale est passée de 8 % en 2016 à 9 % en 2017, le taux national jugé critique étant de 10 % « note le site d’information Place Gre’Net (16/02/18). LE CENTRE VILLE A T IL DÉPASSÉ LE SEUIL CRITIQUE DE VACANCE COMMERCIALE ? Encore s’agit il d’une moyenne sur toute l’agglomération : il est à craindre que le centre ville de Grenoble ait dépassé ce seuil critique  au vu des départs et des rideaux baissés. Le refus des élus PS/PC et Verts/Ades  de communiquer aucun chiffre sur les conséquences de la fermeture de Grenoble fait craindre le pire. Mais depuis décembre les collectivités financent à 90 % un poste « d’animatrice » occupé par Katia Boissin pour «redynamiser les commerces «. LA PREMIÈRE « REDYNAMISATION » ?  AVOIR DES CLIENTS Or la première des «  redynamisation » pour un commerce consiste à avoir des clients. Pour ce faire il faut tirer à nouveau la ville vers le haut, accueillir des habitants à pouvoir d’achat grâce à des logements haut de gamme, stopper la paupérisation engendrée par la chute de la valeur des biens, engager un plan de remise à niveau du centre ville, préserver la mixité des accès, cesser la diffusion des messages anxiogènes sur la pollution et les mesures punitives,  débloquer enfin les élargissements de voiries de contournement de l’agglomération les 5 eme et 7 eme bouchons Français diffusant une image détestable, obtenir une ligne à Grande vitesse afin de disposer d’un vrai TGV, relancer les congrès… K.BOISSIN CONSTATE QUE « LES COMMERÇANTS SONT ASSEZ REMONTÉS » (Place Gre’Net) Katia Boissin « constate que les commerçants sont assez remontés » (Place Gre’Net) ce qui est déjà un démenti à Eric Piolle qui annonçait «dans la rue, je reçois des encouragements. L’immense majorité des messages, chaque jour et même plusieurs fois par jour, c’est : “(…) on vous soutient, continuez” (DL 24/9/16). Katia Boissin  ajoute  « je ne suis pas là pour parler politique ». Pourtant rendre ou non le centre attractif et accessible est un choix politique. Alors parler de quoi ? P.BESSON (ZUGMEYER) JOUE LE JEU à FOND MAIS « ON FAIT TOUT à L’ENVERS » Bien entendu les commerçants se mobilisent positivement et jouent le jeu dans un cadre très restreint qui leur est imposé. Ainsi l’un des emblèmes de notre ville, Patrice Besson, le remarquable commerçant des chocolats Zugmeyer, très attaché à Grenoble avait décoré son magasin  aux couleurs de Jeux olympiques pour les 50 ans des JO hiver 1968. Mais pour lui, sur le fond,  « On fait tout à l’envers à Grenoble ! Il y a les infrastructures à construire, autour de Grenoble. On s’obstine à tout boucher dans le centre. Nous formulons des propositions, mais on n’écoute pas le commerce ! » F.BAZES (CCI) : « JE NE VOIS PAS CELA AILLEURS »   Idem pour Christian Hoffmann le Président de Label Ville qui positive le plus possible et fait part de son optimisme pour les travaux de la place Grenette malgré une dépense à minima et des câbles électriques posés sur les façades. François Bazés, le Vice Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie voudrait y croire aussi mais le sentiment d’insécurité et les attroupements de sans-abris pésent lourd :  « Je ne vois pas cela quand je me balade ailleurs, dans d’autres villes ! », martèle t il. La difficulté de se garer, la hausse des tarifs de stationnement « et la communication confuse de la Ville sur la hausse des amendes », blâme François Bazès, reviennent comme une ritournelle avec le défaut d’embellissement de la Ville et même la saleté selon Place Gre’Net. LA RÉALITÉ RATTRAPE LA FICTION PIOLLESQUE Bref la réalité rattrape la fiction Piollesque. Pourtant les énergies existent, les volontés se manifestent comme en témoignent ces commerçants. On imagine ce que cela pourrait produire en synergie avec une municipalité qui prendrait les bonnes décisions. Cette symbiose a déjà existé à Grenoble avec la municipalité Carignon. Elle peut, elle doit revenir afin de créer animation, vitalité, emplois, développement économique, fierté de la ville. Grenoble n’a pas vocation à devenir la banlieue à problèmes de Lyon. Son destin au contraire est d’être un exemple et un modèle qui donne envie à l’extérieur. Source : article Une animatrice missionnée par les commerçants grenoblois pour redynamiser le centre-ville | Place Gre'net - Place Gre'net

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