E.PIOLLE LANCE SA CAMPAGNE ELECTORALE PAR DES RUMEURS

"On peut se demander si ces petites rumeurs ne sont pas des ballons d’essai pour voir comment cela prend avant la période électorale. À Grenoble, on a déjà vu ça. Souvenez-vous de la campagne contre Dubedout en 1983..."lance sournoisement Eric Piolle au Dauphiné Libéré (6/1/18). Suivez mon regard. Ainsi dans une gymnastique bien rodée par les trotskistes, s'appuyant sur une posture victimaire, le Maire lance les rumeurs en paraissant les condamner.  Un cynisme absolu. Il suggère un nom sans le dire  afin que celui qui l'écoute désigne l'auteur sans qu'il l'ait lui-même nommé. La médisance enfle seule. Autour de lui, en off, les membres du clan municipal  prennent moins de précaution. Le tour est joué. DANS LA CULTURE D'EXTRÊME GAUCHE : TOUJOURS DISQUALIFIER L'ADVERSAIRE  En 1983 le bruit ridicule qu'Hubert Dubedout était enfant  d'une mère Kabyle avait couru dans des milieux assez limités  compte tenu des origines connues de l'ancien Maire. Pendant la campagne électorale un échange entre Alain Carignon et le Maire sortant avait eu lieu par l'intermédiaire de Guy Névache,ex- directeur de cabinet de Dubedout, Premier Secrétaire du PS. Il s'agissait de savoir si Hubert Dubedout souhaitait une intervention publique de son concurrent. La réponse avait été négative et Alain Carignon évidemment totalement  totalement exonéré de cette épisode dérisoire. H.Dubedout a été largement battu au premier tour après 18 ans de mandat pour des causes autrement plus profondes et Alain Carignon réélu encore au premier tour en 1989 face à des listes PS/Verts et FN. D'autres rumeurs circulaient alors, mais visaient le nouveau Maire sortant. Personne n'est venu depuis les dénoncer... Il n'y a malheureusement pas de cas de personnalité publique qui échappe à ce versant exécrable de l'âme humaine. Mais en se vautrant dans cette fange pour affaiblir un camp, Eric Piolle est bien fidèle  à la culture d'extrême gauche: elle  a pour habitude de  tenter de marquer  l'adversaire au fer rouge et, en l'occurence de tenter de déligitimer y compris l'élection d'Alain Carignon  en 1983 par le biais de cette accusation. Il est vrai qu'il a commis la faute impardonnable d'avoir écrasé le camp du Bien. Lequel n'est pourtant que posture et imposture. E.PIOLLE CONFIRME HABITER à GRENOBLE  Dans le DL, Eve Moulinier donne donc la parole a Eric Piolle qui tient à faire savoir qu'il vit à Grenoble, contrairement à la rumeur persistante selon laquelle sa famille est installée à Coublevie. "Grenoble, le Changement" n'a jamais relayé cette rumeur et nous n'en avons fait état seulement quand le Maire lui-même, devant une Union de Quartier, a déclaré publiquement « moi qui habite sur le cours Jean Jaurès ». Pour notre part nous attachons beaucoup d'importance au respect de la vie privée. Si le Maire décidait que sa famille doit vivre hors de Grenoble -quelle qu'en soit la raison- nous la respecterions. Qu'il y dorme ou non, un Maire passe l'essentiel de son temps dans la ville dont il est le premier magistrat. LA PRESSE MONTE AU CRÉNEAU POUR DÉFENDRE E.PIOLLE CONTRE LES RUMEURS  Mais Eve Moulinier évoque aussi les rumeurs selon lesquelles "il roulerait également en 4X4 ou carrément en Porsche Cayenne" oubliant de rappeler que c'est Eric Piolle lui même qui avait lancé  rouler en 4x4 dès après son élection. A notre connaissance c'est en tout cas la première fois que la presse monte au créneau pour défendre un Maire de Grenoble contre les rumeurs malfaisantes. C'est un principe sain. Ses prédécesseurs auraient probablement aimé bénéficier du même régime quand on pense en particulier à ce qu'Alain Carignon a du subir comme calomnies colportées ! Mais tout en démentant les rumeurs Eve Moulinier écrit contradictoirement: "du côté d’Éric Piolle et de son équipe rapprochée, on se refuse à faire des démentis pour l’instant, car « les auteurs des rumeurs politiciennes n’attendent que cela. » Reste que cela lui cause quelques désagréments". LA COMMUNICATION MUNICIPALE VEUT EXONÉRER E.PIOLLE de TOUTE FAKE NEWS On comprend bien qu'il s'agit d'une stratégie de la communication municipale: tirer en dessous de la ceinture, feindre l'offensé, démentir avec précision les rumeurs sur son domicile  tout en prétendant ne pas descendre à ce niveau... S'attaquer à Alain Carignon -seul véritable adversaire- en le désignant sans le nommer et exonérer Eric Piolle de toute fake news. Ça fait tout de même trop d'un même coup de com'. Car quand Eric Piolle  avait répondu courroucé  au Grand Oral de Sciences Po, «C’est faux, c’est faux Mademoiselle. Vous devez faire attention car cela s’appelle une fake news» à propos des chiffres d'augmentation de la pollution à la suite de la fermeture de Grenoble,  Emilie Akoun  Maitre de Conférences avait répliqué  « Non, M.Piolle les courbes ne sont pas fausses » puisqu’elles « proviennent de Air-Rhône-Alpes ». LE PLUS GRAND LANCEUR de FAKE NEWS LES DÉNONCE... Ainsi celui qui les dénonce à lui-même lancé une fake news assez grave, puisqu'elle concerne la santé des  grenoblois. Il en lance également aussi sur Alain Carignon afin de polluer la campagne électorale. Cette tactique politicienne auquel le DL accorde un large espace est pensée. Eve Moulinier rappelle d'ailleurs la phrase de Yann Mongaburu (Verts/Ades) , voix de son maître, prononcée à la Métro : «J’invite certains de mes collègues à arrêter de diffuser les fake news, car la “trumpisation” du débat est toujours un danger pour tous les personnages publics qui y participent. » LA GESTION FINANCIERE CALAMITEUSE QUI A RUINÉ GRENOBLE EST UNE SORTE de FAKE NEWS Pas de surprise avec les élus Verts/Ades en matière de technique politicienne : celui qui dénonce les fake news ne peut pas  en être lui-même un auteur. La "trumpisation" du débat étant l'allusion à la campagne " Wanted , ils ont ruiné Grenoble"  qui dénonçait  les élus responsables de la situation financière. Ainsi  par extension le bilan qui met Grenoble au bord de la mise sous tutelle -ce qu'a reconnu la municipalité actuelle- devient une  sorte de fake news. De plus comme les responsables sont la totalité des élus PS/PC/Verts/Ades et leurs alliés qui ont géré Grenoble depuis 22 ans il est interdit de les montrer du doigt par une affiche ou un tract. sous peine de "Trumpisation" aussi.  Ils demandent le respect de leur anonymat d'élus quand ils sont critiquables. DES ÉLUS LOCAUX JOUENT L'IMPORTANT EN PRÉTENDANT ÊTRE VICTIMES de RUMEURS  Certes Eve Moulinier cite également ce malheureux Christophe Ferrari, le président (PS) de la Métro : dans un bistrot de Pont de Claix la rumeur aurait couru qu'il avait piqué une mallette pleine d'or découverte à l'occasion de travaux dans la commune (!) ... Ou bien Matthieu Chamussy dont on apprend à cette occasion qu'il saurait été accusé par des ragots d'être "catholique intégriste ou homosexuel" (!). On se demande si certains élus locaux ne voulaient pas apparaître dans la rubrique car être victime de rumeur permet de jouer à l'important. LE CAS des GALERIES LAFAYETTE  Dans sa liste qu'elle a l'honnêteté de reconnaître "pas exhaustive", Eve Moulinier cite aussi le cas des Galeries Lafayette à Grenoble que nous avons traité le 9 septembre 2017 sous le titre "les Galeries Lafayette menacées aussi ?" Nous étions détenteurs d'une information exclusive : la chute du chiffre d'affaires de la locomotive du centre ville était de 18 % depuis la fermeture de Grenoble. Ce chiffre n'a jamais été démenti depuis. Nous écrivions alors:  "Le départ des Galeries Lafayette du centre ville serait une nouvelle bombe qui éclaterait dans le ciel pas du tout serein de l’économie Grenobloise. On espère  qu’on n’en est pas là. Mais 18 % de chiffre d’affaires en moins est considérable pour ce type de structure évidemment lourde en personnel. Si cette situation se maintenait ou -pire- s’aggravait, pas besoin d’être un grand clerc pour imaginer que ce ne serait pas sans conséquences."  Tony GILLES A CONFIRMÉ UNE BAISSE de CA et le MAINTIEN des GALERIES  Le 15 décembre dernier lors d'une réunion à l'hôtel de ville  Tony Gilles, directeur opérationnel des Galeries Lafayette a bien confirmé une baisse du chiffre d'affaires suite à la fermeture de Grenoble sans communiquer de chiffre. Mais il a été rassurant : malgré elle et en l'état de la situation  les Galeries Lafayette n'envisagent pas de quitter le centre ville. En l'état. E.PIOLLE A LANCÉ SA CAMPAGNE AVEC LES MÉTHODES du CLAN AVRILLIER/COMPARAT  Bref Eric Piolle a lancé sa campagne électorale. L'organisation de 6 cérémonies de voeux dans les quartiers aux frais du contribuable montrent qu'il court après l'électeur perdu. Le lancement de rumeurs contre Alain Carignon dans le plus "pur" style du clan Avrillier/Comparat démontre que celle-ci sera très rude. Les élus Verts/Rouge vont multiplier les postures "morales" afin de discréditer l'adversaire dans le but d'empêcher que les grenoblois  leur réclament des comptes. En démocratie non totalitaire c'est en effet l'élu depuis 6 ans qui rend compte de son mandat par rapport à ses engagements de campagne. Une épreuve évidemment difficile !  La bataille sur l'attribution des fake news et le lancement de nouvelles est un élément de cette déplorable stratégie qui abaisse et le politique et le débat. Malheureusement pour la municipalité Piolle, tous ces fumigènes qui ne valorisent pas leurs auteurs ne peuvent pas cacher l'essentiel : son échec patent sur l'amélioration de la vie des Grenoblois et le vivre ensemble dans la ville.
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