DEUX FEMMES FRAPPÉES PAR LES DEALERS

Bientôt suivre une femme dans la rue -délit qui sera bien difficile à prouver- sera punissable par une police mobilisée sur ce sujet. Mais les deux habitantes de la Villeneuve qui ont été frappées par des dealers, elles, ne sont pas très protégées. Le DL (13/12/17) explique que "deux habitantes de la place Beaumarchais, à Échirolles, ont décidé de lutter contre le trafic de stupéfiants qui gangrène leur quartier par les moyens dont elles disposent. Elles ont donc installé deux chaises dans le hall de leur immeuble et s’y sont assises pour perturber l’activité des dealers qui s’étaient approprié les lieux depuis quelques jours. Les "jeunes"en question n’ont pas apprécié la courageuse démarche des deux riveraines et, après une brève altercation, ont frappé ces dernières à plusieurs reprises. La dizaine d’agresseurs a ensuite pris la fuite avant l’arrivée de la police… mais après avoir cassé les vitres du hall de l’immeuble." PAS d'ÉMOTION PARTICULIÈRE POUR CES CITOYENNES QUI RÉSISTENT 

Les deux victimes, âgées de 40 et 24 ans, ont été légèrement blessées. Cela n'a pas soulevé d'émotion particulière de la part d'aucun "responsable"  ni des fraternels professionnels dont le coeur pleure si souvent, ni des féministes qui pourraient manifester un peu de solidarité l'égard de ces femmes-courage. Des citoyennes qui tentent de résister à l'emprise des mafias, montent en première ligne  et prennent des coups ne suscitent aucune empathie, ne reçoivent ni médaille, ni encouragements. C'est tout juste si on ne s'étonne pas.

Dans la nuit de lundi à mardi ont aussi retenti des tirs de rafales dans le parc Jean Verlhac de Villeneuve.

LES HABITANTS DOIVENT SE SOUMETTRE  à la DÉLINQUANCE 

Ainsi va la vie quotidienne dans l'agglomération grenobloise au temps de M.Piolle. Au centre ville de Grenoble un cadre qui s'y  était installé a préféré, lui, demander sa mutation plutôt que de lutter contre les dealers qui squattent son immeuble. Une femme qui a acheté un appartement rue Raoul Blanchard a été contrainte de vivre à l'hôtel. Les 30 locataires de Jouhaux qui ont demandé en vain leur mutation pendant des mois ont été contraints de rentrer dans le rang et de s'adapter à leurs nouveaux propriétaires. Les habitants sont sommés de se soumettre à la délinquance.

GRENOBLE : + 63 % DE DÉLINQUANCE PAR RAPPORT à la MOYENNE 

Avec 63 % de délinquance que la moyenne des villes en 2015 -7000 actes de délinquance de plus et combien aujourd'hui- Grenoble est en tête. Cela n'empêche pas de poursuivre une politique qui échoue.

Ainsi quelques jours auparavant on s'extasiait sur le "politique de renouvellement urbain", la énième phase, avec les sempiternelles répétitions sur "les nouvelles perspectives de Villeneuve" (DL du 10/12/17).  Combien de fois a t-on lu cela en 40 ans ? Pensez donc : deux silos affreux de parkings ont été démolis. Et on poursuit -heureusement!- la rénovation des logements.  Sans se demander au passage pourquoi un projet aussi phare et aussi promu de façon dithyrambique par les élus de gauche et Verts/Ades a besoin d'autant de "rénovation" en permanence ?

VILLENEUVE A ÉTÉ DÉSENCLAVÉ PAR le PASSAGE du TRAM DÉCIDÉ par Alain CARIGNON

Avec la démolition du 20 galerie de l'Arlequin, E.Piolle va "désenclaver le quartier". Parce qu'il a été conçu enclavé ? Les élus ne l'avaient jamais dit depuis 40 ans. Mais c'est le référendum tramway d'Alain Carignon avec un choix de tracé irriguant le sud qui a relié Villeneuve à la ville en 1987, ce que n'avaient pas prévu les géniaux concepteurs de 1970.

La question des équilibres se  pose dans toute la ville et pas seulement à Villeneuve. Plutôt celle du " déséquilibre". Les 1000 logements sociaux de Flaubert, les 500 HLM de l'esplanade à venir après les densifications folles de Vigny-Musset, Bonne, la Presqu'ile tout concourt à détruire le vivre ensemble.

RETARDS de CONSTRUCTION SCOLAIRE, MANQUE D'ESPACES VERTS, de GYMNASES...

Les retards en matière de construction scolaire sont considérables. Il manque d'espaces verts, réduits à moins de 12 M2 par habitant contre 48 M2 à la moyenne des grandes villes. Les équipements sportifs -gymnases en particulier- font défaut. Les déplacements sont difficiles et la pollution augmente. La délinquance explose du fait de ces conditions de vie et de l'absence de politique répressive.

Au lieu d'en tirer les conséquences, la municipalité  Piolle accélère dans les fautes, comme si cette évolution correspondait à ce qu'elle veut faire de Grenoble.  De quoi inquiéter les Grenoblois.

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