« LE GRENOBLE BASHING, C’EST PIOLLE QUI LE FAIT »

C’est ce que nous écrit un riverain proche de la gare, en montrant images à l’appui ce que voient les 20 000 voyageurs par jour qui y passent. Ou plutôt 19 999 puisqu’on ne peut pas compter Antoine Back (Verts/PG), le bonimenteur qui emmène les habitants faire le tour de leur quartier en leur expliquant que tout n’est que sentiment : la saleté, l’agressivité des tags, la délinquance, l’absence d’entretien. Il vient de raconter dans le DL (29-11-17) que concernant la multiplication des lieux de soif et des nuisances nocturnes dénoncées par trois unions de quartier, il faut pour que la municipalité fasse appliquer la loi qu'on la prévienne (quotidiennement ?) des conséquences de sa politique.

PARFOIS, LE SENTIMENT D’UNE VILLE SALE

Qui parvient-il à convaincre à part Lucille Lheureux, l’adjointe aux monologues creux sur l’espace public, qui ne demande que ça et qui faisait encore récemment la leçon aux grenoblois car « Parfois, un banc cassé, la présence de graff peut donner le sentiment d’une ville sale alors que le sol est propre » (DL, 18/11/17). C’est elle qui avait essayé de justifier l’abattage de tous les arbres de la rue Lesdiguières parce qu’un arbre avait des champignons et 5 ou 6 autres le besoin d’être élagués. C’est toujours elle qui face au ras le bol des totems avait déclaré sans rire, il y a déjà six mois et rien n'a bougé depuis, qu’ils étaient du temporaire (DL, 16/04/2017) parce qu’au bout de 3 ans « On vient juste de terminer le diagnostic dont on avait besoin pour nous lancer. On sait maintenant quels sont les besoins d’expression des Grenoblois ». Vous avez bien lu : des Grenoblois.

POURQUOI N’Y A-T-IL PAS DE LYON BASHING ?

Evidemment, ceux qui disent « Grenoble bashing » comme Maryvonne Boileau (Verts/Ades), la Ma Dalton qui bétonise plus vite que son ombre, omettent soigneusement d’expliquer pourquoi il n’y a pas de Lyon ou de Bordeaux bashing. Car ce que le riverain de la gare nous a écrit, ils le savent aussi : le bashing c’est bel et bien eux. Eux et leur politique destructrice de Grenoble qui produit du bashing en version réelle, celui qui s’expose directement au regard des grenoblois et des visiteurs. Ils risquent fort de se l’entendre dire ce samedi 2 décembre à la réunion publique du Secteur 1 (à 10h30 au 15 rue des Arts et Métiers) par ceux qui n'iront pas à celle du Procureur Edwy Plenel, par ailleurs promoteur de l'islamo-gauchisme, invité aux frais des Grenoblois le même jour.

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