MOBILIER URBAIN : APRÉS 5 ANS de LAIDEUR, LE PIRE EST à CRAINDRE

"Cela a considérablement libéré l’espace public,"ose dire Lucille Lheureux l'Adjointe (Verts/PG) dans le DL (18/11/17) à propos de la fin des panneaux Decaux. Les grenoblois n'ont pas vécu cette "libération": la municipalité a au contraire envahi l'espace public d'une façon outrancière et provoquante , imposant sa propre com' par des panneaux d'une laideur incontestable sur toutes les places et dans toutes les rues du centre ville, multipliant les panneaux d'affichage sauvage partout qui laissent des affiches arrachées ou lacérées sur le sol, sans compter sur la chaussée les bandes avinées qui perturbent la vie des habitants et créent un climat anxiogène qui tue l'attractivité de la ville. AVEC LES VERTS, LES TOTEMS HIDEUX ONT MÊME INVESTI LES PARCS NATURELS !  Par ailleurs elle a installé les totems hideux qui s'écroulent au premier coup de vent même dans les parcs publics  épargnés jusque là par les municipalités : il a fallu attendre les élus Verts/PG pour que la com' occupe aussi  les espaces verts ! En faisant son annonce en 2014 de fin des contrats JCDecaux la municipalité faisait perdre 650 000 € de recettes/an à la ville, se contraignait à mettre 250 000 € au pot pour concevoir un matériel transitoire et avait oublié qu'il fallait l'entretenir. Un million d'€uros jeté au feu. Quel bilan. EN OCTOBRE 2017 LA MUNICIPALITÉ EN EST ENCORE AUX PROTOTYPES L'intelligence financière et le pragmatisme aurait commandé de prolonger les contrats tant qu'une autre solution n'était pas trouvée : mais les dogmes passent avant toute autre considération. Mais visiblement tout cela a été décidé dans la précipitation afin de faire un coup de com' aux frais du contribuable et d'occuper l'espace public pour la propagande Piollesque. D'ailleurs En octobre 2017 nos penseurs éclairés en sont encore aux... prototypes de remplacement du mobilier urbain ce qui prouve la totale impréparation. Des "projets"  ont été présentés à l'hôtel de ville dans une indifférence totale des Grenoblois même si le "Dauphiné" a développé le sujet sur  deux pages (18/11/17). Il s'agissait pourtant d'une opération quasi improvisée qui démontre l'absence de tout professionnalisme. D'autant qu'une fois le choix du proto effectué il faudra près d'un an pour que le nouveau mobilier soit en place : à un an des élections municipales. LA VILLE AURAIT PU CONTINUER à PERCEVOIR UNE RECETTE JCDECAUX  A ce rythme endiablé qui doit fatiguer notre Guide on mesure toute l'efficacité de ce clan qui n'est bon que dans la démolition des autres. "il fallait du temps pour réflé­chir à une nouvelle orga­nisation des canaux de diffusion de l’information" dit Eric Piolle au DL pour habiller l'immobilisme et le mépris qu'il implique. La ville aurait d'ailleurs  pu continuer à percevoir une recette Decaux pendant ce temps qu'il faut à ce moteur diesel pour démarrer et bénéficier pendant sa laborieuse chauffe des colonnes Morris entretenues ? Les prolongations temporaires de concession, ça existe. E.PIOLLE RESTE JUGE de L'ESTHÉTIQUE : IL Y A TOUT à CRAINDRE Bien entendu il est très difficile de juger les "signes" qui ont été présentés à l'hôtel de ville puisqu'il s'agit de désign et pas de vulgaire mobilier... Les aspects fonctionnels et d'entretien  ne peuvent pas être jugés au vu des maquettes. D'autant que l'une d'elle présente seulement un panneau qui explique que la com' municipale se fera par un triporteur porteur de la voix... (épargnez nous les discours de E.Piolle dans la rue) Quant à l'esthétique, si on comprend bien,  la municipalité en est seul décideur puisque ce n'est pas la fausse consultation de l'hôtel de ville qui change quoi que ce soit. D'ailleurs aucun chiffre , ni résultat n'a été publié de celle-ci. Il y a donc tout à craindre quant on sait qu'Eric Piolle avait jugé positivement les totems provisoires. LA MUNICIPALISATION de TOUT, Y COMPRIS du GOÛT Dans ces domaines la municipalisation de tout, y compris du goût, interdit de bénéficier des expériences et des recherches internationales qui permettent des avancées considérables grâce à l'initiative privée laquelle se rémunère sur la publicité qu'une municipalité peut décider de limiter. Mais les phares de l'occident préfèrent réinventer dans un système consanguin fermé et payer sur fonds publics des nouveaux mobiliers urbains,  lesquels se créant sur le marché étroit d'une seule ville, sont évidemment considérablement plus coûteux. PENDANT 5 ANS : UNE VILLE SOVIÉTIQUE des ANNÉES 50  Une nouvelle catastrophe se profile après 5 années pendant lesquelles les grenoblois ont du supporter le caprice idéologique d'Eric Piolle avec ses horreurs qui ont encombré Grenoble, la faisant ressembler à une ville soviétique des années 50. Avoir perdu autant de recettes, sali Grenoble, abimé l'espace public et usé d'une si longue réflexion pour produire trois maquettes inachevées, lesquelles -sans remettre en cause la bonne volonté de leurs créateurs-  ne sont pas à la hauteur du défi que la municipalité  s'est elle même créé ni à la dimension d'une ville internationale en concurrence, constitue un scandale supplémentaire. E.PIOLLE APPAUVRIT GRENOBLE EN REFUSANT L'OUVERTURE INTERNATIONALE < En refusant les appels d'offres internationaux, en se recroquevillant sur un circuit fermé qu'elle peut tenir, la municipalité Piolle appauvrit Grenoble et accentue la régression dans laquelle elle a engagé la ville. Ce n'est pas rendre service non plus à ceux qui concourent de ne pas affronter le grand large des idées et de la création. Ils en ont autant besoin que la ville afin de donner le meilleur d'eux-mêmes et permettre ainsi aux Grenoblois de bénéficier de l'excellence.L'autarcie est une régression. Le contribuable  qui paie les impôts locaux les plus élevés de France des villes de plus de 100 000 habitants ne mérite pas qu'on lui impose la médiocrité dans son environnement.
One Comment

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X