METTRE EN CAUSE la POLITIQUE de E.PIOLLE, EST-CE du « GRENOBLE BASHING » ?

Si vous estimez que la politique d’Eric Piolle conduit la ville au désastre vous faites du «Grenoble Bashing».  Et  ce «Grenoble Bashing» serait même la cause du désastre. En gros voila  le résumé de la sémantique  développée par  Christian Hoffmann le Président (proche de la gauche) de Label Ville. D’ailleurs à la prochaine soirée des commerçants qui aura lieu le 19 octobre «on ne fera pas de politique parce que parfois ça siffle, ça jette un froid» (DL du 13/10.17) précise t-il. Il ne faut pas «jeter de froid «  à Eric Piolle. Le garder bien au chaud. Mourir en silence, dans la dignité car le sang de ses blessures ne doit pas éclabousser celui qui vous larde de coups. COMBIEN DE VILLES COMPTENT AUTANT de COMMERCES EN DIFFICULTÉS ? Pour Christian Hoffmann les difficultés du commerce « ne sont pas une spécificité grenobloise ». Certes. Mais quelle est la ville qui compte autant de commerces en difficultés, de fonds invendables, de clients qui se reportent sur d’autres centres villes plus accueillants ? Clermont Ferrand, Limoges peut être mais Bordeaux, Lyon, Nantes ? Jusque là c'était ces villes avec lesquelles Grenoble se comparait. C’est un peu comme la délinquance. Il y en a partout. Sauf que les grenoblois sont victimes de 7000 actes de délinquance de plus que dans la moyenne des villes. La politique urbanistique et de peuplement de la municipalité n'y sont pour rien? "IL Y A DE QUOI S’INQUIÉTER AVEC NEYRPIC"  "Bien sûr qu’il y a des commerçants impactés par les travaux, par le nouveau plan de circula­tion"  reconnaît Christian Hoffmann contrairement à Guy Jullien le "nouveau" Vice Président au commerce (PS/Verts,PG) de la Métro qui refuse de l'admettre. Un Président de Label Ville qui affirme aussi  à juste titre à propos des 24 000 M 2 de surfaces commerciales qui vont ouvrir à Neyrpic en 2020 « qu’il y a de quoi s’inquiéter, parce que oui, ce projet énorme fait peur et le centre­- ville de Grenoble va être fortement impacté, en premier lieu, la Caserne de Bonne. Oui, ça va être très dur ». Mais à un mo­ment donné, il faut arrêter avec le “Grenoble bashing”car ce n’est dans l’intérêt de personne ». LA CHAMBRE de COMMERCE et D'INDUSTRIE  FAIT du GRENOBLE/BASHING  Les mauvaises décisions ne sont prises par personne. On voit bien pour Eric Piolle l’intérêt qu’il aurait à ne pas être critiqué. C’est pourtant la Chambre de Commerce et d’Industrie de Grenoble , dans un moment de lucidité, qui avait annoncé "le plus grand plan social de l’Isère" avec  5000 emplois menacés par la fermeture de l'avenue Agutte Sembat. Du «Grenoble Bashing » ?  Or combien de commerçants annoncent qu’ils ont licencié vendeurs et vendeuses et se retrouvent seuls à essayer de tenir la tête hors de l’eau sans savoir jusqu'à quand ? Quel organisme effectuera cette comptabilité ? CCI : EN JUIN DEJA 83 % des COMMERCANTS AVAIENT UNE BAISSE DE FRÉQUENTATION  C'est encore la CCI dans son enquête flash de juin qui notait que " 83% des commerçants constatent une baisse de fréquentation par rapport à juin 2016, 40 % d'entre eux affichant une baisse supérieure à - 15 % " . Du Grenoble-Bashing que les témoignages des commerçants interrogés par la CCI? GRENOBLE PLUS ATTRACTIVE QUE LYON C'EST POSSIBLE Toutes les organisations économiques qui ont alerté dès 2015 en indiquant que " la Métro est en train de décrocher" . Du Grenoble Bashing? D'autant que récemment Pierre Streiff, le Président du Medef38 rappelait devant le Cercle des Citoyens que notre territoire peut être plus attractif que Lyon puisqu'il l'était sous la municipalité Carignon. Que l'on sache Grenoble et Lyon n'ont pas changé de place.  Seulement pour admettre cette réalité il ne faut pas avoir été  un soutien de la municipalité  Destot (PS) largement responsable aussi. LES ÉLUS NE CHANGERONT PAS d'AVIS : RÉSISTER OU CONSENTIR ?  Les "élus de la Ville et de la Métro ne changeront pas d’avis (…)sûrement que des commerçants vont souffrir des changements. Mais d’autres vont en profiter, c’est certain aussi "poursuit Christian Hoffmann. Le Dauphiné, le même jour ouvrait le journal sur l’école d’Uriage et son thème de réflexion philosophique : «résister ou consentir». Il est décidément toujours d’actualité. Mais s’opposer à une politique c’est «dire, répéter que rien ne va » et, pire, «ça ne donne pas envie aux clients de venir dans nos magasins. Conti­nuons à être aussi négatifs collectivement et nous leur donnerons envie d’aller en périphérie ». CE N'EST PAS LA VILLE DÉGRADÉE, NI L’INSÉCURITÉ, NI L'ABSENCE D’ÉTUDE D'IMPACT.... Par un glissement sémantique plus que surprenant, la ville sale, mal entretenue,  l’espace public occupé par des bandes avinées et pas du tout fauchées a voir bouteilles et canettes vides alignées, la création massive de HLM  pour peupler la ville de contribuables à faible contribution, le développement d’une violence qui ne trouve pas de résistance elle aussi, la décision soudaine de fermer Grenoble en refusant même une étude d’impact , position hors norme pour une transformation de cette importance, le laisser faire les 24 000 M2 de surfaces commerciales aux portes de Grenoble alors que la Métro à "compétence" sur ce sujet …. deviennent secondaires.  Ce ne sont pas les causes des difficultés actuelles et futures. ... CE SONT CEUX QUI DÉNONCENT CETTE SITUATION QUI SONT RESPONSABLES Ce sont ceux dénoncent cette politique et  proposent des solutions concrètes pour en sortir qui en sont responsables.Pourtant nous aimons Grenoble, connaissons  ses atouts, persuadés que la ville peut se redresser vite avec d'autres décisions,  être à nouveau tirée vers le haut. On comprend bien le rôle des organisations professionnelles qui est de travailler avec les pouvoirs publics en place pour sauver ce qui peut l’être. Il est naturel par exemple que le Président de Label Ville accepte qu’un poste  financé pour partie sur fonds publics lui soit affecté. Mais le rôle de l’opposition dans une ville exsangue financièrement est aussi de s’étonner que dans l’énorme bureaucratie de la Métro et de la ville de Grenoble il ait été impossible de mettre à disposition un personnel existant. POURQUOI AUCUNE SIGNALÉTIQUE NI AUCUNE CAMPAGNE SUR L’ACCÈS PENDANT LES TRAVAUX ? Mais le rôle des organisations et de la CCI aurait été également d’exiger qu’une signalétique intelligente et moderne soit mise en place pendant les travaux afin de signaler à l’extérieur que Grenoble est toujours accessible. Ce ne sont pas les budgets publicitaires qui manquent de la part de la municipalité de Grenoble qui en abuse. Cette absence ajoutée à la communication anxiogène sur les zones 30, les interdictions de livraison, les interdictions des véhicules polluants, sur un plan de circulation imposé brutalement,  sur la répétition concernant les "autoroutes à vélos" qui remplaçaient l'accès voitures....  ont été mortelles pour l'image extérieure de la ville : l'idée qu'elle était hostile, compliquée, inaccessible a été installée par les politiques qui la dirigent. Volontairement ? En tout cas pas par ceux qui contestent le cumul de ces mesures et de ces annonces irresponsables. UNE FORTE CAMPAGNE de COM' sur L’ACCÈS LORS des TRAVAUX de la PREMIÈRE LIGNE de TRAM  A côté des indemnisations en temps réel,  la municipalité Carignon avait lancé une  très forte campagne d’information «Renard Bleu», avec des moyens considérables qui avait accompagné les travaux de la première ligne de tram afin d’inciter les consommateurs à ne pas abandonner Grenoble. Les élus peuvent avoir le soucis de la vie économique et de l'emploi. ça ne leur est pas interdit d'être en phase avec le sujet. Depuis lors tous les élus de gauche et Verts qui se sont succédés ont abandonné l’activité commerciale à son sort à toutes les étapes ou ils ont bouleversé les déplacements. POURQUOI AUCUNE INDEMNISATION ALORS QUE LA VILLE EST SEULE RESPONSABLE des BAISSES ? Le rôle des organisations aurait été également d’exiger une indemnisation pendant les travaux : ceux qui décident seuls de priver des pans entiers de l'économie d’une partie de leur chiffre d’affaires devraient en assumer la responsabilité par des compensations financières pour permettre aux commerces de «tenir » jusqu’à la fin des travaux. Ce serait une preuve concrète -comme en amour- que la municipalité croit vraiment qu’à l’issue, la transformation leur sera favorable. Le contraire fait imaginer qu'elle espère leur disparition. E.PIOLLE et le COMMERCE : LA BRUTALITÉ CAPITALISTE du CHACUN POUR SOI  En ne faisant rien de tout cela la municipalité Piolle a pratiqué avec brutalité la sauvagerie capitaliste sans état d’âme, celle du chacun pour soi mais avec l’argent du contribuable. Il faudrait applaudir, ne pas siffler afin de ne pas jeter de froid ? Une municipalité qui se dit si sensible aux  conséquences des  mutations économiques dont sont victimes les salariés, qui pratique un Grenoble Bashing sur les entreprises concernées en faveur de ceux qui perdent leur emploi mais qui est elle-même sans pitié pour tous les salariés victimes de ses propre mesures. LE CUMUL DES CHOIX MUNICIPAUX PEUT FAIRE EMPIRER LA DÉGRADATION Faire état de ce véritable scandale, de ce cynisme sans égal serait faire du "Grenoble Bashing" ? Tenter de faire taire avait déjà été essayé  par Fabrice Hugelé le Vice Président (PS) de la Métro à l'attractivité du territoire (vidé depuis, mal récompensé par E.Piolle ). Pourtant il avait "trouvé injuste le Grenoble Bashing dont nos amis écologistes(!) sont victimes"..." Attaquer les conséquences de la politique conduite par Eric Piolle serait attaquer Grenoble ! Sa Personne se confondant avec la ville. Un peu gros. On se demande pourquoi les Présidents de la République n'utilisent pas cet argument : mettre en cause leur politique, c'est mettre en cause la France et lui rendre un bien mauvais service. On a connu plus convaincant pour sauver le soldat Piolle. REDONNER L'ESPOIR A CEUX QUI BAISSENT les BRAS  Sur le fond personne ne sait qui va profiter et si certains vont réellement bénéficier de toutes ces mesures coercitives. Le cumul du choix de peuplement qui entraine une paupérisation accélérée cumulé à une bétonisation irresponsable, une délinquance mafieuse devrait faire empirer la dégradation. Il est de notre devoir de le dire et surtout de proposer des solutions concrètes permettant de la stopper et de renverser la vapeur. Sa vertu est aussi de maintenir l'espoir dans la tête de ceux qui voudraient baisser les bras et baisser le rideau. Et qui sait donner l'idée à la municipalité de changer enfin de politique ? Car les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne livre pas.
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