FUSILLADE du CENTRE VILLE : 28 TRACES D’IMPACT de BALLES

Les nombreux Grenoblois qui prenaient un verre sur les terrasses des cafés du quartier entre les places Notre Dame, Grenette et aux Herbes  se souviendront longtemps de la frayeur qui les a saisi samedi soir vers 22H30. Ceux qui n’étaient pas loin ont vu le tireur vider «  son fusil d’assaut ressemblant à une Kalachnikov «  dans la vitrine du magasin de vêtements «  Instinct » a raconté Denis Masliah dans le DL (1/10/17). A quelques mètres des premiers grenoblois. DES DIZAINES de PERSONNES  RÉFUGIÉES dans les BARS de la VILLE Des dizaines de personnes ont fui dans la panique après avoir compris qu’il ne s’agissait pas de pétards, craignant le pire, certains se réfugiant à l’intérieur des bars,  renversant tout sur leur passage. Une femme enceinte, sous le choc, sera conduite au CHU. 28 traces d’impact ont été relevées sur la vitrine ! DES FUSILLADES ONT MENACÉ PLUSIEURS FOIS LES GRENOBLOIS Ce n’est pas la première fois que les Grenoblois sont en danger. Un grenoblois a été blessé sur le marché St Pierre du Rondeau un dimanche matin par le ricochet d'une balle lors d’un règlement  de comptes, une coiffeuse a vu une balle traverser son salon cours Berriat, on a vu une fusillade devant l’école Jean Racine à Teisseire, une autre devant des terrasses de café occupées place Saint Bruno, les locataires de Jouhaux voient siffler les balles aux pieds de leur immeuble, comme parfois à Villeneuve ou à Mistral. "UNE ARME UTILISÉE DANS LE GRAND BANDITISME" Rue des Clercs la mafia a  franchi un degré supplémentaire dans la prise du pouvoir. Elle  s’affiche sans peur et sans reproche. "L’hypothèse d’un acte d’inti­midation dirigé contre le com­merçant est bien entendu pri­vilégiée, mais la nature de l’arme, utilisée en général dans les milieux du banditis­me et dans les règlements de comptes sur fond de trafic, suscite bien des interroga­tions" écrit prudemment Denis Masliah qui ne peut évidemment en dire plus à ce stade de l’enquête. A.CARIGNON : UN POUVOIR S'EST INSTALLÉ DANS les QUARTIERS ET IRRIGUE la VILLE avec SES LOIS En effet «  le propriétaire « du magasin  posséderait aussi un autre commerce voisin ainsi qu’un restaurant. Comme l’a dénoncé clairement Alain Carignon encore dans le Dauphiné du 26 août"Un pouvoir s’est installé dans des quartiers et irrigue la ville avec ses lois, ses armes, sa justice, son argent"  LES ÉLUS LOCAUX PROPOSENT de… RÉUNIR des COMMISSIONS  Il n’est pas exact d’affirmer que  «des voix commencent à s’élever  pour que des solutions soient trouvées rapi­dement» ( DL) en citant seulement l'opportuniste inopérant  Stéphane Gemmani (app PS)  alors qu’il a été reproché à notre collectif de sonner l’alarme trop souvent, alors que la municipalité a ignoré la série de mesures que nous proposons. Tandis  que l’ex-élu de la municipalité Destot  a accompagné cette dérive de la ville  a toujours tenu des propos lénifiants conformes à la doxa locale et  fait à nouveau la preuve de son indigence, ne proposant aucune solution, sauf  les sempiternelles commissions, réunions, états généraux  pour « éviter toute controverse stérile «. Tant de vide devrait questionner les observateurs. LE PROCUREUR A DÉNONCÉ UNE VILLE "POURRIE ET GANGRENÉE" Car les réunions ne manquent pas et les faits sont  hyper connus de tous. Il suffit de lire les comptes rendus des conseils de prévention de la délinquance,  les faits divers du DL ,  la lettre ouverte de C.Jacquier (Verts/Ades) ,  celle des habitants de jouhaux  ou de ces grenoblois dont la colère explose à intervalles réguliers,  de partager le terrain des Grenoblois pour savoir ce qu’il en est, d’écouter le Procureur de la République  Jean-Yves Coquillat,  les juges pour enfants , les dernières statistiques rendues publiques par B.Cazeneuve alors Ministre de L’Intérieur : Grenoble vit une situation hors norme. Tout se tient. Depuis la "petite" délinquance jusqu'à la grande, en passant par les ghettos et le communautarisme pour aboutir aux scores à la soviétique de la gauche et des Verts dans les quartiers. FAUT IL INSTALLER DES CAMÉRAS, CAPTER LES NUMÉROS MINÉRALOGIQUES ? Les solutions relèvent de choix politiques. Donc de controverses que beaucoup d'intérêts croisés veulent éviter. Faut il ou non installer des caméras de vidéo protection, branchées en live 24 H sur 24 sur des services de police mis en place par la ville et l’agglomération, captant aussi les numéros minéralogiques afin de repérer en temps réel les voitures volées qui vont faire des coups ? Faut il faire un moratoire sur la bétonisation de la ville, sanctionner les familles de dealers logées dans le secteur social, instituer un critère de tranquillité publique dans les attributions de logements ? FAUT IL INSTALLER TOUS LES SERVICES MUNICIPAUX DANS LES QUARTIERS… Faut il faire de tous les directeurs d’organismes publics et para publics  des quartiers qui l’acceptent des agents assermentés afin de contribuer à la sécurité ? Faut-il installer tous les services municipaux et para municipaux dans les quartiers en réduisant la part de HLM afin d’imposer une présence publique permanente partout ? .... ET LE MAIRE à VILLENEUVE ?  Faut il installer les bureaux de la mairie et le Maire lui même à Villeneuve afin de donner l’exemple de cette volonté d'occupation de tout l'espace grenoblois comme le propose Alain Carignon ? Faut il accorder la gratuité des transports en communs aux policiers et CRS afin que leur présence fasse reculer la délinquance aussi dans les transports? Ces mesures et bien d’autres sur lesquelles notre collectif de citoyens, le cercle des citoyens, des partis politiques ont travaillé ont fait l’objet d’une proposition de pétition que le Maire de Grenoble a refusé de soumettre aux grenoblois. FACE à la DÉLINQUANCE les ÉLUS GRENOBLOIS SONT des MUNICHOIS On ne peut pas gagner « sans une lutte fronta­le. Mais nos élus locaux se rendent avant de l’avoir li­vrée. Sur ce point comme sur tous les autres qui méritent bataille, ce sont des Muni­chois. » « avait rappelé Alain Carignon dans cette même interview. En effet ils trouvent refuge dans les  sempiternels  Conseils d’agglomération de prévention de la délinquance et de l’insécurité, des états généraux et tout ce qui permettra de faire semblant. Ils veulent éviter la bataille pour la sécurité des grenoblois au prix du déshonneur. Ils méritent  le déshonneur mais ne pourront éviter la lutte. EN 2012 LA MUNICIPALITÉ ANNONÇAIT LA DÉLINQUANCE EN BAISSE Rappelons nous la municipalité Destot (PS) à laquelle participait déjà S.Gemmani rendant compte en octobre 2012, avant les élections, de .. la baisse de la délinquance.  Déjà forces de police, justice, services sociaux "travaillaient" dans le même sens. Jérôme Safar Premier Adjoint (PS) sur la liste duquel figurera S.Gemmani affirmant "Grenoble se place dans la moyenne Française en matière de délinquance" (DL 26/10/12). Deux ans plus tard son propre Ministre de l'Intérieur (PS) annoncera 7000 actes de délinquance de plus par an que la moyenne des villes comparables. Les grenoblois en danger ne veulent plus de ces séances d'enfumage et de verbe creux. LES AUDI, BMW, GROSSES CYLlNDRÉES QUI SILLONNENT LES QUARTIERS Ce même samedi soir de la fusillade les policiers qui cherchaient les coupables sont tombés rue Lafayette sur une grosse Audi noire en zone piétonne. Ceux qui travaillent, vivent au centre ville, eux,  sont interdits de voitures pour protéger la planète.  Au cours du contrôle les policiers découvrent une arme de poing de petit calibre. Combien d’Audi, de BMW et de grosses cylindrées circulent avec armes dans les quartiers sans que jamais on sache si ces conducteurs chanceux sont hébergés ou non dans un logement social ? Sans que jamais la question d'ou viennent leurs revenus ne soit posée ?  E.PIOLLE et C.FERRARI REGARDENT AILLEURS Nous dénoncerons de toutes nos forces les opérations qui auront pour objet de couvrir la situation du grand manteau de la parlotte afin de continuer à ne rien faire. Grenoble est en train de devenir Naples sous nos yeux. A un rythme qui s’accélère pendant que MM.Piolle et Ferrari ou Elisa Martin regardent ailleurs comme s’ils n’étaient pas concernés. Ils ne tiendront plus très longtemps à seulement dénoncer la violence ou demander que fait la police nationale. Une municipalité par ses choix construit la ville dans sa globalité, de son peuplement à son vivre ensemble. Après 22 ans de gestion des élus de la  gauche et des Verts (1995/2008) des élus PS/PC seuls (2008/2014) et des élus Verts/PG/Ades seuls (2014/2017) voilà ce que Grenoble est devenue. METTRE L’AGGLO D’ACCORD SUR UN PLAN d'ACTION ET RENCONTRER  LE PRÉSIDENT de la RÉPUBLIQUE Chaque semaine qui passe sans agir permet à la mafia de progresser, met en danger des grenoblois et rend plus difficile le combat à mener. Si Alain Carignon était Maire il a dit ce qu’il ferait au "Dauphiné" : « Sur ce dossier de la délinquance, le maire devrait mettre en œuvre nos dix mesu­res, les faire partager par l’agglomération, demander au Préfet et au Procureur de rencontrer avec lui le prési­dent de la République pour lui demander d’accompagner nos moyens afin que Grenoble ne devienne pas Naples. » Il faut simplement une volonté, du courage, une liberté de mouvement et un leadership. Qu’attend Eric Piolle pour apporter la preuve qu'il est déterminé, libre à l'égard de ces forces obscures et capable d'entrainer une adhésion ?
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