PANIQUE à BORD : E.PIOLLE VEUT BRADER LE PATRIMOINE des GRENOBLOIS

On peut dire qu'il a la sens du  teaming !  Au moment des journées du patrimoine Eric Piolle annonce qu'il brade celui des grenoblois. Sans tambour ni trompettes, sans avoir été préparé ni -évidemment concerté- la municipalité a dressé la liste de ce qu'elle vendait ou louait en urgence ! (Dauphiné du 18/9/17) UNE IMPRESSIONNANTE LISTE des BIJOUX de FAMILLE  Une impressionnante liste : l'ancien Musée de Peinture de la place de Verdun qui prend l'eau, l'orangerie du bd Jean Pain qui s'effondre, mais aussi des bâtiments tels que le pavillon sud de la caserne de Bonne, la villa Clement entre Grenoble et la Tronche, la piscine couverte des Iris à Villeneuve que la municipalité a fermée faute d'assurer son entretien. Mais encore l'ancien couvent des Minimes rue du Vieux Temple. LES ACQUÉREURS ou LOUEURS SONT NOMMES "PORTEURS de PROJETS" Les "porteurs de projets" -appelés ainsi plutôt que de leur vrai nom, acquéreurs ou loueurs- ont jusqu'au 18 décembre pour se faire connaitre. C'est dire si il y a urgence. L'opération sauvetage ressemble étrangement au plan d'austérité de réduction des services et de fermetures de bibliothèques. C'est panique à bord. IL S'AGIT D'ÉVITER LA MISE SOUS TUTELLE  A nouveau la ville est au bord de la mise sous tutelle et il faut trouver de l'argent frais. Même s'il ne rentre pas immédiatement dans les caisses  il permet de rassurer les tutelles sur la solvabilité de la ville en danger.  Les grenoblois subissent la double peine: ils paient les impôts les plus élevés des ville de plus de 100 000 habitants et leur patrimoine a été totalement abandonné part les municipalités successives, Eric Piolle (Verts/PG) n'ayant pas dérogé depuis 3 ans à l'immobilisme de M.Destot (PS). UN NOUVEAU PLAN D'AUSTÉRITÉ SURPRISE d'O.BARNOLA  En interne on se demande si les "révolutionnaires" locaux  vont encore avaler les couleuvres comme avec le plan d'austérité imposé de la même manière ? On se souvient qu'Elisa Martin (PG) avait avoué ne pas l'avoir lu. La nouvelle offensive comptable brutale d'Odile Barnola, la directrice de cabinet sera peut être contenue ?  Les Antoine Back, Alan Confesson chargés des basses oeuvres, qui se coltinent les grenoblois mécontents auxquels ils sont contraints de débiter les salades d'Eric Piolle, doivent l'avoir mauvaise d'entendre Yann Mongaburu (Verts/Ades) pérorer sur le pont, cumulant la Vice Présidence de la Métro avec la Présidence du SMTC pendant que, simples conseillers municipaux délégués,  ils écopent dans la soute les fuites  du bateau ivre. POUR LA MAJORITÉ MUNICIPALE  ÇA FAIT BEAUCOUP DE PROVOCATIONS  D'autant que Mongaburu applaudit Eric Piolle qui s'affiche à la fête de l'Humanité - ça n'a pas remué les foules-  afin de soutenir  publiquement Pierre Laurent (PCF) lequel   tire à boulets rouge sur Mélenchon. ça fait beaucoup de provocations.  Alors la mise en vente précipitée des bijoux de famille des grenoblois  va faire une nouvelle tâche difficile à effacer pour l'extrême gauche. On voit mal comment la majorité municipale pourrait accepter de trahir aussi effrontément son engagement de défendre ce qui appartient aux Grenoblois. Après avoir fermé des bibliothèques elle privatiserait  les bâtiments publics !  Bernadette Richard-Finot et Guy Tuscher doivent se féliciter tous les jours d'avoir choisi leurs convictions plutôt que les postes. A.CARIGNON : "LA RÉHABILITATION DU PATRIMOINE ABANDONNÉ pour OBJECTIF" Alain Carignon a immédiatement réagi hier, rappelant qu'il avait proposé depuis longtemps "qu'une procédure transparente, ouverte à l’international soit engagée avec la réhabilitation du patrimoine abandonné pour objectif,  mais qui permette en même temps des travaux financés par l’initiative privée, la revitalisation de la ville et un apport important de recettes. Celles-ci, réduisant l’endettement de Grenoble, apportant de nouvelles possibilités  de fonctionnement pour mettre fin à la fermeture des services de proximité.  "LA MUNICIPALITÉ CHERCHE AU JOUR LE JOUR à ÉVITER LA  MISE SOUS TUTELLE"  Ajoutant : «Au lieu de ce plan ambitieux, la municipalité toute à sa panique financière qui la conduit au jour le jour à chercher à éviter la mise sous tutelle passe successivement  du plan d’austérité et de fermetures des bibliothèques à une liste élaborée sur un coin de table, afin  de brader le patrimoine municipal. Ces dérives et cette absence d’anticipation sont inquiétantes et confirment bien la ruine de Grenoble.  "DES DÉCENNIES D'IMMOBILISME et D'ABSENCE D'ENTRETIEN"  Pour l'Ancien Ministre «  La méthode annoncée est opaque et permet toutes les suppositions quant  aux futurs occupants opportunément choisis juste à la fin du mandat.  Des édifices emblématiques comme l’ancien Musée de Peinture ou l’Orangerie par exemple nécessitent des investissements importants pour pallier les décennies d’immobilisme et d’absence de crédits affectés à leur entretien, la municipalité Piolle ayant poursuivi dans cette voie depuis 3 ans. "LA MUNICIPALITÉ DOIT CESSER DE TIRER GRENOBLE VERS LE BAS" En conclusion Alain Carignon explique: «  Si Grenoble veut sortir de l’impasse financière et devenir à nouveau attractive, la municipalité doit cesser de tirer la ville vers le bas et sélectionner sérieusement par une procédure partagée avec les grenoblois auxquels ils appartiennent, les éléments de son patrimoine qu’elle veut sauver par l’initiative privée, ne pouvant plus les financer elle-même. Alain CARIGNON RÉCLAME UN CHOIX COLLECTIF et UN APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL    «  Les choix d’équipements doivent être collectifs et l’appel à projet doit s’effectuer sur les bases légales d’un appel d’offres international afin que la transparence soit garantie, les meilleures possibilités de recettes assurées et que les projets les plus ambitieux puissent s'exprimer »  
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