CAP BERRIAT, CHAUD, CHAUD L’ÉTÉ SERA CHAUD dès le 1 er JUILLET

L'été commence le 1 er juillet pour Cap Berriat, l'association cinquantenaire qui promeut l'éducation populaire. Depuis 2 ans elle se heurte au dogmatisme de la municipalité Piolle qui veut faire entrer tout le monde dans ses cases afin que chacun marche au même pas. De l'oie ? Il faut suivre les orientations prédéfinies par elle seule, sinon rien. Car la municipalité Piolle fait entrer Grenoble dans le XXI ème siècle grâce à son Guide éclairé. Nous avions 14 ans de retard pour entrer dans le siècle. C'est la version Piollesque du passage de la nuit à la lumière. TOUTES LES MUNICIPALITÉS AVAIENT RESPECTÉ LA LIBERTÉ de CAP BERRIAT Jusque là toutes les municipalités et en particulier la municipalité Carignon avaient respecté la liberté de cette association qui occupe - justement - des cases occupées par personne. Elle s'adresse aux jeunes afin de construire avec eux des solutions sur mesure pour qu’ils puissent lever les difficultés qu’ils rencontrent ou les désirs qu’ils souhaitent faire vivre. SEULES LES SOLUTIONS INSTITUTIONNELLES de la VILLE... Cap Berriat se demande pourquoi les solutions institutionnelles imposées par la ville "seraient-elles les seules réponses adaptées aux problématiques des plus défavorisé.e.s et/ou des jeunes ? Tout s'est accéléré avec le transfert de Cap Berriat. En effet installé dans des locaux provisoires depuis presque 20 ans au 3/5/7 de la rue Georges Jacquet, Cap Berriat travaille à son relogement au sein du bâtiment du 24 bis rue Ampère depuis près de 10 ans. Ce nouveau lieu devait être un lieu de croisement mêlant jeunesse, culture, économie sociale et solidaire, pratiques citoyennes et alternatives sociales… "DEVENU UN PROJET PILOTÉ PAR LA VILLE QUI DÉFINIT LA GOUVERNANCE..."  Impliqués dans la construction de ce nouveau lieu, Cap Berriat est allé chercher (et trouver) 1/3 du financement de l’opération de rénovation du 24 bis. Dans une lettre ouverte au Maire de Grenoble ( 22/3/17) l'association dénonce:  "Le projet d’espace interassociatif du 24bis est devenu aujourd’hui un projet piloté par la ville, qui en définit les objectifs prioritaires, la gouvernance et les publics visés.. Alors que le fonctionnement se devait d’être démocratique, nous sommes confrontés à des décisions unilatérales . " "IMPOSSIBLE DE LAISSER CES ASSOCIATIONS DANS LA RUE" Et d'ajouter : "Actuellement 45 personnes travaillent de façon permanente dans la pépinière contre seulement 16 postes de travail au 24bis. Il nous est impossible de laisser ces associations à la rue ! "concluant: "Nous avons le sentiment que la construction citoyenne des jeunes dans les espaces associatifs n’est pas une priorité pour la ville de Grenoble". LE 1er JUILLET JOURNÉE FESTIVE ET OUVERTE à TOUS Une pétition " Non au démantèlement du projet de Cap Berriat" a déjà recueilli 1 1 79 signatures. Il faut la signer afin de refuser la normalisation associative après la normalisation culturelle instaurée par la municipalité Piolle. Ce samedi 1 er Juillet  Cap Berriat organise une une journée festive et ouverte à tous pour mettre en avant les nombreuses initiatives qui naissent à Cap Berriat. Au programme : des ateliers dès 14 heures (théâtre forum, écriture, danse “parent et enfant”, cinéma d’animation, danse, yoga, V-jing), des démos dès 14 heures (K-pop coréenne, danses colombienne et orientales...), des jeux, une zone de gratuité, une buvette et même un plateau radio en direct de New’s FM. PÉTITION : CAP BERRIAT AU CONSEIL MUNICIPAL  ? Une journée de fête et de mobilisation à laquelle les habitants du quartier son invités à participer et de plus loin dans Grenoble si affinités. Une journée pour soutenir un projet qui vit depuis 50 ans, pour dire non à des méthodes et des objectifs municipaux imposés.  Si la pétition obtient 2000 signatures, même dans une forme non agréée par la municipalité, ( car elle décide aussi comment pétitionner contre elle...) gageons que celle-ci sera contrainte d'entendre Cap Berriat au Conseil municipal. LA MUNICIPALITÉ FAIT FORT à BERRIAT  Décidément après la rue Raspail, le rue du Drac, les menaces sur le Centre Social, la poursuite du bétonnage de l'ilot Raymond malgré l'opposition des habitants et la tentative de bâillonner l'Union de Quartier par le dépôt d'une plainte, la municipalité Piolle fait fort. Pourtant la dégradation du quartier ou la plupart des commerces sont à vendre mériterait plutôt le respect des engagements et le soutien de ceux qui agissent.  
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