LE NON DROIT MARQUE SON TERRITOIRE À LA PASSERELLE BERRIAT

Le non droit marque son territoire. FUCK L'ÉTAT D'URGENCE, c’est l’avertissement que reçoit le passant qui emprunte le passage de la passerelle du cours Berriat, pour lui signifier qu’il met les pieds dans un nouveau territoire. L’état d’urgence, on voit bien qui ça gêne, trois grenoblois en partance pour la Syrie ont été arrêtés le 27 juillet à proximité du cours Berriat. Les habitants du quartier St Bruno ont eu à subir des règlements de comptes armés ces derniers mois .  
Le message est répété à peine plus loin entre la passerelle et la place Saint Bruno : “pour la paix contre l’état d’exception”. Qu’on laisse les trafics en paix, c’est ce que veulent les trafiquants de la place. Il y a un étrange connivence dans l'opposition à l'état d'urgence entre l'extrême gauche et l'économie qui n'est plus souterraine du tout et ne veut pas être dérangée. Elle s'exprime dans les slogans qui dominent le quartier.
 

 PARTOUT LA HAINE DE LA POLICE : NIK LA BAK - ST BRU ANTIKEUF - ACAB

Sur et sous la passerelle, partout la haine de la police. Marquer le territoire, voilà le premier but. Mais aussi dresser les jeunes contre les forces de l’ordre. Et annoncer qu’après la passerelle les trafiquants et les ennemis de la République Française veulent imposer leur loi. Les habitants du quartier en sont les premières victimes. On retrouve cette spécificité Grenobloise: l'expression publique est massivement monopolisée par une minorité qui prétend imposer sa domination des idées.
Cette originalité est très marquée dans toutes les instances de concertation de E.Piolle: jamais les mots " sécurité, propreté, attractivité, fluidité, impôts " ni sont prononcés .

 L’EXTRÊME GAUCHE APPROUVE

Sur un des murs de la passerelle, elle signe son soutien par le nom de Baader, un groupe terroriste d’extrême gauche auteur d’attentats à la bombe en Allemagne dans les années 70. C’est le Front Populaire de Libération de la Palestine qui avait assuré leur entrainement.
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L'extrême gauche est dans le camp du djihad et des trafiquants.

QUI TOMBE DANS LE PANNEAU VILLE APAISÉE ?

On aimerait ne pas devoir montrer tout ça pour que la haine cesse de s’afficher sur nos murs à Grenoble. On aimerait que les inscriptions de ce type soient effacées dans la journée et pas seulement si nous les montrons. On aimerait que Piolle "affiche" par contre une volonté déterminée de combattre la délinquance.
Mais non, sa seule réponse c’est de dire aux médias qu'à Grenoble il n'y a pas de zones de non droit et de s'afficher avec son grigri “agglomération apaisée” pour les gogos, un panneau dans lequel il espère faire tomber les grenoblois. Ce serait comique et ridicule si la situation n'était pas grave.
Son air béat de satisfaction n'a d'égal que la saleté et les tags dont la ville est recouverte
Piolle espère faire tomber les grenoblois dans le panneau. Ce serait ridicule si ça n'était pas grave.
 
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